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                     Durant toute la journée du mercredi 25 février, Fort-de-France a fait le tour des dégâts occasionnés par les premières scènes de violences dans la nuit de mardi à mercredi.Et dans la nuit de mercredi à jeudi, la tension est remontée d'un cran.

                  Entre 23 heures et 4 heures du matin, les rues de Fort-de-France ont flambé. Barrages incendiés, feux de poubelles, les premiers signes de tension ont commencé, à mesure que l'impatience autour des négociations augmentait. Les abords de la Préfecture, au coeur des tractations, ont été le théâtre des premiers affrontements entre forces de l'ordre et les agitateurs venus se mêler aux manifestants. Les gaz lacrymogènes ont commencé à fuser.


                  C'est alors qu'a débuté un véritable jeu de course-poursuite avec les gendarmes mobiles dans le centre-ville. Trois tirs au calibre 12 ont visé les forces de l'ordre, sans faire de blessés. Du côté des fauteurs de troubles, aucun blessé n'a pour l'instant été recensé.

                  En ordre dispersé au début, les bandes de pilleurs se sont ensuite réparties en petits groupes de deux-roues. Selon plusieurs témoins, ils attaquaient de manière simultanée des cibles prédéfinies, attendant que les forces de l'ordre se déplacent pour donner l'assaut sur les magasins.

                  Les forces de l'ordre ont progressivement bloqué tous les accès au centre-ville, toujours armés de gaz lacrymogènes. Les points chauds se sont alors concentrés en périphérie proche, Terres Sainville et Sainte-Thérèse. Dans le quartier Haut du port, situé entre le boulevard Général de Gaulle en feu et la sortie de ville, les habitants délogés par les gaz ont dû quitter leurs logements en pleine nuit.

                  À l’issue de ces affrontements, le parquet a recensé 27 gardes-à-vue, parmi lesquelles deux mineurs. Le plus âgé des interpellés est âgé de 66 ans. "Il ne s'agit pas forcément de personnes ayant un passé judiciaire", indique le parquet. Quatorze personnes seront déferrées aujourd'hui, puis présentées en comparution immédiate. Environ la moitié comparaîtront pour vol et tentative de vol avec effraction et en réunion, l'autre pour violences avec armes contre des agents de la force publique.

     

                    *  Un bilan matériel lourd


                   En plus de Casino au centre-ville et Guy Vieules à Cluny, les deux moyennes surfaces pillées dans la nuit de mardi à mercredi, une vingtaine de petits commerces des Terres sainville et de Sainte-Thérèse ont été vandalisés et saccagés. Bijouterie, boutique de pièces détachées, de deux-roues… Un commerçant dont le coffre-fort a été volé chiffrerait le montant de son préjudice à 500 000 euros.

                  Le mobilier de la ville a lui aussi été sévèrement touché, a indiqué le maire Serge Letchimy lors de sa conférence de presse : armoires d'éclairage public, feux tricolores et panneaux de signalisation, plaques dégoûts ôtées ont contribué à rendre la ville méconnaissable au lendemain des violences urbaines. Sans compter les très nombreux véhicules endommagés ou brûlés sur la voie publique.

                  Toute la journée d'hier, une trentaine d'agents municipaux sont intervenus pour rétablir une situation plus normale. Des opérations de nettoyage avec les agents de la Seen ont également permis aux rues de retrouver leur visage habituel.
                  

                 Cinq heures après le début des violences de la nuit de mercredi à jeudi, Fort-de-France n'avait toujours pas retrouvé le calme à 2H30 (7H30 à Paris).

                Après une relative accalmie, les jeunes casseurs se sont déployés à la sortie nord de la ville où une voiture a explosé après avoir été incendiée. Selon un témoignage diffusé sur RCI, l'immeuble abritant les locaux de la Sacem a été particulièrement visé et notamment un cybercafé. Situé au rez-de-chaussée, le "Cyberdéliss" connu des internautes foyalais a été saccagé avant d'être incendié.

                 

                Selon ce responsable, les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations. L'accès au centre ville de Fort-de-France était rendu très difficile en raison de certains barrages érigés par les casseurs et des controles de police.

                Plusieurs témoignages recueillis sur les ondes de RCI ont fait état de groupes de jeunes armés, braquant des automobilistes à l'aide de fusil à pompe ou à canon scié, avant de leur voler leur voiture.

               Un caméraman de presse a raconté à l'AFP avoir été entouré par une trentaine de jeunes à moto qui s'apprêtaient à dévaliser un magasin de matériel hifi déjà visité dans la nuit de mardi à mercredi. Ce cameraman a ajouté s'être trouvé nez à nez avec un adolescent d'à peine 15 ans lui intimant l'ordre de quitter les lieux au plus vite.

     

     

      Sources : AFP et France-Antilles

     


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                      Le ton monte aux Antilles françaises après près de quatre semaines de grève générale contre la vie chère, alors que les négociations sont dans l'impasse et que le gouvernement a promis de faire respecter l'Etat de droit.

                      En Guadeloupe, où a été lancé il y a près d'un mois le mouvement de grève générale, des milliers de manifestants - 9.000 selon la police, 50.000 selon les organisateurs - ont défilé samedi soir (heure locale), dénonçant le choix de la "répression" et l'emprise de la minorité blanche sur l'économie locale.

                      "La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe, c'est pas à eux", ont-il scandé, visant les "békés", minorité blanche descendant des colons, et "les gros" propriétaires et entrepreneurs.

                     Elie Domota, porte-parole du "collectif contre l'exploitation" (LKP), à l'origine de la mobilisation, a accusé les autorités d'appeler à la "répression".

                     Tout en assurant que l'Etat aiderait les économies des départements d'outre-mer à "amener des réponses sociales", le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo a assuré samedi que le gouvernement serait "très rigoureux pour faire respecter l'état de droit".

     

     

                     "Aujourd'hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu'aux dents, l'Etat français a choisi sa voie naturelle: celle de tuer les Guadeloupéens comme d'habitude", a affirmé Elie Domota.

                    La manifestation avait été organisée symboliquement au Moule, une petite commune côtière qui a été le lieu d'une répression sanglante des planteurs de canne à sucre il y a 57 ans, jour pour jour. Quatre ouvriers y avaient été tués par les forces de l'ordre en 1952, lors d'une manifestation pour réclamer une augmentation de leurs revenus.

     

                    La Guadeloupe, où s'est déclenché le mouvement de grève contre la vie chère, est paralysée depuis le 20 janvier. Le mouvement a ensuite gagné la Martinique, une autre île des Antilles françaises et a commencé de se propager à la Réunion (Océan indien). Le bras de fer se durcit, malgré l'appel d'élus locaux socialistes à un assouplissement.

     

     

     

                    Les autorités ont réquisitionné des dizaines de stations-service pour faire reprendre en Guadeloupe la distribution d'essence, et fait rouvrir samedi un hypermarché sous la protection des forces de l'ordre.

                    La députée (Parti radical de gauche) de la Guyane française, Christiane Taubira, qui participait à la manifestation, a dénoncé un système de "castes". En Guadeloupe, "on frôle l'apartheid social", avec un système où "une caste détient le pouvoir économique et en abuse", a-t-elle affirmé dans un entretien au Journal du Dimanche.

                    En Guadeloupe, comme en Martinique, ce sont toujours quelques familles blanches, descendantes des colons et esclavagistes, qui contrôlent la majeure partie de l'économie.

     

                    Les négociations menées en Guadeloupe par Yves Jégo ont été rompues cette semaine, après le refus de Paris d'assurer par des exonérations de charges une hausse des bas salaires de 200 euros, que réclament les grévistes ainsi que la baisse de prix des biens de première nécessité. Le gouvernement a renvoyé cette question à des négociations entre partenaires sociaux.

                   Le président Nicolas Sarkozy s'est exprimé vendredi pour la première fois sur ce conflit, annonçant la mise en place d'un conseil interministériel chargé de faire des propositions sur la rénovation de la politique de l'Etat en Outre-mer.

        Sources :  infos et photographies AFP

      


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    Malgré la volonté affichée du gouvernement d'instaurer une continuité territoriale entre l'Hexagone et les Antilles, le prix du transport aérien demeure un obstacle majeur.

     

    C'est 1000 euros, au minimum, que Séverine Cambray devra débourser juste pour aller passer les concours d'entrée des trois écoles supérieures de commerce qu'elle vise. Car cette étudiante lamentinoise de 20 ans habite à près de 8000 kilomètres du lieu où sont convoqués les candidats. "Je suis déjà presque découragée", soupire-t-elle. Séverine n'a pourtant pas le choix. Aux frais d'inscription des concours s'ajoute, dans son cas, la note salée d'un aller-retour Fort-de-France-Paris. D'autant plus salée que certains concours ont lieu à la fin d'août, l'une des périodes les plus chères de l'année sur la liaison transatlantique.

    Si Séverine a de la chance, elle peut espérer trouver un billet aux alentours de 900 euros. Pas donné, mais encore loin du tarif maximal, qui peut frôler... 2000 euros aux alentours des fêtes de fin d'année, du carnaval et, surtout, au début et à la fin des grandes vacances. C'est cette très forte saisonnalité qui explique les écarts de prix si importants: "C'est la loi de l'offre et de la demande, résume, sur le ton de l'évidence, Philippe Lacoste, délégué régional Guadeloupe et Nord Caraïbes d'Air France. La demande est supérieure à l'offre quatre à cinq mois durant l'année; elle est inférieure le reste du temps..." Corsairfly, l'une des trois compagnies régulières assurant la liaison métropole-Antilles, avec Air France et Air Caraïbes, affirme cependant avoir lissé sa grille tarifaire depuis le 1er mai: "Nous utilisons toujours le yield management (plus on réserve tôt, moins on paie cher), mais nous avons simplifié les tarifs, certifie Jérôme Bazin, représentant de Corsairfly en Martinique. Nous appliquons une moyenne sur l'année qui permet de limiter les hausses durant la haute saison."

     

     

    Pour Séverine Cambray, notre étudiante lamentinoise, il ne reste donc qu'une solution: dénicher une aide publique. Jusqu'à l'automne dernier, elle aurait pu bénéficier de l'Aide au voyage aérien. Cette dotation de l'Etat, mise en place en 2004, est versée au conseil régional pour aider à la mobilité des résidents martiniquais. Mais un désaccord entre la préfecture et la région a conduit son président, l'indépendantiste Alfred Marie-Jeanne, à suspendre brutalement le dispositif, en novembre dernier, alors que, en trois ans, plus de 40 000 voyageurs avaient pu bénéficier d'une prise en charge de 30 à 50% de leur billet.

    En Guadeloupe, le même système d'aide existe, via des bons de réduction de 100 à 300 euros, et profite à plus de 20 000 personnes chaque année. A la différence de la Martinique et de la Réunion, il est encore en service, mais il n'est pas exempt de critiques: "La dotation de continuité territoriale que nous verse l'Etat est de 6 millions d'euros, c'est ahurissant de mesquinerie", lâche Victorin Lurel, président (PS) du conseil régional. Et les évolutions de ces dispositifs prévues dans le projet de loi-programme inquiètent beaucoup...

    En attendant que le différend avec l'Etat soit réglé, Séverine peut encore tabler sur le "passeport mobilité", une aide, créée en 2002, qui ouvre le droit à un aller-retour annuel pour les étudiants ultramarins. Encore faut-il répondre à des critères d'éligibilité précis pour en bénéficier, comme la preuve que la filière convoitée n'existe pas dans sa région d'origine. Dans le cas contraire, Séverine n'a plus qu'à tabler sur la solidarité familiale. Difficile pour cette élève boursière, comme pour de nombreux Antillais, pour qui un aller-retour en métropole reste péniblement accessible.

     

     

     

    A l'inverse, en basse saison, le billet d'avion proposé par la compagnie s'élève dorénavant à 700 euros. En période de promotion, les prix tombent encore plus bas: "Nous pouvons proposer des vols à 400 euros, renchérit Serge Tsygalnitzky, directeur général d'Air Caraïbes. Mais c'est parce que nous faisons nos marges pendant les mois de pointe que nous y parvenons." De son côté, Philippe Lacoste, chez Air France, annonce des billets jusqu'à 355 euros en période creuse: "A ce prix-là, pour 14 000 kilomètres, on ne peut pas dire que ce soit cher!"

    Pour diminuer les prix -comme pour développer l'aéroport de Fort-de-France qu'il gère- Frantz Thodiard, directeur de la concession aéroportuaire à la chambre de commerce et d'industrie de la Martinique (CCIM), préfère tabler sur une hausse du trafic plutôt que sur un hypothétique étalement des congés. Pour cette année, toutefois, c'est mal parti. Le trafic passager transatlantique est en baisse de 2,7% depuis le début de l'année, alors qu'il était en hausse de 3,7% en 2007. "Pour attirer plus de touristes, il faut des moyens et une volonté politique, plaide Frantz Thodiard. Nous sommes loin du compte en Martinique, contrairement à la Guadeloupe, qui enregistre une nette hausse de son trafic national, ou à la Réunion, qui a réussi à récupérer les 15% de chute de l'après-chikungunya."

    Les évolutions du dispositif aérien inquiètent les domiens.Si les chambres de commerce ne décident pas de la politique touristique des Antilles, elles pourraient en revanche intervenir directement sur le montant des taxes appliquées sur chaque billet. Elles représentent, par exemple, plus du tiers du prix d'un aller-retour Martinique-Paris en classe économique, soit plus de 260 euros. "Mais la part qui nous revient n'est que de 3,1%, se défend Frantz Thodiard. Si nous faisions un effort, le résultat serait à peine perceptible pour le passager."

    En fait, aujourd'hui, ce sont les surcharges de carburant et le coût de la sécurité qui alourdissent considérablement la facture. Et, pour ces deux postes, les perspectives d'avenir ne poussent guerre à l'optimisme. "Tous nos efforts sur les tarifs sont masqués par la hausse du prix du pétrole, regrette Serge Tsygalnitzky. Chez Air Caraïbes, la surcharge de carburant est passée de 30 à 50 millions d'euros entre 2006 et 2007!"

     


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                                                                                           L'Esclavage
                                                      ETCHETO François 1853 - 1889
                                                     Musée des Beaux Arts de PAU 
     
     
                  L'histoire de l'Esclavage en MARTINIQUE                          
     
       Quelques dates :
     
    *  1635 : colonisation de la MARTINIQUE par Pierre Belain d'Esnambuc,ancien corsaire normand,envoyé par la compagnie des îles d'Amérique,dont l'un des actionnaires principaux était le Cardinal de Richelieu (l'un des fondateurs de la colonisation française).
     
    *  1645 : la culture du tabac est remplacée par celle de la canne à sucre,dont les secrets de fabrication sont apportés par des colons juifs hollandais,de passage à la MARTINIQUE.Cette culture fait la fortune de l'île au XVIII ème siècle.
                 La traite régulière s'organise avec les hollandais,puis par les français qui montent la compagnie du Sénégal.Celle-ci obtient les primes du roi Louis XIV pour chaque tête d'esclave introduite dans l'île.L'île de Gorée au large de Dakar,sera l'un des lieux de concentration de la traite française,qui part du Havre,de Nantes,de la Rochelle ...
     
     *  1685 : Colbert,ministre du roi,synthétise dans un texte sous le nom de code noir,l'ensemble des instructions concernant les esclaves dans les colonies.
     
     *  1685-1717 : Un double problème entrave le système esclavagiste : d'une part,il existe une résistance des esclaves sous plusieurs formes (révoltes,empoisonnement,suicide...) et d'autre part le problème de l'équilibre du ratio hommes-femmes,pour mettre le renouvellement des générations d'esclaves.Il faut donc importer des femmes.Le statut des enfants suit celui de la mère.Un enfant né d'une mère esclave et d'un père libre deviendra esclave à son tour.
     
      *  1789 : La Révolution française,à la suite des pressions organisées par la société des amis des noirs et d'humanistes,comme l'Abbé Grégoire,la Convention proclame l'abolition de l'esclavage.
     
      * 4 février 1794 : l'abolition de l'esclavage reste sans effet à la MARTINIQUE,du fait qu'elle appartienne aux anglais.L'esclavage y sera rétabli le 19 Mai 1802 par Napoléon 1 er.
     
      *  1848 : en février,un décret d'émancipation est signé à Paris,le 27 avril.Le décret de la Commission d'émancipation du 4 mars,stipule que :" nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves".                                        
                                              
        Victor Schoelcher,secrétaire d'état à la marine et aux colonies,fait adopter le 27 avril 1848,le décret d'abolition de l'esclavage sur toutes les terres françaises,rendant la liberté à 260 000 esclaves.
     
      *  22 Mai 1848 : Des capitalistes réclament l'émancipation immédiate.Les abolitionnistes qui attendaient l'arrivée du polytechnicien de couleur Perrinon,reprennent l'idée à leur compte.
         Des émeutes du 22 mai provoquent la proclamation de l'émancipation 11 jours avant l'arrivée du décret.Les nègres brisent leurs chaînes ("Nèg pété chenn").
      
      *  Le 23 Mai 2001 : La loi n° 2001-434 du 21 Mai 2001,sur proposition de Christiane Taubira,député de la Guyane,officialise la reconnaissance de la Traite Négrière et l'esclavage,comme crimes contre l'humanité.
      
      *  Le 30 janvier 2006 : Monsieur Le Président de la République Française,Jacques CHIRAC,proclame que la date du 10 Mai,a été retenue comme date nationale pour commémorer l'abolition de l'esclave.Les dates de commémorations locales ultramarines,déjà existantes,seront maintenues dans les DOM.
     
     
     
                       Les travailleurs "engagés" indiens  
     
     
     
     

                                                 

     

                                           
     
                           
     
     
                       La traversée de l'Inde vers les Caraïbes fut la plus longue de l'histoire de l'exploitation humaine.Certains navires cooliers,partis de la côte du Coromandel ou de Calcutta échouaient au Cap Bonne-Espérance et les émigrants rescapés refusaient de reprendre la mer interdite ou Kala Pani.
             Beaucoup de coolies furent jetés par dessus bord,des dizaines de milliers furent maltraités par des colons européens,qui les avaient pris pour remplacer les esclaves émancipés,qui ne voulaient plus travailler dans leurs plantations.
            Entre la honte des bannis et le désespoir des sans-familles, d'autres sonts morts sur le port de Pointre-à-Pitre ou de Fort de France,attendant un bateau de retour en vain.A la fin de l'immigration,on cessa de respecter la clause de retour en Inde ,des travailleurs "engagés" pour 5 ans.
            Méprisés par les nègres et les mulâtres,dépouillés de leur culte,de leur culture et des références à leurs origines,il ne virent leur salut que dans l'assimilation à une masse qui ne voulait pas de leur diffférence,qui en faisait le bouc émissaire de ses propres souffrances,les préférant dans l'opacité d'une transparence forcée.
     
                 
                                                     
     
    C'est le présent qui commémore son propre regard sur le passé!   
     
                                                          
    (L'immigration indienne vue par Jean Sahaï)
     

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                                                L'ouragan OMAR, de passage sur les Antilles, a causé de nombreux dommages.La forte houle générée par l'Ouragan a provoqué jeudi, de nombreux dégâts sur le littoral caraïbe de la Martinique,entraînant des perturbations sur le réseau routier en particulier.

                               Omar a plongé les Caraïbes, notamment les Iles Vierges et Porto Rico, sous de fortes pluies et des vents violents jeudi après s'être renforcé en cyclone de catégorie 3 sur une échelle de 5, a annoncé le Centre américain des ouragans (NHC).

                               Selon un point établi en fin de journée par la cellule de crise de la préfecture de Fort-de-France, la houle cyclonique a provoqué des dommages sur des ouvrages portuaires dans les communes de Schoelcher et de Saint Pierre.

     

     

                               L'ensemble des équipements placés en bordure de mer a été très sérieusement endommagé. Plusieurs équipements touristiques à Case-Pilote, au Carbet et à Saint Pierre ont été détruits.

                              Aux Trois-Ilets, commune connue pour son infrastructure touristique, le ponton de l'hôtel "Le bakoua" a été emporté par la houle et certaines chambres placées à même la plage ont été inondées par l'eau de mer.

                              Plusieurs restaurants et habitations situés en bordure de mer ont également été inondés.

                              En plusieurs points de la côte caraïbe, la circulation routière a été rendue impossible et des déviations ont dû être mises en place.

                               Jeudi en début de soirée, la préfecture annonçait le chiffre de 800 abonnés privés de courantée. Par ailleurs, le quartier de l'Anse Bellune, au Prêcheur (nord-est de l'île) était encore isolé jeudi soir.

                               Le rectorat de la Martinique a dû fermer plusieurs écoles à la suite d'inondations.


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                            La Martinique a choisi sa Miss 2009.Laura FIDI a été élu Miss Martinique.Elle rejoindra les nombreuses autres candidates, ce 06 décembre prochain pour cette grande compétition nationale de Miss France 2009, afin de représenter son île.

       

                           Elue Miss Martinique, face à onze candidates au titre lors de la manifestation du 24 août dernier à l’hôtel la Batelière situé à Schœlcher, Laura Fidi représentera la Martinique lors de la prochaine élection Miss France qui se déroulera le 6 décembre prochain au Puy-du-Fou (Vendée). 

     

                     Mesurant 1,77m et âgée de 18 ans, Laura Fidi a obtenu un baccalauréat scientifique avec la mention assez bien et prépare un DUT dans l’objectif de devenir directrice d’exploitation.



                    Issue d’un métissage sénégalo-martiniquais (son père est originaire du Sénégal et de l'Auvergne tandis que sa mère est martiniquaise), elle a su se démarquer admirablement des onze autres candidates à l’élection. Elle dit apprécier la lecture et les voyages...

     

                       On croise les doigts et lui souhaitons un avenir prometteur le 6 décembre prochain en Métropole.


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                            " La vraie émancipation n'est pas celle qui se décrète, mais celle que l'homme conquiert par lui-même (Aimé Césaire).

     

     

     

     

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                           Le 22 mai 1848, des émeutes contraignent les autorités de la Martinique à proclamer l'émancipation des esclaves avant l'arrivée du décret d'abolition de l'esclavage,préalablement obtenu par l'acharnement de Victor Schoelcher, alors Sous-secrétaire d'état à la marine et aux colonies.D'où la date de célébration locale de l'abolition de l'esclavage à la Martinique,jour férié sur l'île.

     

     

     

          Victor Schoelcher,sous-secrétaire d'état à la Marine et aux colonies et instigateur du décret d'abolition de l'esclavage.

     

     

     

     

     

                         Célébrer aujourd'hui l'abolition de l'esclavage, c'est rendre hommage à ces hommes et femmes arrachés à leur terre d'Afrique, déportés dans des conditons inhumaines et enchaînés durant plus de trois siècles pour le profit colonial.C'est aussi saluer leur capacité de résistance depuis les cales des bâteaux négriers jusque dans les plantations de canne grâce en particulier aux nègres marrons.

     

     

     

    - Mémorial de l'esclavage réalisé par Laurent Valère -

    - Situé à l'Anse Caffard sur la commune du Diamant -

    - Sculpture orientée au Cap 110, vers le Golfe de Guinée,lieu de départ des navires négriers -

     

             

     

                         Dans une circulaire relative à la traite négrière, l’esclavage et l’abolition, le Premier ministre a reconnu la date du 23 mai comme ‘celle de la commémoration du passé douloureux (...) qui ne doit pas être oublié’.


                         Pour tenter de clore la polémique sur le choix du 10 mai pour commémorer l’abolition de l’esclavage dans l’Hexagone, le gouvernement a ajouté une autre date, le 23 mai, pour que les habitants de métropole issus de l’Outre-mer puissent commémorer le « passé douloureux de leurs aïeux ».

     


     

                                 * Le 10 mai contesté :

     


                           Dès avant la décision officielle, annoncée en janvier 2006, le choix du 10 mai avait été contesté par les principales associations de Français originaires d’Outre-mer. Mais le président Jacques Chirac avait finalement retenu cette date en suivant les recommandations du Comité pour la mémoire de l’esclavage (CPME), présidé par l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé.

     

                           Le comité avait suggéré de retenir cette date, celle de l’adoption en 2001 par le Parlement de la Loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité, loi portée à bout de bras par la députée guyanaise Christiane Taubira.


                           « Je souhaite que, dès cette année, la France métropolitaine honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage », avait déclaré M.  Chirac. « Aucune date ne saurait concilier tous les points de vue. Mais ce qui compte, avant tout, c’est que cette journée existe », avait-il justifié. Il n’avait toutefois pas réussi à calmer la polémique, des associations et des partis politiques militant pour le 23 mai, date d’une marche qui avait réuni en 1998 à Paris environ 40.000 Français originaires des Antilles, de Guyane et de la Réunion.

     

                          Refusant un choix « inique », le professeur Serge Romana, président du Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), association nationale défendant la mémoire des victimes de l’esclavage colonial, avait démissionné du CPME. Et bon nombre d’associations « domiennes » continuaient à boycotter la date du 10 mai, jugée illégitime.

     

     

                          *  Sept dates commémoratives :

     


     


                      « Cette date rappelle, d’une part, celle de l’abolition de l’esclavage en 1848, et, d’autre part, celle de la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat national aboutissant au vote de la loi reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité », souligne le Premier ministre François Fillon dans la circulaire.

     

                          « La date du 23 mai sera, pour les associations regroupant les Français d’Outre-mer de l’Hexagone, celle de la commémoration du passé douloureux de leurs aïeux, qui ne doit pas être oublié », poursuit-il. Parallèlement, la journée "nationale" de commémoration du 10 mai « consacrée à l’histoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » est maintenue.


                          Au total, la circulaire liste jusqu’à sept dates commémoratives consacrées à l’esclavage et à son abolition. Outre les journées des 10 et 23 mai, seront célébrées des journées de commémoration de l’abolition de l’esclavage à Mayotte le 27 avril, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et le 20 décembre à La Réunion (conformément au décret du 23 novembre 1983).

     

     

     

     

    « La journée de commémoration du 10 mai, comme chacune des dates rappelées dans cette circulaire, contribue à l’unité et à la cohésion sociale de notre pays, en permettant notamment aux jeunes générations d’en connaître toute son histoire, dans le partage, en évitant d’occulter, de fragmenter, de limiter le champ chronologique et géographique, voire d’opposer des faits et des mémoires. A ce titre, ces journées participent pleinement au calendrier français de la mémoire » conclut le texte.

                        Dans une circulaire du Premier ministre parue vendredi 2 mai au Journal Officiel, l’Etat a donc finalement décidé de reconnaître le 23 mai comme date commémorative de l’esclavage en métropole par les associations regroupant les Français d’Outre-mer.            


     


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                                Stupéfaction devant ma télé,le Jeudi 17 Avril,lors du journal national sur France3,j'apprenais la mort du très illustre Aimé CESAIRE,le poète de l'Universelle Fraternité,le Chantre de la Négritude,mon Maire pendant 20 ans à Fort de France...Un Grand Homme...

     

     

     

     

                                  Aimé Césaire, de son nom complet Aimé Fernand David Césaire, était un poète et homme politique français né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique). Il fut l'un des fondateurs du mouvement littéraire la négritude et un anticolonialiste résolu.

     

     

             

                                   *   SES JEUNES ANNEES  :

     

     

                            

                                  Aimé Césaire fait partie d'une famille de sept enfants.Son père est enseignant et sa mère couturière. Son grand-père fut le premier enseignant noir en Martinique et sa grand-mère, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire.Elle enseigna très tôt à ses petits-enfants la lecture et l'écriture.

     

                                  De 1919 à 1924, Aimé Césaire fréquente l'école primaire de Basse-Pointe, où son père est contrôleur des contributions, puis obtient une bourse pour le lycée Victor-Schoelcher à Fort-de-France. En septembre 1931, il arrive à Paris en tant que boursier du gouvernement français pour entrer en classe d'hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand où, dès le premier jour, il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec qui il noue une amitié qui durera jusqu'à la mort de ce dernier. Maire de Fort-de-France, il donne la priorité aux logements, aux écoles et aux équipements sanitaires. Césaire devient donc un fervent défenseur de la « départementalisation », loi de 1946, prônée par l'ensemble des progressistes d'outre-mer, intégrant les territoires ultra-marins au territoire national.

     

     

     

     

     

     

                                             

                                       - Léopold SEDAR SENGHOR,son ami de toujours -

     

     

     

     

     

     

     

                                  *  EMERGENCE DU CONCEPT DE NEGRITUDE  :

     

     

     

                                  Au contact des jeunes africains étudiant à Paris, Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas, qu’il connaît depuis la Martinique, découvrent progressivement une part refoulée de leur identité, la composante africaine, victime de l'aliénation culturelle caractérisant les sociétés coloniales de Martinique et de Guyane.

     

                                 En septembre 1934, Césaire fonde, avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains (parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop), le journal L'étudiant noir. C’est dans les pages de cette revue qu’apparaîtra pour la première fois le terme de « Négritude ». Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d’une part le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste.

     

                             Construit contre l'idéologie coloniale française de l'époque, le projet de la Négritude est plus culturel que politique. Il s’agit, au delà d’une vision partisane et raciale du monde, d’un humanisme actif et concret, à destination de tous les opprimés de la planète. Césaire déclare en effet : « Je suis de la race de ceux qu’on opprime ».

     

     

                                Ayant réussi en 1935 le concours d'entrée à l'École normale supérieure, Césaire passe l'été en Dalmatie chez son ami Petar Guberina et commence à y écrire le Cahier d'un retour au pays natal, qu'il achèvera en 1938. Il lit en 1936 la traduction de l’Histoire de la civilisation africaine de Frobenius. Il prépare sa sortie en 1938 de l'École normale supérieure avec un mémoire, « Le Thème du Sud dans la littérature noire-américaine des USA ». Épousant en 1937 une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi, Aimé Césaire, agrégé de lettres, rentre en Martinique en 1939, pour enseigner, tout comme son épouse, au lycée Schœlcher.

     

      

                     *  SON COMBAT CULTUREL SOUS LE REGIME DE VICHY :  

     

     

                         La situation martiniquaise à la fin des années 1930 est celle d'un pays en proie à une aliénation culturelle profonde, les élites privilégiant avant tout les références arrivant de la France, métropole coloniale. En matière de littérature, les rares ouvrages martiniquais de l'époque vont jusqu'à revêtir un exotisme de bon aloi, pastichant le regard extérieur manifeste dans les quelques livres français mentionnant la Martinique. Ce doudouisme, dont des auteurs tels que Mayotte Capécia sont les tenants, allait nettement alimenter les clichés frappant la population martiniquaise.

     

     

     

                              C'est en réaction contre cette situation que le couple Césaire, épaulé par d'autres intellectuels martiniquais comme René Ménil, Georges Gratiant et Aristide Maugée, fonde en 1941 la revue Tropiques. Alors que la Seconde Guerre mondiale provoque le blocus de la Martinique par les États-Unis (qui ne font pas confiance au régime de collaboration de Vichy), les conditions de vie sur place se dégradent. Le régime instauré par l’Amiral Robert, envoyé spécial du gouvernement de Vichy, est raciste et répressif. Dans les communes, les élus de couleur sont déposés et remplacés par des représentants des békés (descendants des colons). Dans ce contexte, la censure vise directement la revue Tropiques, qui paraîtra, avec difficulté, jusqu’en 1943.

     

     

                                   Le conflit mondial marque également le passage en Martinique du poète surréaliste André Breton (qui relate ses péripéties dans un bref ouvrage, Martinique, charmeuse de serpents). Breton découvre la poésie de Césaire à travers le Cahier d'un retour au pays natal et le rencontre en 1941. En 1943 il rédige la préface de l'édition bilingue du Cahier d'un retour au pays natal, publiée dans la revue Fontaine (n° 35) dirigée par Max-Pol Fouchet et en 1944 celle du recueil Les Armes miraculeuses, qui marque le ralliement de Césaire au surréalisme.

     

     

                                  Surnommé « le nègre fondamental », il influencera des auteurs tels que Frantz Fanon, Edouard Glissant (qui ont été élèves de Césaire au lycée Schoelcher), le guadeloupéen Daniel Maximin et bien d'autres. Sa pensée et sa poésie ont également nettement marqué les intellectuels africains et noirs américains en lutte contre la colonisation et l'acculturation.

     

     

     

     

               *  L'APRES-GUERRE ET SON COMBAT POLITIQUE : 

     

     

     

                                En 1945, Aimé Césaire, coopté par les élites communistes qui voient en lui le symbole d'un renouveau, est élu maire de Fort-de-France. Dans la foulée, il est également élu député, mandat qu'il conservera sans interruption jusqu'en 1993. Son mandat, compte tenu de la situation économique et sociale d'une Martinique exsangue après des années de blocus et l'effondrement de l'industrie sucrière, est d'obtenir la départementalisation de la Martinique en 1946.

     

     

                                  Il s'agit là d'une revendication qui remonte aux dernières années du XIXe siècle et qui avait pris corps en 1935, année du tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France par Belain d'Esnambuc. Peu comprise par de nombreux mouvements de gauche en Martinique déjà proches de l'indépendantisme, à contre-courant des mouvements de libération survenant déjà en Indochine, en Inde ou au Maghreb, cette mesure vise, selon Césaire, à lutter contre l'emprise béké sur la politique martiniquaise, son clientélisme, sa corruption et le conservatisme structurel qui s'y attache. C'est, selon Césaire, par mesure d'assainissement, de modernisation, et pour permettre le développement économique et social de la Martinique, que le jeune député prend cette décision.

     

     

                                 En 1947 Césaire crée avec Alioune Diop la revue Présence africaine. En 1948 paraît l'Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, préfacée par Jean-Paul Sartre, qui consacre le mouvement de la “négritude”.

     

     

                                  En 1950, il publie "Discours sur le colonialisme", où il met en exergue l'étroite parenté qu'il existe selon lui entre nazisme et colonialisme. Il y écrit entre autre choses ; "Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'Hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu'il porte en lui un Hitler qui s'ignore, qu'Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il le vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, c'est l'humiliation contre l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique".

     

     

                                 S'opposant au Parti communiste français sur la question de la déstalinisation, Aimé Césaire quitte le PC en 1956, s'inscrit au Parti du regroupement africain et des fédéralistes, puis fonde deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais (PPM), au sein duquel il va revendiquer l'autonomie de la Martinique. Siégeant à l'Assemblée nationale comme non inscrit de 1958 à 1978, puis comme apparenté socialiste de 1978 à 1993.

     

                             

                               Aimé Césaire restera maire de Fort-de-France jusqu'en 2001. Le développement de la capitale de la Martinique depuis la Seconde Guerre Mondiale est caractérisé par un exode rural massif, provoqué par le déclin de l'industrie sucrière et l'explosion démographique créée par l'amélioration des conditions sanitaires de la population. L'émergence de quartiers populaires constituant une base électorale stable pour le PPM, et la création d'emplois pléthoriques à la mairie de Fort-de-France furent les solutions trouvées pour parer à court terme aux urgences sociales de l'époque.

     

     

                                La politique culturelle d'Aimé Césaire est incarnée par la création du Service Municipal d'Action Culturelle (SERMAC), qui par le biais d'ateliers d'arts populaires (danse, artisanat, musique) et du prestigieux Festival de Fort-de-France, met en avant des parts jusqu'alors méprisées de la culture martiniquaise.

     

                                  Son "discours du colonialisme" fut pour la première fois au programme du baccalauréat français en 1998.

     

                                  Aimé Césaire s'est retiré de la vie politique (et notamment de la mairie de Fort-de-France, au profit de Serge Letchimy), mais reste un personnage incontournable de l'histoire martiniquaise jusqu'à sa mort. Après le décès de son camarade Senghor, il est resté l'un des derniers fondateurs de la pensée négritudiste.

     

     

     

     

                                 Jusqu'à sa mort, Aimé Césaire a toujours été sollicité et influent. On notera sa réaction à la loi française du 23 février 2005 sur de prétendus aspects positifs du colonialisme qu'il faudrait rendre obligatoire dans les programmes scolaires, loi dont il dénonce la lettre et l'esprit et qui l'amène à refuser de recevoir Nicolas Sarkozy. En mars 2006, Aimé Césaire revient sur sa décision et reçoit Nicolas Sarkozy puisque l'un des articles les plus controversés de la loi du 23 février 2005 est enfin abrogé. Il commente ainsi sa rencontre : « C'est un homme nouveau. On sent en lui une force, une volonté, des idées. C'est sur cette base-là que nous le jugerons. »

     

     

                                Durant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, il soutient activement Ségolène Royal, en l'accompagnant lors du dernier rassemblement de sa vie publique. « Vous nous apportez la confiance et permettez-moi de vous dire aussi l'espérance. »

     

     

                               Le 9 avril 2008, il est hospitalisé au CHU Pierre Zobda Quitman de Fort-de-France pour des problèmes cardiaques. Son état de santé s'y aggrave et il décède le 17 avril 2008 au matin à 5h20.

     

     

     

     

           

                                 

     

     

     

     

     

     

                          *  L'HOMMAGE A UN GRAND HOMME  :

     

     

                           Dès l'annonce de sa mort, de nombreuses personnalités politiques et littéraires lui ont rendu hommage comme le président de la République française Nicolas Sarkozy, l'ancien président sénégalais Abdou Diouf ou l'écrivain René Depestre.

     

     

     

     

                                                 

              - CESAIRE en compagnie de l'ancien président sénégalais ABDOU DIOUF -

     

     

     

     

     

                      Ségolène Royal, appuyée par d'autres élus, a demandé son entrée au Panthéon et une pétition a été mise en ligne pour qu'il soit inhumé au Panthéon le 10 mai 2008.

     

                       La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé dans l'après-midi du 17 avril que des obsèques nationales lui seront rendues dimanche 20 avril 2008 à Fort-de-France. La présence du chef de l'État est prévue, Nicolas Sarkozy ayant par ailleurs fait savoir qu'il avait reporté sa présence aux journaux télévisés de 20h programmée à l'origine le lundi 21 avril.

     

     

     

                 

                                 *  SA BIBLIOGRAPHIE  :

                           

     

                              * Cahier d'un retour au pays natal (poésie), in revue Volontés, Paris 1939 édité en 1947 par les éditions Bordas avec une préface d'André Breton écrite en 1943 les rééditions, depuis 1956, le furent par les éditions Présence Africaine.

                              * Les Armes miraculeuses (poésie), Ed. Gallimard, Paris 1946 réédité en 1970 dans la collection de poche "Poésie" plusieurs poèmes avaient paru dans la revue Tropiques entre 1941 et 1944.


                              *  Soleil cou coupé (poésie), Ed. K., Paris 1948.

                              *  Corps perdu (poésie, illustrations de Picasso), Ed. Fragrance, Paris 1949.

                              *  Discours sur le colonialisme (essai), Ed. Réclame, Paris 1950 réédité par Présence Africaine en 1955, l'édition de 1973 est déjà la sixième.

                              *  Et les chiens se taisaient (théâtre), Ed. Présence Africaine, Paris 195 réédité en 1962 paru dès 1946 dans Les Armes miraculeuses, sous forme de poème.

                               *  Lettre à Maurice Thorez (essai), Ed. Présence Africaine, Paris 1956.

                               *  Ferrements (poésie), Ed. du Seuil, Paris 1960.

                               *  Toussaint Louverture (essai), Club Français du Livre, Paris 1960 réédité par Présence Africaine en 1962.

                               *  Cadastre (poésie), Ed. du Seuil, Paris 1961 version définitive et "résumée" des précédents Soleil cou coupé et Corps perdu.

                               *  La Tragédie du Roi Christophe (théâtre), Ed. Présence Africaine, Paris 1963 édition de poche en 1970.

                               *  Une saison au Congo (théâtre), Ed. du Seuil, Paris 1965 édition remaniée en 1967 édition du texte définitif : 1973.

                                *  Une tempête (théâtre), Ed. du Seuil, Paris 1969 avait paru en 1968, dans le n° 67 de la revue Présence Africaine.

                                *  Moi, laminaire (poésie), Ed. du Seuil, Paris 1982.

     

     

     

                          AIME CESAIRE,tu resteras dans notre Esprit et dans nos coeurs à jamais...


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                                        Grande victoire de la banane martiniquaise...Après le passage de l'ouragan Dean en août dernier qui avait dévasté la production bananière de l'île, il aura fallu attendre 8 mois avant de voir le premier bateau cargo partir à pleine charge. Le premier navire est parti de Fort de France hier avec 5000 tonnes de cette banane.



                              Après une si longue absence ou elle aura été remplacée par la banane africaine, nous verrons bien si rien ne peut l'abattre et encore moins la battre...

     

     

                              Rapellons-nous que le 17 Août dernier, l'ouragan DEAN détruisait 100 % des plantations martiniquaises et 50 % de celles de le Guadeloupe.Mois après mois, les 700 planteurs et leurs équipes avaient mis toutes leur énergie pour permettre le retourde leurs bananes sur le marché le plus vite possible. 

     

     

     

     

                                    

     

     

                           Bravo à tous les acteurs de la production bananière pour ce magnifique retour et vive la banane antillaise!

     


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                                             La Martinique et la Guadeloupe sont en état de catastrophe écologique avérée. Au moment où le chlordécone déchaine les passions, je vais tenter de vous éclairer complétement sur l'affaire du PARAQUAT .

     

                              

     

                          * Définition du Paraquat  :

     

                    

     

                       Le paraquat ou gramoxon est un Biocide pesticide herbicide utilisé en agriculture. Étant hautement toxique, son utilisation nécessite des précautions particulières. 

                       Le pesticide a été produit à des fins commerciales pour la première fois en 1961 par la société ICI (maintenant Syngenta),société suisse et est actuellement un des herbicides les plus communément utilisés.

                       Le paraquat-chlorure se présente sous la forme de cristaux incolores et inodores. Il n'est pas volatil.Très soluble dans l'eau, il l'est légèrement dans l'éthanol et l'acétone. il est insoluble dans les hydrocarbures.
    Les sels de paraquat et leurs solutions aqueuses ne sont pas inflammables.

                        Il se décompose au dessus de 300°C produisant des fumées toxiques.Il attaque les métaux, notamment le fer.


                        Ce composé est l'un des herbicides les plus couramment employés au monde. C'est un produit non-sélectif qui agit sur la plante par contact. Il diffuse dans le végétal mais ne détruit pas l'extérieur de la plante. Herbicide, il vise à protèger les récoltes contre un large éventail de plantes pluriannuelles dites nuisibles, car réduisant le rendement et la qualité de la récolte par compétition avec la plante cultivée pour l'eau, les nutriments, et la lumière.
     

                        Quelques caractéristiques le distinguent d'autres substances actives d'herbicides de contact:


                         *  Non-sélectivité (il détruit un large éventail de plantes),
                         *  Action rapide,
     
                         *  La pluie survenant quelques minutes après application ne diminue pas son efficacité,

                         *  Il est réputé devenir biologiquement inactif pour les plantes au contact du sol car il y est rapidement et très fortement adsorbé, mais on ignore ses éventuels effets sur les invertébrés du sol.

                         *  Les préparations utilisées en France sont des solutions aqueuses contenant au maximum 40g /litre de Paraquat sous forme de dichlorure. Il existe également des spécialités contenant en plus du Paraquat d'autres matières actives (simazine, diuron ou diquat).
     
                      
                          Ces préparations sont colorées en bleu et dénaturées par adjonction d'une substance odorante, répulsive et émétique. Le produit est utilisé en pulvérisation après dilution dans l'eau.
     
     
     
     
     
     
         * Une catastrophe écologique en Martinique et en Guadeloupe :  
     
     
     
     
     
     

                               Des députés d’outre-mer demandent une commission d’enquête sur le paraquat, un herbicide particulièrement dangereux pour la santé des hommes.

     

                               L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le désigne comme " l’un des produits chimiques les plus dangereux au monde ". Il est déjà interdit dans sept pays et la Banque mondiale envisage d’interdire son utilisation dans les exploitations agricoles qu’elle finance en Amérique centrale !

                                Et, pourtant, aux Antilles françaises, le paraquat, ce puissant herbicide, est toujours allégrement utilisé dans les bananeraies et pour les autres productions fruitières. Alors, après la présentation du plan national santé environnement (PNSE), la semaine dernière, par le gouvernement et la dégradation constante de la situation environnementale dans les départements d’outre-mer, Philippe Edmond-Mariette, député de la Martinique, a décidé de mettre l’Assemblée nationale devant ses responsabilités en demandant la création d’une commission d’enquête consacrée à l’utilisation des produits phytosanitaires aux Antilles.

     

                                Toutes tendances politiques confondues, il a déjà été rejoint par six députés. Pourtant la proposition de résolution n 1 288 a peu de chance d’aboutir. En effet, alors que des scientifiques du monde entier plaidaient pour l’interdiction totale du paraquat, la France a soutenu l’opinion inverse en décembre dernier devant la Commission européenne. " Au mépris de tout principe de précaution et de prévention, le gouvernement français a obtenu de l’Union européenne qu’elle l’inscrive sur la nouvelle liste des pesticides autorisés dans l’UE. En France, le paraquat sera-t-il utilisé seulement dans les DOM ? " s’interroge Philippe Edmond-Mariette.

     

     

                                  Les syndicats de travailleurs agricoles ont fait également campagne durant plusieurs années en vue d’interdire le paraquat, responsable en grande partie des décès attribuables chaque année aux pesticides. Absorbé par la peau ou les poumons ou ingéré, ses effets sont irréversibles. Il n’existe aucun antidote connu à l’empoisonnement par le paraquat. Produit par la société helvète Syngenta, numéro un mondial des herbicides, le paraquat est aujourd’hui encore vendu dans plus d’une centaine de pays. L’industriel suisse se défend de toute dangerosité de son produit, en invoquant le manque de respect des conditions d’utilisation du paraquat pour expliquer les accidents. La firme incrimine, notamment, le manque de protection des parties du corps. Seulement voilà, aux Antilles comme à la Réunion ou en Guyane, dans les plantations de bananes, de café, d’ananas, il fait chaud et les équipements de protection disponibles ne sont pas forcément adaptés.

     

     

                                 Le député martiniquais n’a pas l’intention d’attendre un nouveau bilan sanitaire catastrophique pour envisager l’interdiction de ce produit et demande, comme pour le Gaucho ou le Régent, que le principe de précaution soit appliqué et que l’interdiction du paraquat soit prononcée : " Il est temps que toute la lumière soit faite sur les conséquences environnementales, ainsi que sur la santé des populations, de l’utilisation des produits phytosanitaires dans les départements d’outre-mer ! Ce sont l’avenir de nos enfants, de notre agriculture, de notre flore, et de notre faune, qui sont en jeu ! "

     
     
     
     
                            Dans un communiqué paru le samedi 29 juillet 2007, dans France-Antilles, les acteurs de la filière antillaise annoncent la récupération des stocks du Paraquat.
    Suite à l'annulation par Bruxelles de la Directive autorisant le Paraquat comme substance active phytopharmaceutique, et avant que le Ministère de l'Agriculture ait décidé de retirer l'autorisation de mise sur le marché de ce produit, l'Union de Groupements, les Groupements Banalliance, Banamart et les producteurs de Guadeloupe, ont décidé de ne plus livrer la Paraquat à leurs planteurs de banane, leur demandant de suspendre l'utilisation du produit jusqu'à nouvel ordre.
    Une réactivité qui correspond bien à la volonté des responsables de la filière d'inscrire la production bananière locale dans le cadre d'une agriculture responsable et solidaire, protectrice de l'environnement.
     
     
     
      
                         La direction de l'agriculture et de la forêt (DAF) de Martinique a annoncé avoir récupéré près de 14 000 litres de l'herbicide R.Bix dans le département. Ce produit phytosanitaire à base de paraquat a été retiré du marché et la préfecture a lancé une vaste opération de récupération des stocks auprès des agriculteurs.Le liquide serait envoyé en métropole par contenaires.
     
     
     
     
     
         
           *  LES EFFETS DEVASTATEURS DU PARAQUAT SUR L'HOMME  : 
     
     
     
     
                                      

     

                                                            conséquence paraquat
     
     
     
     
     
     
     
                                 Le PARAQUAT est considéré comme l'herbicide, utilisé à grande échelle, le plus toxique au monde. En Allemagne, 345 herbicides différents sont autorisés. Un seul a été classé comme hautement toxique : le PARAQUAT.Il doit être marqué avec le symbole « tête de mort » et l'indice T+. Des produits tels que l'arsenic ou l'acide cyanhydrique, qui peuvent provoquer en très faible quantité des dommages de santé lourds pouvant aller jusqu'au décès, portent cette indication.
     
     
     
     

                     *  Lésions oculaires : 
     

                     
                     -  Kératite et conjonctivite, 
                     -  Lésion de la surface oculaire.
     
     
     
     
     

                     *  Lésions cérébrales :
     
     

                    
                     - Soupçon qu'une exposition prolongée au Paraquat augmente le risque de développer la maladie de Parkinson.
     
     
     
     
                     
                      *  Lésions internes et insuffisance respiratoire:
     
     
     

     
     
     
     
     


                       *  Atteintes des voies respiratoires :
                     -  Les effets observés du PARAQUAT associent une atteinte hépatique modérée, une nécrose tubulaire rénale et surtout une fibrose pulmonaire provoquant le décès par déficience respiratoire. De plus, des dommages du foie, des reins, du tube digestif et du système cardio-vasculaire sont possibles.

     


     

                       -  Atteintes pulmonaires chroniques

     

     



                      *  Lésions des ongles :

     

                      -  De la décoloration jusqu' à la chute.

     

     

                       *  Lésions cutanées :

     

     

                       -  Lésions corrosives cutanées (érythèmes, dermatoses bulleuses, brûlures graves), dermatite, avec risque de pénétration dans l'organisme et d'intoxication générale.

     
     
     
                     
     
                                        La conclusion en images :
     

     

     

                                                                   

     

     

                         

           

     

                                                                         

     

     

                     Les dirigeants de la Société SYNGENTA posant fièrement devant la presse,alors que pour les plus chanceux des milliers d'ouvriers et de consommateurs ayant été en contact prolongé avec le Paraquat,c'est la mort qui les guette!!!

          


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                               Plusieurs îles des Antilles, notamment la Martinique et la Guadeloupe, ont été victimes, jeudi après-midi, d’un violent séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter. En Martinique, selon la préfecture, un femme est décédée d’une crise cardiaque à la maison de retraite du Marin et deux blessés légers ont été dénombré. Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Christian Estrosi, faisait  par ailleurs état de six blessés par défénestration et une centaine de personnes ont été victimes de malaise.

     

                               Les secousses ont également provoqué de nombreux dégâts matériels. La terrasse du bâtiment "Plein ciel" s’est effondrée sur une dizaine de véhicules, à Fort-de-France, de même qu’un autre bâtiment au Lamentin. Toujours à Fort-de-France, le feu qui s’est déclaré à la ravine Vilain a été maîtrisé et 16 000 foyers ont été privés d’électricité à la suite du tremblement de terre. Mais selon EDF Martinique, la fourniture en électricité a été rétablie pour la plupart de ses clients.

     

     

                              Les 4 000 clients d’EDF en Guadeloupe ont dû attendre vendredi  pour le rétablissement de leur alimentation en électricité. En Guadeloupe, on ne dénombre pas de victime mais 40 personnes ont été prises en charge sur le plan médical. Elles souffrent pour la plupart de stress.

     

     

                              Une cellule de crise a été mise en place jeudi par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie et le Premier ministre François Fillon a exprimé, selon un communiqué, la solidarité du gouvernement et de la nation à  tous les habitants de ces deux îles. Toutes les écoles ont été fermées le vendredi en Martinique et l'ont été jusqu’à aujourd'hui en Guadeloupe pour des raisons de sécurité. Contrairement à la Martinique où la saturation du réseau téléphonique expliquait, jeudi, son dysfonctionnement, les réseaux filaires et cellulaires guadeloupéens ont été endommagés après le tremblement de terre. Ils étaient cependant en train d’être progressivement rétablis.

     

     

                               A la Barbade, le séisme a fait un blessé léger, le chef du service des urgences, et détruit des bâtiments. La Guyane a été également touchée par le tremblement de terre qui a secoué tout l’Est de la Caraïbe. Le séisme dont l’épicentre se situe à 15°3 de latitude nord et 61°03 de longitude ouest, à 25 km de la côte nord dans le canal de la Dominique, a été ressenti jusqu’en Colombie. Aucune alerte au tsumami n’a été lancée compte tenu de la profondeur de l’épicentre. Les dégâts restent limités comparés à la violence du tremblement de terre qui a secoué la Guadeloupe et la Martinique pendant environ 50 secondes, une éternité pour les victimes.

     

     

                               Des numéros verts ont été mis en place en Martinique et en Guadeloupe où la situation, jeudi soir, était globalement calme.


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    Les problèmes d'insécurité en Martinique sont à relativiser puisque, contrairement aux idées reçues, la délinquance globale est moins importante qu'en métropole ; le taux de criminalité est de 54 crimes et délits pour 1000 habitants pour l'ensemble du département et de 89 pour Fort-de-France. Néanmoins,en 2007,cette délinquance se caractérise par la proportion plus importante de faits graves tels que les atteintes aux personnes. Essentiellement urbaine, cette délinquance frappe d'autant plus les esprits qu'elle est relativement récente, ce qui explique le fort sentiment d'insécurité .

     

    Une hausse de la criminalité et de la violence des jeunes

    Sans atteindre le niveau constaté en Guyane et en restant inférieure au niveau de la Guadeloupe, la criminalité a connu en Martinique une hausse sensible en 2000 et 2001 mais le mouvement à la baisse, engagé en 2002, s'est poursuivi tout au long de l'année 2007 de façon notable (- 8,9 % de faits constatés). Cette baisse est nettement plus forte que celle enregistrée sur l'ensemble du territoire français (- 3,4%). La baisse de la délinquance a moins concerné les grandes zones urbaines et notamment l'agglomération foyalaise. Les faits constatés en Martinique chutent alors même que les infractions enregistrées sur initiative des forces de police et de gendarmerie ont fortement progressé : + 20,9 % pour les seules infractions sur les stupéfiants (ce qui représente 300 faits). La baisse est particulièrement marquée pour les infractions de voie publique (- 15,4 % entre 2002 et 2003).

    Concernant les personnes mises en cause, la part des mineurs s'est accrue: 464 en 2000 contre 909 en 2003, soit 13 % du total des personnes mises en cause, ce qui confirme un effet de rattrapage par rapport au taux métropolitain d'implication des mineurs impliqués qui s'établit à environ à 20%.

     

    Des facteurs spécifiques du développement de la criminalité

    Les causes de la violence des jeunes paraissent relever à la fois de la diffusion accrue de drogues particulièrement dangereuses (crack notamment) parmi des jeunes sans repères familiaux ou sociaux, de la multiplication des petits commerces ouverts tard en soirée et des implantations touristiques, cibles faciles pour les braqueurs faute d'une prise en compte suffisante par les professionnels des impératifs de sécurité et de pouvoir mobiliser les forces de police et de gendarmerie en nombre suffisant.


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                                                                                    Des voleurs mis en fuite par des jeunes.

     

     
                         Voilà un bel acte de citoyenneté qui,je pense,a le mérite d'être souligné,à l'époque où nous évoluons...
     
     
     
                       C’est une initiative originale qui a été entreprise par un groupe de jeunes de la Cité Ozanam à Schoelcher. 5 à 6 jeunes ont mis en fuite un groupe de 3 voleurs dans la nuit de mercredi à jeudi et ils ont réussi à attraper l’un d’entre eux. L’homme un robertin de 24 ans a été remis à la gendarmerie de Schoelcher et placé en garde à vue.
     
                   Ces jeunes qui ont intercepté le malfrat font parti d’un "comité de surveillance". Ils se relient chaque soir afin de surveiller les parkings et les environs de la cité. Leur objectif est d’éviter que la Cité Ozanam ne soit le théâtre d’actes de délinquance et qu’il ne soit montré du doigt. Le groupe espère que d’autres jeunes ou adultes se joignent à eux, pas pour jouer les justiciers, mais pour dissuader les voleurs et ramener la sérénité dans le quartier.
     
     
                                            Quelle belle preuve de civisme!Bravo!

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                                         Le rapport d'un cancérologue,le professeur Dominique Belpomme dénonce le "désastre sanitaire" causé aux Antilles par l'utilisation massive de pesticides devraient être confirmées par des études scientifiques de haute qualité.

     

                         Cette affaire est très sérieuse et quoique les résultats d'études épidémiologiques menées sur place,n'ont pas encore été rendues publiques,le principe de précaution doit prévaloir.D'où la recommandation faite aux habitants des Antilles,de limiter leur consommation d'eau de source et de produits de leurs jardins.

     

                          Le cancérologue, qui a mené au printemps dernier une mission aux Antilles,à la demande d'associations écologistes, a rendu le mardi 18 septembre 2007,à l'Assemblée nationale un rapport de 52 pages concluant que l'usage généralisé des pesticides a provoqué un désastre sanitaire en Guadeloupe et en Martinique.

     

                          Le scientifique dit que le sol et l'eau de ces îles ont été "empoisonnés" par les pesticides utilisés massivement dans l'agriculture, et notamment le chlordécone et le paraquat, présents dans les plantations de bananes.

                          "Je pense que cette affaire se révèle être beaucoup plus grave que celle du sang contaminé", a-t-il dit au journal, soulignant que les pesticides étaient impliqués dans la genèse de certains cancers ainsi que dans des malformations congénitales et des troubles de la reproduction.

     

                            Le Pr Belpomme cite plusieurs constatations semblant aller dans le sens de sa thèse,même si aucune étude épidémiologique ne l'appuie pour l'instant : un taux élevé, aux Antilles, de cancer de la prostate (deuxième rang mondial) et un taux de malformation congénitale en hausse.Il cite également la contamination au chlordécone en Guadeloupe de toutes les femmes enceintes et tous les nouveaux-nés."Tout cela est scientifiquement établi, mais nous n'avons pas encore la preuve épidémiologique que les cancers de la prostate sont liés au chlordécone", précise-t-il.

     

                           Le chlordécone, pesticide puissant, a été interdit en 1990 sur tout le territoire français sauf aux Antilles, où il ne l'a été que trois ans plus tard.

     

                            Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a jugé la situation "très grave" aux Antilles.Selon lui,le passage du cyclone DEAN qui a ravagé la majeure partie des cultures posent une nouvelle ère,qui permettra de reconsidérer les produits destinés à lutter contre les parasites animaux et végétaux dans les plantations.

     

                            Quoiqu'il en soit,cette contamination actuelle due aux pesticides précités est bien réelle et pourrait s'étendre à plusieurs générations...


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                  La Martinique avait été placée le vendredi 17 août, peu après 1H00 heure locale (7H00 à Paris) en "vigilance cyclonique violet".

    Le passage à la vigilance "violet" signifiait que "les effets de l'ouragan "Dean" de classe 2 seraient imminents sur la Martinique.

    Compte tenu du caractère extrêmement dangereux du phénomène, il était demandé à tous de se confiner.


    Il était en outre conseillé de préparer la consolidation des portes intérieures, de se réfugier dans la pièce la plus sûr et de ne pas circuler à l'extérieur sous peine de poursuite.

    Selon le dernier bulletin de Météo-France, la partie la plus active de cet ouragan devait passer à proximité ou sur la Martinique vendredi entre 3 heures et 6 heures du matin (entre 9 heures et midi à Paris).

    Les premiers effets du cyclone "Dean" furent enregistrés jeudi en début de soirée en Martinique avec le passage d'une "première ligne de grains", selon météo-France.

    Elle a donné lieu à des "cumuls de pluie sur le relief de 10 à 40 mm en 3 heures et des rafales de 100 km/h sur la côte atlantique de l'île et de l'ordre de 80 km/h dans les terres", selon le dernier bulletin météo diffusé jeudi à 20h30 locales (vendredi à 02H30 à Paris).

    Des auditeurs des radios locales se sont faits l'écho de la tombée de plusieurs arbres sur les routes notamment.

    Lors de son passage sur ou à proximité de la Martinique, "Dean" atteingnait la classe 2 avec près de son centre des vents moyens dépassant 170 km/h avec des rafales à plus de 200 km/h accompagnées de très fortes pluies orageuses".

    Selon les prévisionnistes de la Météo, il fallait s'attendre à une houle cyclonique avec des vagues de plus de 8 mètres sur la façade atlantique et à une élévation du niveau de la mer de quelques dizaines de centimètres dans toutes les baies de la Martinique.

    Dans la perspective du passage du cyclone, les forces armées des Antilles  prirent des "mesures de précautions" afin de faciliter l'engagement des opérations de secours dans des conditions optimales.

     

     

                                Les systèmes d’alertes aux Antilles

     

                    

                     Sous l'égide de l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) et afin de protéger les populations, notamment dans les pays les moins bien équipés, les régions mondiales soumises aux cyclones tropicaux se sont regroupées afin de mettre en place des systèmes d'alerte.

                       Dans la région Caraïbe / Amérique centrale, le Comité des Ouragans composé de tous les états membres de l'OMM, a adopté un plan d’opérations concernant les ouragans, réactualisé et complété chaque année. Ce plan recommande aux pays de la zone la mise en œuvre de systèmes d’alertes pour prévenir les populations de l’arrivée prochaine de cyclones. C’est dans ce cadre que s’est mis en place dans nos départements antillais un Plan Spécialisé Urgence Cyclone (PSUC), parfois connu aussi sous le nom impropre de Plan ORSEC Cyclone, qui définit les responsabilités en matière d’observation de phénomènes, de prévision, d’avis, d’actions et qui détermine les différentes alertes à diffuser à la population selon le risque encouru.

                         En Martinique comme en Guadeloupe, ce Plan s’est progressivement nourri durant les 20 dernières années des différentes expériences de menace ou passage de cyclones sur nos îles : DAVID en 1979, HUGO en 1989, CINDY en 1993, DEBBY en 1994, IRIS puis successivement LUIS et MARILYN durant l'année 1995, GEORGES en 1998, JOSE puis LENNY en 1999, JEANNE et IVAN en 2004, chacun de ces phénomènes ayant un comportement singulier.

                        Depuis 2006, la procédure de VIGILANCE METEOROLOGIQUE est en vigueur, aussi bien pour les risques météorologiques classiques (fortes pluies, mer forte, etc ....) que pour les dangers dus aux cyclones.

     


                         VIGILANCE JAUNE : "Soyez attentifs !"

                   Une perturbation de type cyclonique (tempête tropicale ou ouragan) peut représenter une menace pour le territoire, à échéance encore lointaine ou imprécise, ou à échéance plus rapprochée mais avec effets limités (impact modéré) attendus sur le territoire.

    - Se tenir informé de l'évolution auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.

    - Vérifier (ou compléter le cas échéant) l'état des réserves en eau potable (nombreuses bouteilles d'eau minérale) et alimentaires (en aliments secs et conserves, etc.), et notamment pour les bébés et les personnes affaiblies. Penser que si un cyclone dévaste le territoire, il n'y aura plus d'électricité durant de nombreux jours, et donc plus de réfrigérateurs, congélateurs, etc ...

    - Vérifier l'état des piles et batteries, notamment pour les radios (pour écouter les communiqués des autorités, les bulletins météorologiques, ...)

    - Ne pas prendre la mer sans obligation particulière.

    - Eviter d'entreprendre des randonnées en montagne ou près des cours d'eau, zones à risques dès la survenance de mauvais temps ...

     

                    VIGILANCE ORANGE : "Préparez-vous !"

                       Un cyclone tropical (tempête tropicale ou ouragan) représente un danger possible avec impact fort attendu à échéance encore un peu éloignée et donc avec encore une légère imprécision, ou un danger très probable à échéance rapprochée mais avec effets limités (impact modéré) attendus sur le territoire.

    - Se tenir informé en continu de l'évolution de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.

    - Préparer l'habitation (penser à ranger tout ce qui peut devenir des projectiles lorsque le vent soufflera), commencer à consolider portes et fenêtres (volets, contre-plaqués, rubans scotch sur les parties vitrées), mettre hors d'eau (si lieu à risque d'inondation) les objets, mobiliers sensibles ...

    - Vérifier une nouvelle fois (ou compléter le cas échéant pour tenir plusieurs jours en mode "survie") l'état des réserves en eau potable (nombreuses bouteilles d'eau minérale) et alimentaires (en aliments secs et conserves, pour les bébés, etc.). Attention aux denrées contenues dans les congélateurs, l'électricité risquant d'être coupée longuement.

    - Vérifier l'état des piles et batteries, notamment pour les radios (pour écouter les communiqués des autorités, les bulletins météorologiques, ...). Pensez à effectuer le plein de carburant pour vos véhicules, à protéger vos documents personnels (papiers), et de se munir d'argent liquide (distributeurs risquent ensuite d'être inopérants, les achats par carte bancaire difficiles ...).

    - Ne prendre la mer sous aucun prétexte et protéger ses embarcations nautiques.

    - Eviter toute sortie non impérative.

     

     

                            VIGILANCE ROUGE : "Protégez-vous !"

                    Un cyclone tropical (tempête tropicale ou ouragan) représente un danger très probable à échéance rapprochée avec effets limités (impact modéré ou assez fort), ou à échéance un peu plus éloignée mais avec effets intenses (cyclone majeur) attendus sur le territoire.

    - Rester à l'écoute de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.

    - Rejoindre son habitation au plus vite (ou les abris dûment signalés par les mairies) et finir de la protéger (au niveau des ouvertures) ; penser à démonter les antennes extérieures et paraboles.

    - Retirer ou arrimer les objets à l'extérieur, de manière à éviter qu'ils ne deviennent des projectiles dangereux.

    - Rentrer les animaux.

    - Préparer la pièce la plus sûre pour accueillir l'ensemble de la famille si nécessaire ; répartir les moyens d'éclairage de secours (bougies, piles torches, ...).

    - D'une manière générale, éviter tout déplacement et faciliter le travail des équipes des mairies ...

     

          VIGILANCE VIOLETTE: "Confinez-vous, ne sortez pas !"

                   Un cyclone tropical intense (ouragan majeur) représente un danger imminent pour partie ou totalité du territoire, ses effets attendus étant très importants.

    - Rester à l'écoute de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.

    - Rester calme (pas de panique) et à l'abri ; consolider, si besoin est, les portes à l'intérieur de l'habitation ; s'éloigner des ouvertures (se confiner dans la pièce la plus sûre).

    - Ne pas utiliser le téléphone, sauf nécessité absolue.

    - Une période de calme météo relatif peut survenir juste après des conditions très violentes : ne pas sortir, car il s'agit probablement du passage de l'oeil de l'ouragan, suivi de très près par de nouvelles conditions sévères et intenses.

    - Attendre les consignes des autorités avant de se déplacer.

    - D'une manière générale, ne pas sortir et ne circuler sous aucun prétexte (en raison du danger extrême, et puis aussi sous peine de poursuites pénales) ...

     

                         VIGILANCE GRISE: "Restez prudents !"

                    Un cyclone tropical a traversé le territoire, avec des dégâts. Même si les conditions météorologiques sont en cours d'amélioration, subsiste un danger (inondations, coulées de boue, fils électriques à terre, routes coupées, ...). Les équipes de déblaiment et de secours doivent pouvoir commencer à travailler sans être gênées dans leur déplacement et leurs activités.

    - Continuer d'être à l'écoute des communiqués de la préfecture, des médias, de la situation météo, etc. Attendre de manière générale les consignes des autorités.

    - Eviter de sortir, ne pas gêner les équipes de secours et déblaiement ; mais s'éloigner des points bas et cours d'eau dangereux, sans avoir à traverser les gués, ravines et fossés submergés.

    - Déblayer si besoin est votre habitation, mais sans toucher aux fils tombés à terre..

    - Assister ses voisins si besoin, prévenir les secours le cas échéant.

    - Eviter l'utilisation des téléphones sauf nécessité absolue (encombrement des réseaux, équipes de secours prioritaires, ...).

    - N'utiliser votre véhicule qu'en cas d'impérieuse nécessité, et dans ce cas, conduire avec la plus extrême prudence..

    - Vérifier la qualité de l'eau avant de la consommer ...

     

             VIGILANCE VERTE: "Plus de dangers particuliers ou dangers s'éloignant !"

                    Les dangers inhérents au passage d'un cyclone tropical s'éloignent définitivement, que le cyclone ait intéressé ou pas le territoire. Cela correspond aux fins d'alerte cyclonique ...

    - Si cette phase est annoncée à la suite d'un passage de cyclone ayant provoqué des dégâts, rester suffisamment prudent, le territoire n'ayant probablement pas retrouvé encore l'intégrité de son fonctionnement, certains réseaux (routes, eau, électricité) pouvant être encore coupés momentanément, les rivières ou fossés encore encombrés ...

     

                                Les consignes aux populations

     

                                    Dès le début de la saison cyclonique (juin)

     

     *  Nettoyez les ravines proches de la maison (pour une bonne évacuation des pluies) et élaguez les arbres voisins.

     *  Rangez dans un abri les tôles, planches qui pourraient s’avérer des projectiles dangereux lors de vents forts.

     *  Consolidez la maison au niveau de ses issues (portes et fenêtres). Vérifiez et consolidez le cas échéant la toiture.

     *  Veillez au bon entretien du système d’évacuation des eaux pluviales (chenaux, gouttières, ...).

     *  Constituez et stockez, en lieu sûr, une réserve alimentaire raisonnable de longue conservation : riz, haricots, conserves, sucre, huile, lait en poudre ou stérilisé, biscuits, ...

     *  Prévoyez une réserve d’eau potable en quantité suffisante pour la famille pour plusieurs jours (au moins 10 litres par personne).

     *  Stockez en un lieu défini et accessible les équipements et outils susceptibles d’être utilisés après un cyclone : hache, scie, clous, marteaux, bâches, contre-plaqués, bidons plastique de type jerrycan, serpillières, seaux, ... ainsi que de l’eau de javel.

     *  Disposez en un lieu facile d’accès et connu de tous, d’une trousse de premier secours : pansements, alcool à 70 ou 90°, mercryl, coton hydrophile, compresses, sparadrap, ...

     *  Prévoyez un poste de radio portatif à pile avec réserves de piles, ainsi que des moyens d’éclairage de secours : lampes électriques avec réserves de piles, bougies, lampes à gaz ou à pétrole avec allumettes, voire groupe électrogène avec réserve de carburant.

     *  Assurez-vous que vous et votre entourage connaissez les consignes de sécurité, que vos vaccinations contre le tétanos et la polio sont à jour.

     

    Dès le déclenchement de la phase ORANGE puis en phase ROUGE

     

     *  Enlevez autour de la maison les objets tels que tôles, planches, bidons, susceptibles d’être soulevés et emportés par les vents et de devenir autant de projectiles dangereux.

     *  Haubannez les cases légères et auvents : cordes ou câbles, blocs de pierre, pieux ...

     *  Dans les maisons non fixées au sol (cases ou caravanes) qui seront impérativement évacuées en cas de confirmation de la menace, disposez sur le plancher des objets lourds tels que des blocs de pierre, pour augmenter l’adhérence. Consolidez, éventuellement, les portes et fenêtres par des panneaux en bois cloués s’il n’y a pas de volets ; renforcez, en les attachant, les crochets et crémones.

     *  Protégez les baies vitrées à l’aide de feuilles de contre-plaqué (plus de 5 mm d’épaisseur) placées à l’extérieur. A défaut, placez sur les deux faces, en diagonale et en médiane, des bandes de papier adhésif de grande largeur qui éviteront les projections de bris de verre en cas d’impact avec des objets emportés par le vent.

     *  Organisez, si cela n’a pas été déjà fait plus tôt, votre survie par le stockage de nourriture et matériels divers (cf consignes d’avant saison).

     *  Commencer à démonter les antennes de télévision, voire de radio extérieures.

     *  Faites le plein de carburant du véhicule, mais évitez d’entreprendre de longs déplacements.

     *  Débranchez le système de remplissage de la citerne d’eau pluviale et protégez le réservoir le cas échéant.

     *  Rentrez à l’abri les animaux : cheptel, volailles ainsi que chiens, chats, ...

     *  Mettez les documents personnels (papiers d’identité, carnet de vaccination, carte de groupe sanguin notamment) à l’abri, hors d’atteinte de l’eau, ainsi que les aliments, la trousse à pharmacie et autres biens.

     *  Restez à l’écoute des émissions d’information diffusées par les chaînes de télévision et de radio (RFO et RCI notamment).

     

             Consignes particulières destinées aux marins pêcheurs et plaisanciers :

     

     *  Suivre les informations mises en place par les capitaineries et les municipalités.

     *  Mettre à l’abri tous les matériels de pêche, et éventuellement vos petites embarcations.

     *  Rester à l’écoute des fréquences d’urgence et des bulletins météorologiques, afin de rallier la terre et les ports protégés en cas de confirmation de la menace.

     

             Consignes particulières destinées aux commerçants et entreprises :

     

     *  Placer les denrées périssables et de valeur, hors d’atteinte de l’eau.

     *  Démonter les installations aériennes, échafaudages ; mettre les grues en girouette sur les chantiers, ou les démonter si possible.

     

    Lors du déclenchement de la phase ROUGE puis VIOLETTE le cas échéant

     *  Regagnez votre domicile et regroupez autant que possible l’ensemble des membres de la famille. Une fois dans les habitations et les abris, ne plus circuler.

     *  Si le domicile n’est pas une construction solide ou s’il est placé dans une zone à risque (inondation ou marée de tempête), gagnez un abri sûr signalé par les services municipaux, les centres de secours des sapeurs-pompiers, la police nationale ou la gendarmerie.

     *  En cas d’hébergement dans un de ces abris mis à disposition par la commune, ou chez des amis ou familles, faites connaître ce choix aux voisins ou à la famille et s’y tenir.

     *  Démontez les antennes de télévision si cela n’a pas été fait et débranchez-les.

     *  Si cela n'a pas encore été fait, protégez les baies vitrées, fermez ensuite solidement toutes les issues

     *  Restez à l’écoute des émissions de radio, RFO et RCI notamment, pour entendre les communiqués des autorités, les bulletins météorologiques ....

     

                     PENDANT le PASSAGE du cyclone

     *  Ecoutez les émissions de radio, qui vous tiendront informés de l’évolution du cyclone.

     *  Attention, une accalmie relative des conditions n’est pas forcément synonyme d’amélioration durable (exemple : passage de l’oeil sur le territoire qui ne doit pas faire relâcher la vigilance de chacun et n’autorise absolument pas la sortie).

     *  Ne quittez votre abri sous aucun prétexte, jusqu’à la fin de l’alerte cyclonique, ou au moins la phase d’organisation des secours diffusée par la radio. Les déplacements et la circulation des véhicules sont strictement interdits.

     *  Suivre scrupuleusement toutes les consignes qui pourraient alors être annoncées.

     *  Soyez en mesure de procéder aux travaux de consolidation des portes et fenêtres de la maison ou de l’appartement, si nécessaire.

     *  Coupez le courant électrique du réseau ; éloignez vous des baies vitrées.

     

    APRES le PASSAGE du cyclone, une fois la sortie autorisée

     *  Tant que la fin d’alerte (vigilance VERTE) n’est pas diffusée, restez à proximité immédiate de votre habitation ; ne prenez pas votre véhicule et n’encombrez pas les réseaux routiers susceptibles d’être encore utilisés par les services de secours, ou pas encore dégagés.

     *  Si vous êtes blessé ou malade, prévenez ou faites prévenir les équipes médicales d’urgence (médecins, sapeurs-pompiers, centre de secours le plus proche, ...).

     *  Procédez à une reconnaissance des environs immédiats de votre domicile.  Signalez le cas échéant les blessés ou victimes éventuelles parmi vos proches et voisins aux services de secours (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers, ...).

     *  Aidez les équipes d’intervention au dégagement des itinéraires et des voies de circulation.

     *  Rassemblez en un seul lieu les éventuels animaux morts (chiens, chats, cheptel, volaille, ...) afin que les services concernés procèdent à l’évacuation et au traitement des carcasses.

     *  Même en phase de retour à la vigilance VERTE, évitez les déplacements en véhicule et lorsqu’ils sont nécessaires, conduisez avec la plus grande prudence.

     *  Ne touchez pas et signalez immédiatement les fils électriques rompus et tombés à terre.

     *  Procédez aux réparations d’urgence de l’habitation si elle a souffert.

         

                  Sur le plan alimentaire :

     *  Ne consommez jamais l’eau de la citerne, ni l’eau du réseau de distribution, des informations à ce sujet seront diffusées par la radio et la télévision. En attendant, utilisez l’eau minérale potable mise en réserve.

     *  En cas d’urgence, si vous ne disposez pas d’eau potable en bouteille, deux solutions vous sont offertes :

    - faire bouillir l’eau pendant 10 minutes puis la " battre " pour la réoxygéner ;

    - ajouter 3 gouttes d’eau de javel reconstituée par litre d’eau que vous aurez filtrée au préalable, agiter et laisser reposer au moins 30 minutes.

    En cas de coupure prolongée d’énergie électrique, ne consommez pas les aliments restés trop longtemps au réfrigérateur ou congélateur.

     


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                          Chers amis(es) internautes,ayant vécu directement le passage dévastateur de l'Ouragan DEAN,le 17 août,je vous propose de découvrir mon témoignage. 

                            Le week-end du 10 août 2007,en regardant le bulletin météo sur RFO télé Martinique,ainsi que la météo des cyclones,en compagnie de ma famille,nous découvrons sur le bassin Atlantique,la présence d'une des nombreuses ondes tropicales de la saison de l'hivernage sur les Antilles,quoi de plus naturel...

                                

                         Chabine et les enfants avions justement prévus d'aller à la plage dans le courant de la semaine du 13 août,en compagnie de nos amis Sandrine et Gilbert.Nous pensions qu'aux vues de la météo,le temps allait se gâter,sans plus.Or,il s'avère qu'à partir du 13 Août,les bulletins météo successifs annonçaient une évolution de cette onde tropicale forte en phénomène cyclonique,du fait de conditions météo favorables à son renforcement rencontrées dans le bassin Atlantique et que les martiniquais devaient dès lors se tenir informés de façon plus assidue,de l'évolution de la perturbation...

     

                                     Dès le 15 août au matin, à 11h Météo France Antilles Guyane, appelle à la vigilance, publiant un bulletin d'alerte jaune, prévoyant une dégradation progressive des conditions météorologiques sur la Martinique à partir de vendredi (conditions de tempêtes voire d'ouragan, très fortes pluies), et un passage du phénomène entre Saint-Vincent et la Guadeloupe.

                                   A 17h locales, un bulletin de vigilance orange prévoyait une trajectoire la plus probable du centre du cyclone Dean entre la Martinique et la Guadeloupe, une houle cyclonique de secteur Est dès jeudi soir, avec des lignes de grains,en avant du phénomène, confirmant pour vendredi matin,le risque de conditions de tempêtes voire d'ouragan de classe 1 ou 2, avec des vents près du centre du cyclone dépassant 130 à 140 Km/h et des rafales plus importantes et de très fortes pluies.

                            Dès lors,mes parents et moi décidions d'aller le jeudi matin très tôt à Fort de France,afin de s'approvisionner en conserves,bougies,piles,packs d'eau,pain et autres.En effet,il s'agit en quelque sorte d'un kit de survie pendant et après le passage des cyclones.

                                 

                           Ce qui m'a surpris c'est l'incrédulité de certains martiniquais,lors de nos achats d'approvisionnements à Fort de France.En effet,certains personnes étaient encore persuadées,le jeudi 17,que le cyclone DEAN,changerait de trajectoire,dans le courant de la matinée,malgré les bulletins météo très précis de Mr Jean-Noël Degrace,chef de centre à Méteo France Martinique.Cette incrédulité vient du fait que,depuis de très nombreuses années,les phénomènes cycloniques qui devaient nous concerner directement,se détournaient en dernière minutes,prenant une trajectoire plus Nord et frappant de façon plus importante la Guadeloupe et les îles proches.Je me souviens par exemple,du cas du cyclone HUGO qui nous était destiné directement et qui avait pris une trajectoire plus Nord à l'approche de l'archipel des Petites Antilles et qui avait ravagé la Guadeloupe...Seulement voilà,cette fois-ci,on ne pouvait y déroger!

                               

                          L'alerte rouge pour la Martinique est prévue jeudi à 17h00 locale,puis l'alerte violet,le vendredi matin à 01H00,les habitants devant rester chez eux dès jeudi soir.En fin d'après-midi,mon père et moi prenions la décision de scotcher toutes les baies vitrés,de fixer solidement à l'aide de câles,les persiennes.De fixer tout objet pouvant se décrocher des murs et en dernière minute,de remplir nos 2 citernes d'eau.Dehors,l'atmosphère ambiante était très lourde,pas de vent,un ciel nuageux,pas d'oiseau à l'horizon...

     

                        

                                                           - La protection des baies vitrées -

     

                               Le jeudi soir,après avoir pris les dernières consignes de confinement des autorités,ma famille alla se coucher.Mais moi,je n'arrivais pas à m'endormir!A partir de minuit,je prenais mon poste radio et j'écoutais RFO radio martinique.Et là,je découvris le témoignage d'auditeurs,provenant de différentes communes,qui donnaient une physionomie dans leur commune et les effets du cyclone.De même,tous les centres de secours et les PC de crise de chaque commune étaient passés en revue par les animateurs de RFO (David Diomandé,José Zobda,Isabelle Auguste,Frédérica et les autres),ainsi que les reporters sur le terrain ( Manuel Larade dans le Nord Caraïbe,Jean-Emmanuel Emile dans le centre et sur les eaux),sans oublier les autres...

     

     

                                       - Les premiers effets de DEAN sur la végétation -

     

                                          - Un bananier détruit par les vents violents -

     

                                   Les témoignages les plus marquants pour moi,sont notamment,celle d'une femme habitant dans le Nord Caraïbe,seule avec son enfant de 5 ans et qui paniquait en direct sur les ondes,car la toiture de son habitation était en train de se désolidariser,sous l'effet des rafales.Elle signalait également que son enfant devenait hystérique face à cette situation et qu'elle n'avait qu'une seule envie c'était de sortir de son domicile,comportement qui serait tout à fait suicidaire aux vues des événements.Bien évidemment,les animateurs de RFO,la dissuadèrent de sortir du domicile et tentèrent de la rassurer...D'ailleurs,je leur tire mon chapeau car ils ont fait preuve de beaucoup d'humanisme ce soir là et par la suite,en répondant à la détresse des auditeurs qui subissaient les effets de  DEAN.

     

          - Le démembrement d'un fromager et d'un arbre à pain sous l'effet des violentes rafales à 180 KM/H -

     

                                     Autre cas,qui m'a aussi interpellé,c'est le cas d'une famille du quartier la Médaille,à Fort de France,dont le père signalait à la radio que de l'eau pénètrait dans sa maison,alors qu'il était en compagnie de ses 3 enfants en bas âge et qu'il ne savait pas comment s'en sortir,ou encore d'une femme habitant la pointe Lamare dans le Nord Caraïbe et qui signalait que sous l'effet des fortes rafales de vent,la baie vitrée de son salon faisait comme un ressort et s'apprêtait à exploser!

      

             

                 - Route barrée par les nombreuses chutes de tiges de bambous et divers branchages -

          

       

                  Notons l'inconscience de certains pêcheurs de Fort de France qui n'ont pas hésité entre 00H00 et 02H00 du matin,le 17 août,à s'aventurer en mer parce qu'il y avait d'importants bancs de poissons aux vues de la forte houle,ou encore de badauds s'aventurant au niveau du front de mer,afin de voir le déchaînement de l'océan!     

     

      

          - Le déchaînement de la rivière Madame,située à une dizaine de mètres de la maison familiale -                          

                                   

                         

                         Vers 04H00 du matin,alors que les puissantes rafales de DEAN,commencaient à faire de nombreux dégâts dans les communes et sur une partie de la capitale,je me suis aperçu que dans le quartier de mes parents,les effets du vent se faisaient ressentir par intervalles d'environ 10 minutes,avec une absence totale de pluie!Puis vers 05HOO du matin,nous fûmes réveillés par une brutale rafale qui,au passage,arracha une planche de coffrage sur le toit de la maison de mes parents et réveillant en sursaut toute la famille.Cet à partir de cet instant que les vents ont commencé à forcir,telles les entrailles de la terre qui s'ouvrent et la nature qui se déchaînent.CHABINE qui n'avait jamais connu ce type de phénomène commençait à s'inquiéter sérieusement et cela se comprend quand on voit cette nature violente.On entendait le déracinement des arbres,le violent craquement des branchages,la rivière qui se déchaînait également à proximité de la maison de mes parents!En ouvrant légèrement l'une des persiennes de la maison,j'aperçevais de nombreuses toitures s'arracher,des branchages de cocotiers,ainsi que des tôles qui se lancent en l'air,tel une danse frénétique!Hallucinant et traumatisant je dirais,ce spectacle!!!

     

     

     

                                             - Le jardin familial anéanti par les intempéries -

                               

                           A cet instant les enfants se réveillèrent et dans leur grande innocence (heureusement),ils ne comprirent pas la gravité et l'angoisse qui nous tenaient!Maeva contemplait avec moi par la persienne,le déchaînement des événements,avec un certain étonnement!D'autre part,on constatait que sous l'effet du vent,la pluie avait quelque peut arrosée l'intérieur de la maison.La plupart des arbres du jardin familial ont été déracinés,ainsi que de nombreux bambous,obstruant la rue!De très gros branchages ont attéri dans la cour de la maison.

                          

                            Ma soeur aînée qui habite au Saint-Esprit,une commune dans le sud de l'île,m'informait téléphoniquement qu'un arbre venait de pénétrer par la fenêtre de sa chambre et qu'elle subissait de plein fouet les fortes rafales!Heureusement pas de blessé et le téléphone s'interrompit soudainement!Plus aucun moyen d'utiliser le réseau qui restera hors-service pendant plus d'une semaine!

     

                           

                                                        - Le déblaiement des voies d'accès familiales -

     

                          

                                                  - L'élagage pour accéder à la route communale -

     

                         

                                                          - Le dégagement des voies d'accès -

     

                         

     

                                  Après le plus fort de l'ouragan,vers 8H00,mon père et moi nous équipions de manteau et de coutelas et d'une scie,afin de dégager la rue,en cas d'évacuation de blessés éventuels dans notre quartier!Impossible de rejoindre le parking car la rivière nous faisait obstruction.Nous étions donc bloqués par la force des choses!Je me rendis compte que ma présence nécessaire auprès de mon père pour déblayer les environs de la maison,car du haut de ses 75 ans,la force physique n'est plus beaucoup au rendez-vous et ça me remontait quand même le moral de pouvoir l'aider et d'être présent dans cette dure épreuve!D'ailleurs,mon père fatigué par le dégagement des énormes branchages,me dit la chose suivante :"érèseman ou la épi mwen pou édé mwen,cé bon dié ki vréyé'w an périod ta la!" (heureusement que tu es là pour m'aider aujourd'hui,c'est le bon Dieu qui t'envoie à cette période!)

     

                  

                                                  - Mon père et moi en plein déblaiement -                         

     

     

                       

                              

                        Voilà mes amis(es),mon vécu du passage du cyclone DEAN dans mon quartier à Fort de France.Soulagé d'autre part,que le cyclone se soit déjà éloigné,espérant à ce moment là qu'il n'y ait pas trop de dégâts humains à déplorer ,mais comprenant que DEAN avait causé et laisserait par la suite,une grande détresse matérielle et psychologique dans l'île!


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                          Dans le crash de l'avion West Caribbean du 16 août 2005, lors d'une conférence de presse au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le procureur de la République de Fort-de-France Claude Bellenger a souligné, lundi 28 mai, que les "facteurs humains paraissent déterminants".

     

    Crash West Caribbean

                  

                         Les proches des victimes ont assisté à la présentation d'un rapport d'étape dans le cadre de l'enquête sur le crash survenu le 16 août 2005 au Venezuela, qui avait fait 160 morts dont 152 Martiniquais.
    Lors d'une conférence de presse au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le procureur de la République de Fort-de-France Claude Bellenger a souligné, lundi 28 mai, que les "facteurs humains paraissent déterminants" dans le crash d'un avion survenu le 16 août 2005 au Venezuela. Au même moment, les proches des victimes de l'accident aérien, qui avait fait 160 morts dont 152 Martiniquais, assistaient à la présentation d'un rapport d'étape, déjà faite en avril à Fort-de-France pour les proches résidant en Martinique.

     

                                    

     

        *    Projection d'un film en 3D

     

                   A cette occasion, un film d'animation en 3D, retraçant les 30 minutes précédant l'accident du vol de la West Caribbean a été projeté. Interrogé sur la réaction des familles, le procureur a indiqué qu'"elles l'ont vu de manière sereine, en percevant que les facteurs humains paraissent déterminants". "Il y a des très grandes interrogations sur le choix de la route orageuse qui a été faite et sur l'altitude adoptée qui ne correspond pas" à celle qu'aurait dû emprunter l'appareil qui s'est écrasé, a-t-il ajouté, avant de poursuivre: "L'avion trop chargé a essayé d'atteindre un niveau de vol qu'il ne pouvait pas atteindre".

     

                    
     Marche silencieuse en mémoire des 152 victimes martiniquaises du crash aérien.

     

      

           *   Fin du délai de prescription le 16 août

     

                   Selon le procureur, "l'équipage n'a pas réagi à une perte de vitesse". "Aucune défaillance technique n'a à ce jour été démontré" a--t-il souligné avant d'annoncer "le prochain départ en Colombie" des deux juges d'instruction chargés de l'enquête, pour mener des investigations sur la formation et l'expérience des pilotes de la West Caribbean.
    Le rapport d'étape indique que les moteurs du MD-82 qui s'est écrasé à Machiques (Venezuela) fonctionnaient au moment de l'impact au sol.
    Une "discordance d'ancienneté" entre le pilote expérimenté et le co-pilote "relativement inexpérimenté avec 700 heures de vol" a également été mentionnée par le procureur.
    Il a enfin insisté sur la nécessité pour les familles d'assigner en justice la compagnie aérienne, afin d'être indemnisées, et ce avant le 16 août 2007, qui marque la fin du délai de prescription. "Beaucoup ne l'ont pas encore fait", a-t-il dit.

     

         

             Source : AFP, nouvelobs.com

     

           Pour ma part,je pourrai enfin rendre hommage sur place aux victimes,lors de mon séjour en Martinique...Cette année qui marquera le deuxième anniversaire de cette terrible tragédie...


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                                            Qui succédera à Vanessa Aimé,Miss Martinique 2007?
                  Qui représentera la Martinique aux élections Miss France et Miss Caraïbes Hibiscus?


                 Les 19 et 20 mai 2007 de 10h à 20h aura lieu le casting de l'élection Miss Martinique 2008,au Palais des Congrès de Madiana à Schoelcher.


                 Après le parcours satisfaisant de la Miss Martinique 2007,  Vanessa Aimée, qui fut demi-finaliste à l'élection de Miss France 2007, on peut s'attendre à ce que la sélection, cette année soit rigoureuse au vue des ambitions du comité pour 2008.

                 La Miss Martinique 2008 sera investie d’une mission de promotion de la culture martiniquaise.
    Elle sera présente dans de grandes manifestations et travaillera  avec toutes les sociétés, les organismes concernés et les médias.Elle sera le symbole de la grâce et de l’élégance.

                 Sortir de l’anonymat, s’ouvrir vers de nouveaux horizons telles sont les opportunités offertes à la lauréate.Elle sera encadrée par une équipe de professionnels et remportera de nombreux cadeaux.

                 L’élection de Miss Martinique, à partir d’un certains nombres de critères nationaux, a pour objectif de sélectionner la martiniquaise qui réunira toutes les qualités requises pour représenter la région.

                 La sélection se fait selon des critères précis :

      -    Etre âgée de 18 à 25 ans à la date du 15 Novembre de l’année 2007
     
      -    Etre française de naissance ou naturalisée
     
      -    Etre célibataire sans enfant, non précédemment mariée ou divorcée ou pacsée

      -    Avoir une taille de 1,70 m minimum (sans talons) et un poids en rapport

      -    La candidate d’excellente moralité et réputation, de bonne culture générale, certifie n’avoir jamais fait l’objet d’aucune poursuite et/ou condamnation pénale.

      -    La candidate s’interdit tout artifice tendant à transformer son aspect naturel (perruque, postiche, prothèse mammaire…). Toute dissimulation entraînera la disqualification immédiate. Elle reconnaît n’avoir jamais posé nu ou porté des tenues provocantes.


                            Bonne chance à toutes les candidates et que la meilleure gagne !!!


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