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                            Un accord a été signé dans la nuit de jeudi à vendredi en Guadeloupe pour une augmentation salariale, concernant pour l'instant une minorité des salariés en raison de l'absence de plusieurs organisations patronales aux négociations, dont le Medef.

                            Le leader du LKP en Guadeloupe, Elie Domota, a affirmé qu'il s'agissait là "d'un premier pas". Il n'a pas appelé à la fin de la grève générale, donnant rendez-vous à ses militants vendredi pour la "poursuite des négociations" sur d'autres revendications.

                           Max Evariste de Force Ouvrière, autre leader du LKP, s'est montré plus optimiste sur la sortie de crise. "Logiquement, ça devrait déboucher sur une reprise du travail assez rapidement parce qu'il nous reste d'autres points à voir".

                          Elie Domota compte saisir lundi le ministère du Travail sur l'accord salarial. "Il y a plus de 45.000 personnes qui vont toucher 200 euros" avec l'extension à toutes les organisations patronales "qu'aucune disposition juridique ne peut empêcher", a-t-il dit.

                         "C'est un accord qui vaut son pesant d'or", a-t-il également affirmé, le document ayant été paraphé par le préfet Nicolas Desforges et les deux émissaires du gouvernement.

                          Le Medef, qui revendique 3.000 adhérents, et sept autres organisations patronales ont refusé de rejoindre la table des négociations en raison d'un "climat d'intimidation et de violences".

                         Si l'accord "est une avancée", il a une "base étroite" et "il faut l'élargir", car "toutes les organisations patronales ne l'ont pas signé", a dit le préfet Nicolas Desforges à l'issue d'une nouvelle journée marathon de près de huit heures.

                         "Pour le moment il ne concerne que 15 à 17.000 salariés sur 85.000 salariés" du privé, a-t-il précisé. Il a annoncé que les médiateurs du gouvernement s'emploieront vendredi à rallier les organisations patronales absentes, dont l'hôtellerie, l'artisanat et le BTP."Théoriquement", a dit le Préfet, l'accord est applicable au 1er mars.

                          Mais, selon des sources proches du dossier, si le ministère du travail entérine l'accord mais que les organisations patronales non signataires "très largement majoritaires" persistent à le rejeter, ces dernières pourraient saisir la juridiction administrative.

                         L'accord régional interprofessionnel" baptisé Jacques Bino", du nom du syndicaliste tué par balle la semaine dernière, prévoit que les salariés percevant jusqu'à 1,4 fois le Smic toucheront 200 euros d'augmentation.

                        Entre 1,4 et 1,6 fois le Smic, ce sera "au minimum 6%" de hausse. Au delà de 1,6 fois le salaire minimum, une augmentation "d'un minimum de 3%" est prévue, a précisé M. Domota.

                        Pour les bas salaires, la première année l'Etat mettra 100 euros sur les 200 prévus, 50 euros provenant des collectivités territoriales (conseil général et conseil régional) et 50 euros des entreprises. Dans trois ans, ces dernières devront prendre la totalité à leur charge.

     


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                     Durant toute la journée du mercredi 25 février, Fort-de-France a fait le tour des dégâts occasionnés par les premières scènes de violences dans la nuit de mardi à mercredi.Et dans la nuit de mercredi à jeudi, la tension est remontée d'un cran.

                  Entre 23 heures et 4 heures du matin, les rues de Fort-de-France ont flambé. Barrages incendiés, feux de poubelles, les premiers signes de tension ont commencé, à mesure que l'impatience autour des négociations augmentait. Les abords de la Préfecture, au coeur des tractations, ont été le théâtre des premiers affrontements entre forces de l'ordre et les agitateurs venus se mêler aux manifestants. Les gaz lacrymogènes ont commencé à fuser.


                  C'est alors qu'a débuté un véritable jeu de course-poursuite avec les gendarmes mobiles dans le centre-ville. Trois tirs au calibre 12 ont visé les forces de l'ordre, sans faire de blessés. Du côté des fauteurs de troubles, aucun blessé n'a pour l'instant été recensé.

                  En ordre dispersé au début, les bandes de pilleurs se sont ensuite réparties en petits groupes de deux-roues. Selon plusieurs témoins, ils attaquaient de manière simultanée des cibles prédéfinies, attendant que les forces de l'ordre se déplacent pour donner l'assaut sur les magasins.

                  Les forces de l'ordre ont progressivement bloqué tous les accès au centre-ville, toujours armés de gaz lacrymogènes. Les points chauds se sont alors concentrés en périphérie proche, Terres Sainville et Sainte-Thérèse. Dans le quartier Haut du port, situé entre le boulevard Général de Gaulle en feu et la sortie de ville, les habitants délogés par les gaz ont dû quitter leurs logements en pleine nuit.

                  À l’issue de ces affrontements, le parquet a recensé 27 gardes-à-vue, parmi lesquelles deux mineurs. Le plus âgé des interpellés est âgé de 66 ans. "Il ne s'agit pas forcément de personnes ayant un passé judiciaire", indique le parquet. Quatorze personnes seront déferrées aujourd'hui, puis présentées en comparution immédiate. Environ la moitié comparaîtront pour vol et tentative de vol avec effraction et en réunion, l'autre pour violences avec armes contre des agents de la force publique.

     

                    *  Un bilan matériel lourd


                   En plus de Casino au centre-ville et Guy Vieules à Cluny, les deux moyennes surfaces pillées dans la nuit de mardi à mercredi, une vingtaine de petits commerces des Terres sainville et de Sainte-Thérèse ont été vandalisés et saccagés. Bijouterie, boutique de pièces détachées, de deux-roues… Un commerçant dont le coffre-fort a été volé chiffrerait le montant de son préjudice à 500 000 euros.

                  Le mobilier de la ville a lui aussi été sévèrement touché, a indiqué le maire Serge Letchimy lors de sa conférence de presse : armoires d'éclairage public, feux tricolores et panneaux de signalisation, plaques dégoûts ôtées ont contribué à rendre la ville méconnaissable au lendemain des violences urbaines. Sans compter les très nombreux véhicules endommagés ou brûlés sur la voie publique.

                  Toute la journée d'hier, une trentaine d'agents municipaux sont intervenus pour rétablir une situation plus normale. Des opérations de nettoyage avec les agents de la Seen ont également permis aux rues de retrouver leur visage habituel.
                  

                 Cinq heures après le début des violences de la nuit de mercredi à jeudi, Fort-de-France n'avait toujours pas retrouvé le calme à 2H30 (7H30 à Paris).

                Après une relative accalmie, les jeunes casseurs se sont déployés à la sortie nord de la ville où une voiture a explosé après avoir été incendiée. Selon un témoignage diffusé sur RCI, l'immeuble abritant les locaux de la Sacem a été particulièrement visé et notamment un cybercafé. Situé au rez-de-chaussée, le "Cyberdéliss" connu des internautes foyalais a été saccagé avant d'être incendié.

                 

                Selon ce responsable, les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations. L'accès au centre ville de Fort-de-France était rendu très difficile en raison de certains barrages érigés par les casseurs et des controles de police.

                Plusieurs témoignages recueillis sur les ondes de RCI ont fait état de groupes de jeunes armés, braquant des automobilistes à l'aide de fusil à pompe ou à canon scié, avant de leur voler leur voiture.

               Un caméraman de presse a raconté à l'AFP avoir été entouré par une trentaine de jeunes à moto qui s'apprêtaient à dévaliser un magasin de matériel hifi déjà visité dans la nuit de mardi à mercredi. Ce cameraman a ajouté s'être trouvé nez à nez avec un adolescent d'à peine 15 ans lui intimant l'ordre de quitter les lieux au plus vite.

     

     

      Sources : AFP et France-Antilles

     


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                      Le ton monte aux Antilles françaises après près de quatre semaines de grève générale contre la vie chère, alors que les négociations sont dans l'impasse et que le gouvernement a promis de faire respecter l'Etat de droit.

                      En Guadeloupe, où a été lancé il y a près d'un mois le mouvement de grève générale, des milliers de manifestants - 9.000 selon la police, 50.000 selon les organisateurs - ont défilé samedi soir (heure locale), dénonçant le choix de la "répression" et l'emprise de la minorité blanche sur l'économie locale.

                      "La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe, c'est pas à eux", ont-il scandé, visant les "békés", minorité blanche descendant des colons, et "les gros" propriétaires et entrepreneurs.

                     Elie Domota, porte-parole du "collectif contre l'exploitation" (LKP), à l'origine de la mobilisation, a accusé les autorités d'appeler à la "répression".

                     Tout en assurant que l'Etat aiderait les économies des départements d'outre-mer à "amener des réponses sociales", le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo a assuré samedi que le gouvernement serait "très rigoureux pour faire respecter l'état de droit".

     

     

                     "Aujourd'hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu'aux dents, l'Etat français a choisi sa voie naturelle: celle de tuer les Guadeloupéens comme d'habitude", a affirmé Elie Domota.

                    La manifestation avait été organisée symboliquement au Moule, une petite commune côtière qui a été le lieu d'une répression sanglante des planteurs de canne à sucre il y a 57 ans, jour pour jour. Quatre ouvriers y avaient été tués par les forces de l'ordre en 1952, lors d'une manifestation pour réclamer une augmentation de leurs revenus.

     

                    La Guadeloupe, où s'est déclenché le mouvement de grève contre la vie chère, est paralysée depuis le 20 janvier. Le mouvement a ensuite gagné la Martinique, une autre île des Antilles françaises et a commencé de se propager à la Réunion (Océan indien). Le bras de fer se durcit, malgré l'appel d'élus locaux socialistes à un assouplissement.

     

     

     

                    Les autorités ont réquisitionné des dizaines de stations-service pour faire reprendre en Guadeloupe la distribution d'essence, et fait rouvrir samedi un hypermarché sous la protection des forces de l'ordre.

                    La députée (Parti radical de gauche) de la Guyane française, Christiane Taubira, qui participait à la manifestation, a dénoncé un système de "castes". En Guadeloupe, "on frôle l'apartheid social", avec un système où "une caste détient le pouvoir économique et en abuse", a-t-elle affirmé dans un entretien au Journal du Dimanche.

                    En Guadeloupe, comme en Martinique, ce sont toujours quelques familles blanches, descendantes des colons et esclavagistes, qui contrôlent la majeure partie de l'économie.

     

                    Les négociations menées en Guadeloupe par Yves Jégo ont été rompues cette semaine, après le refus de Paris d'assurer par des exonérations de charges une hausse des bas salaires de 200 euros, que réclament les grévistes ainsi que la baisse de prix des biens de première nécessité. Le gouvernement a renvoyé cette question à des négociations entre partenaires sociaux.

                   Le président Nicolas Sarkozy s'est exprimé vendredi pour la première fois sur ce conflit, annonçant la mise en place d'un conseil interministériel chargé de faire des propositions sur la rénovation de la politique de l'Etat en Outre-mer.

        Sources :  infos et photographies AFP

      


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    Ton sourire est mon soleil..
    Ta tendresse est merveille...
    Tu es la lumière qui m'illumine,
    Une étoile qui me fascine...

    Contre toi, je suis libéré...
    Dans tes bras, j'aime m'envoler...
    Avoir l'impression d'avoir des ailes,
    La sensation de toucher le ciel...

    Il y a chaque jour des temps magiques,
    Des instants romantiques...
    Des périodes difficiles...
    Des chagrins, des moments fragiles...

    Mais voilà,depuis neuf ans,un petit bout de chemin,
    Que nous avançons main dans la main...
    Et pour la Saint Valentin, fête des amoureux,
    Ma plume t'écrit ces mots heureux...

    Jardinons notre amour avec tendresse...
    Pour que notre relation jamais ne cesse...

     

    Très Joyeuse Saint Valentin ma CHABINE Chérie!

     

           

                                                                       Ton petit COULI qui t'adore tant!

     


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