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    Dans le cadre de la nouvelle campagne internationale de forage océanique (ODP), des chercheurs français et japonais vont entamer des recherches sous-marines dans les Petites Antilles.

    Prévue du 3 mars au 17 avril, ces explorations serviront à évaluer les risques associés aux instabilités de flanc de volcan, susceptibles de provoquer des tsunamis. L’équipe sera co-dirigée par Anne Le Friant, chercheur au CNRS et à l’Institut de physique du Globe de Paris et par Ozamu Ishizuka du Geological Survey of Japan. Pour mener leur projet à bien le groupe procèdera à une dizaine de forages, de 130 à 500 mètres de profondeur dans les sites de Montserrat, la Martinique et la Dominique. Composée de nombreux volcans dont douze actifs lors des 10 000 dernières années, les éruptions de l’arc des Petites Antilles sont pour la plupart explosives et génèrent des risques importants. Les raz-de-marée sont la cause principale des avalanches de magma qui arrivent en mer.

    D’après le CNRS " les scientifiques ont montré précédemment qu’au moins 52 instabilités de flanc s’étaient produites sur les volcans des Petites Antilles, dont au moins 15 durant les 12.000 dernières années". Les forages et les carottages mis en place dans les fonds marins serviront en premier lieu à prévenir des catastrophes naturelles. C’est également une véritable aubaine pour les scientifiques, les recherches permettront de mieux comprendre les processus en action dans les avalanches de débris et la dispersion des dépôts en milieu océanique.


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    Une étude de l’Insee s’est intéressée aux quelques 365 000 ultramarins originaires des départements d’Outre-mer et à leurs conditions de vie.

    Les natifs des Dom sont toujours aussi nombreux à s’installer dans l’Hexagone. En 2008, ils étaient 364 800 à y vivre, soit deux fois plus qu’en 1975. En Ile-de-France pour les Antillais, et dans le sud de la France pour les Réunionnais. " Historiquement, la migration des Antillais répondait avant tout à un besoin en personnel des administrations et des services de santé, très implantés en région parisienne. À cette demande forte de main-d’œuvre a répondu une offre large de logements sociaux : dans la région parisienne, la moitié des ménages antillais vivent en HLM", notent Sarah Abdouni et Edouard Fabre, de la direction régionale de La Réunion – Mayotte.
    Avec 117 000 Martiniquais et 115 400 Guadeloupéens installés sur le territoire métropolitain, les Antillais sont les plus nombreux notent les auteurs de l’étude. On dénombre également 108 000 Réunionnais et 24 400 Guyanais dans l’Hexagone.

    L’enquête s’est également penchée sur le mode de vie de ces Ultramarins : "les natifs des Dom vivent plus souvent en couple dans l’Hexagone". Quarante-trois pour cent des Réunionnais y vivent en couple, souvent avec enfants. Par ailleurs, les familles monoparentales sont, comme pour celles natives de l’Hexagone confrontées à de plus grandes difficultés financières, isolement et souffrent de l’absence de soutien familial.

    Sur le plan de l’emploi, on constate que, grâce notamment à une situation économique plus favorable, les Domiens accèdent plus facilement à un emploi dans l’Hexagone, et sont globalement plus diplômés que les résidents des Dom. Ils ne semblent pas souffrir de discrimination liée à leur origine, puisqu’ils sont 63,3% âgés de 15 à 64 ans à travailler dans l’Hexagone, contre 62,3% parmi les originaires de France métropolitaine.


    A noter le fort taux d’emploi chez les Guadeloupéennes et Martiniquaises. "La proportion d’Antillaises ayant un emploi est supérieur de 10 points à celle des Réunionnaises et des métropolitaines, note le rapport. Ce fort taux d’emploi peut être mis en relation avec la monoparentalité plus répandue chez les Antillaises que chez les métropolitaines ou les Réunionnaises." Dix pour cent des Réunionnaises sont femmes au foyer, contre 3% des Antillaises. La moitié des Domiennes qui travaillent sont employées par la fonction publique. Les Domiens eux, sont à 39% des ouvriers.

    L’étude ne s’est que peu intéressée à Mayotte, tout récemment devenue département français d’Outre-mer. En 2008, on dénombrait 12 700 Mahorais dans l’Hexagone ; Parmi eux, 2 700 sont arrivés sur place entre 2003 et 2008. La majorité des Mahorais s’est installée dans le sud de la France, notamment dans la région PACA. Parmi ceux qui vivent en Ile-de-France, 20% sont des familles monoparentales, soit deux fois plus que dans la population native de l’Hexagone.

     

    Infos : la1ère.fr                                                                                                         


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