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    Après une veillée organisée ce lundi soir dernier dans la commune du Lorrain,un hommage national a été rendu à Louis-Philippe HILDERAL,policier foyalais âgé de 55 ans,décédé en service,mercredi dernier,suite à une altercation au commissariat de Fort de France...
     
    Cet hommage rendu dans la cour de la Préfecture de Fort de France a réuni outre la famille du Policier,ses collègues,toutes les autorités civiles et militaires,le ministre de l'Outre-mer Victorin Lurel.
     
    Au même instant a eu lieu, dans toutes les Circonscriptions de Sécurité Publique de France,une minute de silence,en  l'honneur du Policier Louis-Philippe HILDERAL,élevé au grade de Major et au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur.
     
    Un hommage et un instant de vive émotion,avec le témoignage de nombreux collègues qui le cotoyaient quotidiennement...
     
    Les obsèques du Major de Police ont eu lieu dans l'après-midi,au Lorrain.
     
    Cliquez sur le lien suivant pour consulter le reportage de Martinique 1ère sur cet hommage rendu au Policier :
     
     
     
    Une polémique est née du fait de l'absence de Manuel valls,le ministre de l'Intérieur,à cet hommage et dénoncé par les syndicats Alliance et Unité-Sgp-Fo.
     
     
    Le lien pour consulter la réaction des syndicats : 
     

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    La commune de Grand-Rivière est de nouveau coupée du monde, après les pluies de ces derniers jours.
     
    L'unique route donnant accès à Grand-Rivière s'est effondrée dans la nuit de dimanche à lundi. Il faudra des semaines pour reconstruire l'ouvrage. En attendant, des solutions provisoires devraient être mises en place pour permettre aux voitures de circuler de nouveau.
     
    Coincés ! Les habitants de Grand-Rivière sont bloqués chez eux depuis lundi matin. La seule voie d'accès à la commune, la RD10, s'est effondrée sur plusieurs mètres au terme d'un week-end très arrosé. Un gouffre de plus de 1500 m3 qu'il faudra des semaines pour combler. Mardi, les services techniques du département ont toutefois pu installer une passerelle pour les piétons et ils espèrent pouvoir rétablir une voie provisoire de circulation automobile avant la fin de la semaine.
     
     
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    En ce jour férié du 22 mai en Martinique commémorant le 22 mai1848, date de l'abolition de l'esclavage, je vous propose de découvrir une militante active de la cause noire :
     
    Paulette NARDAL (1896-1985) est une femme de Lettres et journaliste martiniquaise.Elle fut une militante de la cause noire et du courant littéraire de la Négritude.Elle est la tante de la cantatrice martiniquaise Christiane EDA-PIERRE.
    Elle est née à Saint Pierre et est morte à l'âge de 89 ans.
     
    En 1920, Paulette NARDAL quitte son île natale pour aller étudier à Paris.Elle sera la première femme de Lettres martiniquaise à étudier à la Sorbonne.Il y avait peu de femmes françaises de métropole inscrites à cette époque à la Sorbonne, a fortiori des femmes originaires des DOM-TOM.
    A Paris, elle profite de la vie culturelle de la capitale.Elle va au théâtre, assiste à des concerts, visite des expositions.Elle se retrouve régulièrement au "Bal nègre".Dans des salles bondées et surchauffées, des couples de danseurs noirs ondulent et se balancent sur des rythmes de biguine.C'est l'un des rares endroits où la jeune femme peut retrouver ses repères culturels.
     
    Paulette NARDAL tient un salon littéraire dans l'appartement qu'elle partage à CLAMART avec ses deux soeurs, Andrée et Jeanne.Elle cherche à mettre en relation des diasporas noires.Elle aborde la question de l'émancipation des femmes et pose les prémices de la théorie de la Négritude.
    Dans son salon littéraire se croiseront des écrivains célèbres tels que Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Jean Price Mars, Léon Gontran Damas, René Maran et d'autres venus d'Afrique, de Haïti, de New-York, notamment ceux du Harleem Renaissance.
     
    Paulette Nardal et l'écrivain haïtien Léo Sajous fondent  "La revue du Monde Noir".Cette dernière cessera de paraître en 1932, après six numéros, faute de financement.D'autres écrivains vont reprendre le flambeau de ce courant littéraire de la Négritude, tels que Aimé Césaire ou Léopold Sédar Senghor.
     
    Durant cette période, elle devient aussi secrétaire du parlementaire martiniquais socialiste Joseph Lagrosillière puis de Galandou Diouf, élu député du Sénégal en 1934. Elle poursuit son engagement politique notamment contre l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie fasciste de Mussolini.
     
    En 1937, elle se rend au Sénégal sur l'invitation de son ami Senghor.
    En 1939, alors qu'elle rentre de Martinique en bateau, un sous-marin allemand torpille le navire et le coule. Paulette Nardal sera sauvée de la noyade grâce à une chaloupe de sauvetage, mais elle se blessera aux genoux lors de ce naufrage et restera infirme le restant de ses jours.
    En 1944, elle part à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale travailler aux Nations unies, à New York, mais son handicap la contraint à revenir s'installer, définitivement cette fois, à la Martinique.
     
    En 1945, Paulette Nardal créa le "Rassemblement Féminin" et incita les femmes martiniquaise à aller voter pour la première fois. L'ordonnance du 21 Avril 1944, accorde le droit de vote aux femmes françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le 20 avril 1945.
     
    Passionnée par la musique, elle rédige un historique de la tradition musicale des campagnes martiniquaises.Le Bèlè, le Ladjia doivent retrouver leur place dans la musique antillaise.
     
    Paulette Nardal meurt le 16 février 1985, à l’âge de 89 ans.Cette femme de Lettres et militante politique, pionnière de la cause noire, restera celle qui répétait inlassablement à ses amis et ses élèves sa fierté d'être noire : "Black is beautiful".
     
    Le film de Jil Servant :”Paulette Nardal, la fierté d’être négresse”, Co-production France-Antilles T.V. 2004 retrace le parcours de cette femme de Lettres qui fut la première martiniquaise à étudier à la Sorbonne et qui a été inscrite, tout comme Gerty Archimède, sur une liste de noms rédigée par les élèves du Lycée parisien HENRI IV, comme prétendantes à rentrer au Panthéon.Cette liste a été transmise,mi-mai, au Président de la République François Hollande.
     
     


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    Le chanteur martiniquais FRANCISCO est décédé le jeudi 18 avril 2013 à l'âge de 80 ans.Mais sa voix profonde entonnant "Fanm Matinik dou" résonnera encore longtemps dans son île, qui l'avait fait ambassadeur de charme.
     
    Sa longue silhouette de mulâtre, son épaisse moustache et surtout sa voix grave, chaude et profonde sont celles d'un crooner qui faisait fondre son auditoire, dès qu'il rendait hommage aux belles femmes de la Martinique.Frantz Charles-Denis de son vrai nom était un touche-à-tout de charme, qui mettait sa voix d'or au service des rythmes chaloupés de la biguine et du jazz.
     
    D'abord au célèbre Bal Blomet à Paris, puis en Martinique dans sa paillotte, qui fera danser son île natale dans les années 50, il entame une véritable croisade pour redonner au tambour, ses véritables lettres de noblesse; ce qui lui vaut d'ailleurs d'être récompensé à plusieurs reprises.
     
    Sportif émérite en judo (6ème Dan), cette activité ne lui a pas permis d'échapper à une fin de vie difficile.Malade des poumons, il était alité sous assistance respiratoire depuis plus de quinze ans.
     
    Avec ses succès musicaux, son talent inspire même au-delà de nos frontières.Un parcours honorable salué en 2003, lorsqu'il est promu au grade d'officier de l'ordre national du mérite.

    Le dernier combat qui suscite le respect pour cette homme, est celui mené contre la maladie, d'où il a rendu son dernier souffle...
     
    Je vous propose de découvrir un de ses succès musicaux en hommage à notre belle île et sa population :  "En bel péyi"
     
     


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    Selon les prévisions des spécialistes américains, la saison cyclonique qui arrive, s'annonce particulièrement forte.Quatre ouragans majeurs sont prévus sur la zone.
     
    Les Caraïbes risquent d'être secoués durant la saison cyclonique qui arrive.Selon les équipes de l'Université du  Colorado et celles du Tropical Storm Risk, tous les paramètres favorisant une saison agitée, sont au rouge, à commencer par la température élevée de la mer et de la neutralité de deux grands courants : El Nino et la Nina.
     
    Les prévisions annoncent dix-huit tempêtes contre douze en moyenne, neuf ouragans dont quatre majeurs, le double de la moyenne.
     
    Dans un prochain post, je vous proposerai de découvrir la conduite à tenir dans les îles de la Caraïbe, en cas de prévisions cycloniques.
     

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