•              Ce soir,je vais vous parler d'une grande chanteuse martiniquaise, à la voix d'or, en la personne de Princess Lover :

     


     
     
     
                 Si nul n’est prophète en son pays, Princesse Lover est l’exception qui confirme la règle ! Son île La Martinique la soutient depuis le berceau. Imaginez : à peine âgé de trois ans elle enregistre des jingles pour une radio reggae ! Dix ans plus tard accompagnée de son frère Master MX, elle monte un groupe de dancehall militant : Fatale MC Posse ! Déjà à l’époque elle se démarque : elle ne chante que des textes d'espoir et d’amour.Elle se fait appeler « Princesse Lover » et ne sait pas encore qu’avec le temps ce pseudo deviendra une seconde nature. Malgré une carrière honorable dans le dancehall (elle fait des premières partie de Patra , Tonton David…) sa voix d’ange porte plus loin que dans les sound systems.



                   Rapidement on propose à Princesse Lover de participer à des compilations et surtout des concerts de zouk. Même si elle se sent des affinités avec cette musique, le deuxième amour de la jeune Nicole après le dancehall est le R&B. Ainsi en 1997, la martiniquaise intègre l’école de Variété Alice Dona et deux ans plus tard elle rencontre Fabrice Nataf qui lui fait enregistrer « La Chanson de Pocahontas ». Malheureusement en 1999 la métropole n’est pas encore prête pour du R&B. C’est finalement deux titres de zouk qui vont lancer sa carrière. « Je sais » son duo avec Perle Lama sorti en 2002 aura d’excellents retours. L’année suivante Princesse Lover sort son premier album solo « Juste moi Part 1 » avec le fameux « Mon soleil ». C’est un carton monumental !

     

                  « Tous mes rêves » son nouvel album est le fruit de cette vie dévouée à la musique,l’immense expérience de Princess Lover se retrouve sur les seize pistes. D’abord, sa voix doucement sucrée est un enchantement ou elle y mêle une interprétation pleine de sincérité. Ensuite une écriture simple (mais jamais simpliste) et efficace. Enfin, des mélodies accrocheuses. Cet éclectisme autorise Princess Lover à emmener le zouk encore plus loin ,enrichit de riffs de guitares, de reggae et même de musique africaine comme dans le titre avec Mokobe du 113 et le zaïrois Faly Ipupa.

     

     

     

    Je vous propose de découvrir Princess Lover, à travers son clip intitulé "Mon soleil" :

     

                                                         

     

     



                   Le fil conducteur de ce deuxième opus est simple : l' amour dans tout ses états. « Quand je chante » confie-t-elle, « je raconte beaucoup de choses que j’ai vécues il n’y a pas plus fort que cela.» Elle propose tout les cas de figure : la déclaration d’amour (Tout ) , la passion (C Comme ), la déception amoureuse ( Tous mes rêves) et même l’amour malsain (Ne t’en fais pas). Selon elle, « on peut avoir de l’amour dans différentes situations ». Cela donne par exemple l’émouvant (Prends moi la main) dédié à son père décédé. « Quand tu ne peux pas te confier », explique-t-elle, « écrire ce que tu ressens permet de s’adresser aux gens comme une lettre ou une conversation.». D’où également la magnifique chanson ( Aujourd’hui ), un cadeau pour son public fidèle qu’elle considère comme sa famille. « Lorsque tu perds un père et un frère tu te rends compte que c’est une famille et c’est très important pour moi. »

                    La jolie martiniquaise s’impose donc par son talent naturel comme l'une des plus belles voix zouk. Depuis toujours elle représente avec passion l’image de son île. Il est donc impossible de résister à cette voix sucrée accompagnée d’une mélodie enivrante sur un rythme de zouk chaloupé qui fait irrémédiablement chavirer.

     


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    Malgré la volonté affichée du gouvernement d'instaurer une continuité territoriale entre l'Hexagone et les Antilles, le prix du transport aérien demeure un obstacle majeur.

     

    C'est 1000 euros, au minimum, que Séverine Cambray devra débourser juste pour aller passer les concours d'entrée des trois écoles supérieures de commerce qu'elle vise. Car cette étudiante lamentinoise de 20 ans habite à près de 8000 kilomètres du lieu où sont convoqués les candidats. "Je suis déjà presque découragée", soupire-t-elle. Séverine n'a pourtant pas le choix. Aux frais d'inscription des concours s'ajoute, dans son cas, la note salée d'un aller-retour Fort-de-France-Paris. D'autant plus salée que certains concours ont lieu à la fin d'août, l'une des périodes les plus chères de l'année sur la liaison transatlantique.

    Si Séverine a de la chance, elle peut espérer trouver un billet aux alentours de 900 euros. Pas donné, mais encore loin du tarif maximal, qui peut frôler... 2000 euros aux alentours des fêtes de fin d'année, du carnaval et, surtout, au début et à la fin des grandes vacances. C'est cette très forte saisonnalité qui explique les écarts de prix si importants: "C'est la loi de l'offre et de la demande, résume, sur le ton de l'évidence, Philippe Lacoste, délégué régional Guadeloupe et Nord Caraïbes d'Air France. La demande est supérieure à l'offre quatre à cinq mois durant l'année; elle est inférieure le reste du temps..." Corsairfly, l'une des trois compagnies régulières assurant la liaison métropole-Antilles, avec Air France et Air Caraïbes, affirme cependant avoir lissé sa grille tarifaire depuis le 1er mai: "Nous utilisons toujours le yield management (plus on réserve tôt, moins on paie cher), mais nous avons simplifié les tarifs, certifie Jérôme Bazin, représentant de Corsairfly en Martinique. Nous appliquons une moyenne sur l'année qui permet de limiter les hausses durant la haute saison."

     

     

    Pour Séverine Cambray, notre étudiante lamentinoise, il ne reste donc qu'une solution: dénicher une aide publique. Jusqu'à l'automne dernier, elle aurait pu bénéficier de l'Aide au voyage aérien. Cette dotation de l'Etat, mise en place en 2004, est versée au conseil régional pour aider à la mobilité des résidents martiniquais. Mais un désaccord entre la préfecture et la région a conduit son président, l'indépendantiste Alfred Marie-Jeanne, à suspendre brutalement le dispositif, en novembre dernier, alors que, en trois ans, plus de 40 000 voyageurs avaient pu bénéficier d'une prise en charge de 30 à 50% de leur billet.

    En Guadeloupe, le même système d'aide existe, via des bons de réduction de 100 à 300 euros, et profite à plus de 20 000 personnes chaque année. A la différence de la Martinique et de la Réunion, il est encore en service, mais il n'est pas exempt de critiques: "La dotation de continuité territoriale que nous verse l'Etat est de 6 millions d'euros, c'est ahurissant de mesquinerie", lâche Victorin Lurel, président (PS) du conseil régional. Et les évolutions de ces dispositifs prévues dans le projet de loi-programme inquiètent beaucoup...

    En attendant que le différend avec l'Etat soit réglé, Séverine peut encore tabler sur le "passeport mobilité", une aide, créée en 2002, qui ouvre le droit à un aller-retour annuel pour les étudiants ultramarins. Encore faut-il répondre à des critères d'éligibilité précis pour en bénéficier, comme la preuve que la filière convoitée n'existe pas dans sa région d'origine. Dans le cas contraire, Séverine n'a plus qu'à tabler sur la solidarité familiale. Difficile pour cette élève boursière, comme pour de nombreux Antillais, pour qui un aller-retour en métropole reste péniblement accessible.

     

     

     

    A l'inverse, en basse saison, le billet d'avion proposé par la compagnie s'élève dorénavant à 700 euros. En période de promotion, les prix tombent encore plus bas: "Nous pouvons proposer des vols à 400 euros, renchérit Serge Tsygalnitzky, directeur général d'Air Caraïbes. Mais c'est parce que nous faisons nos marges pendant les mois de pointe que nous y parvenons." De son côté, Philippe Lacoste, chez Air France, annonce des billets jusqu'à 355 euros en période creuse: "A ce prix-là, pour 14 000 kilomètres, on ne peut pas dire que ce soit cher!"

    Pour diminuer les prix -comme pour développer l'aéroport de Fort-de-France qu'il gère- Frantz Thodiard, directeur de la concession aéroportuaire à la chambre de commerce et d'industrie de la Martinique (CCIM), préfère tabler sur une hausse du trafic plutôt que sur un hypothétique étalement des congés. Pour cette année, toutefois, c'est mal parti. Le trafic passager transatlantique est en baisse de 2,7% depuis le début de l'année, alors qu'il était en hausse de 3,7% en 2007. "Pour attirer plus de touristes, il faut des moyens et une volonté politique, plaide Frantz Thodiard. Nous sommes loin du compte en Martinique, contrairement à la Guadeloupe, qui enregistre une nette hausse de son trafic national, ou à la Réunion, qui a réussi à récupérer les 15% de chute de l'après-chikungunya."

    Les évolutions du dispositif aérien inquiètent les domiens.Si les chambres de commerce ne décident pas de la politique touristique des Antilles, elles pourraient en revanche intervenir directement sur le montant des taxes appliquées sur chaque billet. Elles représentent, par exemple, plus du tiers du prix d'un aller-retour Martinique-Paris en classe économique, soit plus de 260 euros. "Mais la part qui nous revient n'est que de 3,1%, se défend Frantz Thodiard. Si nous faisions un effort, le résultat serait à peine perceptible pour le passager."

    En fait, aujourd'hui, ce sont les surcharges de carburant et le coût de la sécurité qui alourdissent considérablement la facture. Et, pour ces deux postes, les perspectives d'avenir ne poussent guerre à l'optimisme. "Tous nos efforts sur les tarifs sont masqués par la hausse du prix du pétrole, regrette Serge Tsygalnitzky. Chez Air Caraïbes, la surcharge de carburant est passée de 30 à 50 millions d'euros entre 2006 et 2007!"

     


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                                Pâques : une grande fête chrétienne aux Antilles, qui se célèbre d'abord à l'église.Après la Messe, place aux festivités! Elles sont caractérisées par les sorties en famille, au bord de la mer et les très bons plats!

     
       
                              Si l'on doit citer deux bons plats, ce serait sans aucun doute, le matoutou ou matété de crabes et le crabe farci, que l'on déguste sur la plage, accompagnés de riz, de haricots rouges ou encore de dombrés !
     
     
                                                                   
     
           
                                                                                                                                                  
                           Je vais vous parler de la tradition de Pâques aux Antilles et plus particulièrement à la Martinique.
     
                Autrefois, le samedi saint dit le samedi "Gloria", au réveil des cloches, une foule de gens se jetait à l'eau et chacun arrosait sa maison, afin d'avoir de la chance le reste de l'année.
     
     
                Le lundi de Pâques est la journée de réjouissance par excellence.On se rend à la plage en famille, ou à la rivière pour se baigner, jouer de la musique, s'amuser et déguster punchs, salades de concombres, accras, tomates et oeufs durs, chiquetailles de morue, féroces et surtout le matoutou de crabes (voir la recette dans ma rubriques "cocktails et plats typiques des îles".
     
     
     
     
                                                     
     
     
     
               
                 A cette occasion, RFO organise comme chaque année, sur une des plages de l'île choisie préalablement, le concours du crabe d'or, avec podium et animations diverses.
     
     
                Ce concours rassemble le gratin des meilleurs cuisiniers et cuisinières de l'île, en ce qui concerne la préparation du matoutou de crabes.
     
                Dans l'optique de ce concours, le jury composé de professionnels de la dégustation "les veinards", élisent la meilleure recette de matoutou de crabes et surtout le ou la gagnante se voit décerner le crabe d'or de l'année , à savoir une belle broche en or, représentant un crabe bien sûr!          
     
                        
     
                         Cette facette de la tradition de Pâques en Martinique me permet, par la même occasion de souhaiter sincèrement à tous les internautes, en particulier certains internautes qui me sont chers ( ils et elles se reconnaîtront) :
     
     
     
     
     
     
                           Une Bonne Fête de Pâques !   
     
     
     
     
     
     
                    Profitez-bien de ces bons moments en famille et n'oubliez pas que la Vie ne vaut d'être vécu sans Amour !
     
     
     
     
     
     
                        Et comme disait mon père,à cette période,lorsque j'étais plus jeune,une expression créole,que j'adore et qui résume en fait,la tradition pascale aux Antilles : "Lindi,nou kaï bôd lanmè" (lundi,on va à la plage) !!! 

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                            Recette du crabe farci,préparation pour 6 personnes :
     
     
     
        INGREDIENTS :
     
      * 6 crabes (crabes de terre de préférence comme aux Antilles,sinon les autres variétés de crabes s'agrémentent aussi à cette recette)
      * 1 carotte
      * 6 cl d'huile
      * 150 gr de mie de pain
      * 1 verre de lait
      * 200 gr de lard
      * 4 pieds de cive ou 5 oignons
      * 3 gousses d'ail
      * 2 échalotes
      * 3 tomates
      * 1 citron vert
      * Thym,persil et piment
      * 4 clous de girofle
      * 4 feuilles de bois d'inde
      * Chapelure
      * 2 cuillères de poudre de colombo
     
     
       PREPARATION :
     
     
      * Brossez et lavez les crabes
      * Les faire cuire durant une quinzaine de minutes dans un fait-tout,avec la carotte,un peu de persil,le thym et l'oignon,les clous de girofle.Ensuite,décortiquez les crabes,en récupérant la chair
    des pinces,des pattes et des plastrons.Otez les cartilages et émiettez la chair et la réserver
      * Préchauffez le four à 180°C (th.6)
      * Hâchez finement le lard,l'ail,les échalotes,les cives,le piment,quelques brins de persil,ajoutez-y la poudre de colombo diluée dans un peu d'eau et faites revenir tout le mélange dans une cocotte
      * Ajoutez-y la chair de crabe et faire dorer la préparation
    pendant 15 minutes à feu vif
      * Ajoutez-y ensuite la mie de pain mixée et trempée dans le lait
      * Arrosez la préparation d'un jus de citron vert
     (on peut aussi parfumer la préparation d'un peu de vin ou de rhum vieux)
      * Remplir les carapaces de crabes avec cette farce
      * Saupoudrez les carapaces de chapelure et enfournez 5 à 10
    minutes
      * Servir chaud.
     
     
       ASTUCES :
     
      * Servir de préférence avec du riz,la recette s'agrémente également avec des haricots rouges ou du dombré.
      * Attention!Ce plat est très relevé!Dosez les épices en fonction de vos goûts!                               
                                            
     
     
     
                         
                                     Recettes du Matété ou matoutou de crabes
     
                                 
     
     
                     Recette pour 6 personnes,préparation 30 minutes,cuisson 50 minutes :
     
     
        INGREDIENTS :
     
      * 500 gr de riz blanc
      * 10 crabes nettoyés
      * 1 cuillerée à soupe de cumin en grain
      * 1 petite boîte de tomates pelées
      * 2 citrons
      * 2 oignons
      * 1 piment
      * 1 bouquet garni
      * 6 clous de girofle
      * 3 gousses d'ail
      * 2 feuilles de bois d'inde
      * 2 feuilles de laurier
      * Huile,sel et poivre
        * 2 cuillères de poudre de colombo
     
       PREPARATION :
     
      * Lavez et brossez les crabes
      * Séparez les carapaces des pattes.Gardez la graisse (partie marron ou jaune qui reste à l'intérieur)
      * Séparez les pattes en deux,coupez les griffes et cassez les pinces,afin que l'assaisonnement y pénètre.Faire macérer dans du jus de citron et du sel
      * Faire revenir dans l'huile,l'oignon hâché finement,le cumin,la graisse de crabe et le crabe pendant une dizaine de minutes
      * Ajoutez les tomates coupées en dés,les épices et l'ail hachés.Salez et poivrez.Rajoutez 1/2 litre d'eau et la poudre de colombo,afin de faire une sauce,laissez mijoter environ 20 minutes
      * Enlevez les crabes de la sauce
      * Rajoutez le riz et compléter le niveau d'eau.Laisse cuire environ 25 minutes
      * Une fois le riz cuit,rajoutez le crabe et la sauce.Mélangez bien
      * Servir bien chaud
     
     
       ASTUCES :
     
      * Le matété de crabes se déguste avec du rhum bien sûr,un vin blanc sec ou à défaut un rosé Côtes-Du-Rhône par exemple.
                                                                                                        
                                                                                             Sur ce, bon appétit!

     

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                                                 Je vous propose de découvrir ce soir,une compétion sportive unique au monde,à savoir le Tour de la Martinique des Yoles rondes,qui en est à sa 23ème édition cette année.

     

                                 Les yoles rondes sont des embarcations endémiques de la Martinique.A l'origine,les pêcheurs martiniquais utilisaient le gommier(sorte de pirogue creusée dans un tronc de gommier).Mais à force d'exploitation,les gommiers ont disparu de l'île et il a fallu trouver une autre solution.

     

                                  La yole martiniquaise est le fruit de l'imagination d'un charpentier franciscain (de la commune du François),qui s'inspira du gommier.Les yoles rondes martiniquaises existent donc depuis les années 40.Elles sont fabriquées exclusivement en bois massif et mesurent au maximum 10.5 mètres.  

      

                                                
     
     
                                       
                                Cette année le Tour qui en était à sa 23ème édition s'est déroulé en 7 étapes du 29 juillet au 5 août,faisant le tour de l'île.La manifestation sportive est un des temps forts de l'été en Martinique.Tous les martiniquais suivent la course.Il est même possible de suivre la course dans des bâteaux suiveurs et également en direct sur le net.
     
         

     

     

                             Le terme de yole,vient du norvégien "jol" (canot).Dès 1713 dans le language français,il désigne une embarcation étroite,effilée,légère et très rapide,de faible tirant d'eau,généralement mue par plusieurs rameurs et surtout utilisée dans les compétitions.Aux Antilles,la yole dotée de voiles,a d'abord été utilisée,notamment sur la côte Est de la Martinique,par les pêcheurs,en remplacement du gommier.

     

                                                        

     

     

                            De construction plus complexe que le gommier (élaboré à partir d'un simple tronc d'arbre évidé),la yole ronde a donné très tôt naissance à des compétitions sportives,qui d'abord,limitées à quelques bourgs et ne mettant en lice que quelques pêcheurs professionnels lors des fêtes patronales,sont devenues depuis quelques années,l'affaire de toutes les communes côtières martiniquaises.

     

                   Les courses de yoles,promues en quelque sorte "sport national",mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes sponsorisées par des communes ou des marques commerciales.La compétition la plus importante,le tour de l'île,suscitant l'intérêt d'un large public sensibilisé à la voile par les courses régulières toute l'année,est l'un des attraits touristiques de l'île.

     

                                                  
             Chabine et Maeva sur le Malécon
              lors de la dernière étape du Tour 2007
     

     

     

                   Cet engouement n'a pas manqué d'influer sur la conception des yoles elles-mêmes.Construites désormais avec les bois les plus résistants et les plus précieux (angélique,teck ou grignon de Guyane pour le fond et le bordé,poirier du pays pour les membrures),dotée d'une ou deux voiles (pour la misaine ou misaine et grande voile),elles font l'objet comme les navires des compétiteurs transatlantiques,de constantes améliorations technologiques,qui jointes aux qualités physiques et au savoir-faire des équipages,leur permettent des performances surprenantes.D'où les noms parfois pittoresques qui leur sont donnés (boeing,cyclone,ariane,électron,tornade,etc...).

     

                 La première édition du Tour de la Martinique des yoles rondes a eu lieu en 1985 sous l'impulsion de Monsieur Georges Brival.A cette époque,8 équipages déployaient leurs voiles et leur savoir-faire sur un parcours de 110 miles nautiques.La commune de l'extrême sude de l'île,à savoir Sainte-Anne,était au coeur de l'événement.

     

     

     

    Quelques noms de yoles rondes qui ont marqué le Tour depuis sa création :

     

     

    * Sisal Martinique (équipage du Robert,patron Frantz Ferjule,vainqueur en 91)

    * Martinique Chanflor (équipage du Robert,patron Frantz Ferjule,en 88)

    *  Rosette (équipage du François,patron Charles Exilie en 92,Georges-Henry Lagier,à partir de 96,vainqueur en 92,94,96,97,99,00,04,05)

    * Ho-Hio-Hen (équipage du François,patron Joseph Mas dit Aton Mas,en 93,95,98)

    * Bugdet (équipage du Robert,patron Félix Mérine,vainqueur en 90)

    * Monoprix (équipage de Saint-Anne,patron Désiré Lamon,vainqueur en 85)

    * UFR Géant,ma yole préférée! (équipage du Robert,patron Félix Mérine,vainqueur en 01,02,03,06,07)


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