Le relief accidenté et riche en rivière du nord de la Martinique offre de nombreux itinéraires de canyoning. Le jeu consiste à descendre une rivière (de préférence dans un canyon, d'où le nom), sauter dans les vasques et parfois, franchir une cascade au rappel. Très amusant et rafraîchissant. Certains parcours, vraiment faciles, sont accessibles à tous. D'autres, plus techniques et plus physiques, s'adressent aux pratiquants confirmés.

    Les parcours dans le massif des Pitons du Carbet :

Abaslon (3 Heures) :
Un très bon circuit pour découvrir le canyoning. L'arrivée sur site est rapide, moins de 15 mn à pieds, puis un rappel et à vous les sauts dans les vasques d'eau fraîche.

L'Alma (9 Heures) :
Sans doute le plus beau parcours des Pitons du Carbet. Une marche de deux heures avant de commencer les rappels, une vingtaine quand même, au milieu d'une végétation magnifique. Bonne condition physique et bonne technique nécessaires.

Petite Rivière Claire (6 Heures) :
Très beau parcours accessible aux débutants. Un parcours d'approche au milieu de la forêt et des jardins créoles, puis une succession de 8 rappels. A l'arrivée, une belle vasque pour sauter.

Rivière Dumauzé (8 Heures) :
Attention, parcours très physique et technique. Le parcours commence au sommet du Piton Dumauzé (995 m) et impose une marche difficile de 2 heures avant d'atteindre le site. 12 rappels et de belles cascades.

Rivière Mitan (4 Heures) :
Un autre très bon parcours d'initiation. La descente très variée permet de se familiariser avec de nombreuses techniques de canyoning.

Saut du Gendarme (3 Heures) :
Un autre parcours accessibles aux débutants et dont l'approche est assez courte (15 mn). Puis une série de 6 rappels et de sauts.

  Les parcours dans le massif de la montagne Pelée :

Grande Rivière (13 Heures) :
Un des plus longs canyons de la Martinique. Départ du 1er refuge de la montagne Pelée pour rejoindre Grand-Rivière. Parcours technique et physique. 17 rappels et une verticale de 100m.

La Patte du Tigre (6 Heures) :
Une cascade de 60 m à descendre et 5 autres rappels sur ce parcours débutant en contrebas du plateau des Palmistes. Bonne technique nécessaire, et météo à suivre de près.

Rivière Céron (9 Heures) :
Un beau canyon assez technique commençant au Piton Marcel. Une succession de 8 rappels, dont certains le long de belles cascades et 9 sauts. Attention à la météo, les risques de crues sont importants.

Rivière Claire (9 Heures) :
Très beau parcours nécessitant une bonne condition physique et une bonne technique. Départ de la Charmeuse pour rejoindre le site (alt 990m) avant d'enchaîner plus d'une vingtaine de rappels.

Rivière La Chapelle (12 Heures) :
Attention, parcours très physique et technique. 3 heures de marche pour rejoindre le site avant de descendre les belles cascades de la rivière la Chapelle. 28 rappels.

             Un hommage de la Nation sera rendu au Panthéon au grand poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire, décédé en 2008 et une inscription portant son nom sera scellée en ce lieu, indique un décret paru jeudi au Journal officiel.

             La cérémonie aura lieu le 6 avril, indique par ailleurs l'Elysée dans un communiqué.

             En janvier, lors de la visite en Martinique de Nicolas Sarkozy, la présidence avait annoncé l'organisation de cet hommage national, au cours duquel une plaque à la mémoire de l'intellectuel et homme politique sera scellée au Panthéon, "marquant ainsi la reconnaissance de la France dans son ensemble".

           "Cette cérémonie avait été convenue avec la famille d'Aimé Césaire lors d'un entretien avec le chef de l'Etat", précise encore l'Elysée.

            Le corps d'Aimé Césaire restera, conformément à sa volonté, en Martinique, terre "qu'il a si bien incarnée pendant plus d'un demi-siècle", ajoutait le texte.

           Chantre de la négritude et militant contre la colonisation, Aimé Césaire est mort le 17 avril 2008 à l'âge de 94 ans. Nicolas Sarkozy, qui avait entretenu des relations parfois délicates avec le poète martiniquais, avait présidé quatre jours plus tard ses obsèques nationales à Fort-de-France.

           2011 est l'année de l'Outre-mer.

            Deux mouvements distincts agitent en ce moment la Martinique et n'ont de commun que le secteur des transports : les chauffeurs de camions-bennes bloquent des entreprises de BTP pour concurrence déloyale et les chauffeurs de camions-citernes sont en discussion avec leur patron pour des augmentations de salaires.

            L'un préoccupe plus la population que l'autre. Il n'est pas question de grève chez les transporteurs de carburants mais de simples négociations et déjà les files s'allongent dans les stations-essence de Martinique. Les chauffeurs demandent une augmentation d'1€ du taux horaire, les patrons restaient jeudi campés sur 34 centimes.

            Du côté des transporteurs de matériaux, la mobilisation entamée lundi matin se poursuit. Les chauffeurs de camions à bennes veulent obtenir une régulation des tarifs du transport pour que les grosses entreprises de BTP cessent l'utilisation de leur semi-remorque. Le mouvement de blocage des cimenteries et centrales à béton se poursuit donc sur l'ensemble de l'île.

            Une timide reprise qui ne permet pas de renouer avec le niveau d'avant-crise a été constatée en Outre-mer en 2010, selon le nouveau directeur des instituts d'émission d'outre-mer (IEOM et IEDOM) Nicolas de Seze.

             Rapport pessimiste de l'IEDOM pour l'année 2010 en outre-mer, et notamment aux Antilles et en Guyane.

             La hausse des prix a été globalement contenue même s'il y a eu des disparités notables (3,3% en moyenne annuelle en Guadeloupe), rapporte-t-il.
Le marché du travail reste mal orienté, ajoute-t-il.
            Globalement, l'investissement peine à repartir en outre-mer, les prévisions des entreprises demeurant moroses voire pessimistes.

            Lueur d'espoir: le tourisme a connu un certain redressement en fin d'année 2010 et le taux de réservation pour le premier semestre 2011 a été dopé par la campagne de promotion lancée sur le marché nord-américain. Mais le secteur souffre conclue le rapport.