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                                                   le stand aux épices  ( Marché couvert)
     
                                                                                               (zépis en créole)      
     
     
     
     
                                        

                                          L'entrée du marché (côté rue Isambert)

     

     

     

                                        

                                                                  Le stand des fleurs

     

     

     

                                        

                                         Le Marché aux légumes (face au Parc Floral)

     

     

      

                                        

                                     Stand de légumes et de fruits (secteur Parc Floral)

     

     

     

                                                 

                                        Marché aux poissons (Place Clémenceau)

     

     

     

                                    

                                           Panoplie de poissons vendus au Marché

     

     

     

                                   
     
                                              Marchande de poissons à la criée
     
                                            (machann pwason en créole)
     
     
     
                        Une visite au grand Marché couvert (angle des rues Antoine Siger et rue Isambert),au Marché aux légumes (à proximité du Parc Floral ou au lieu dit " l'asile"),au Marché aux poissons (Place Clémenceau) à Fort de France,est une étape essentielle pour les autochtones et quasi initiatique pour les touristes.
     
                        Dès l'aube,une procession de camionnettes chargées de fruits,de légumes,de piments se dirige vers le grand Marché couvert.Les doudous en costume traditionnel initient les curieux aux incroyables senteurs et saveurs des épices.Particulièrement accueillantes,elles crient "chéri" et "doudou" à tous les passants!
     
                        Sous sa grande halle de métal et de verre,s'amoncellent vanille,épices en tout genre,piments,bois bandé,rhum arrangé,décoctions énergisantes...A l'intérieur les étals,dans une explosion de couleurs,sont chargés de fruits et de légumes pays.
     
                        Au même moment,les pêcheurs remontent la rivière Madame pour débarquer leur pêche au Marché aux Poissons,Place Clémenceau.A la criée,les vendeurs annoncent le fruit de la pêche : "volé!volé!fré!fré!" volants,thazards,coulirous et balarous,gros thons,vivaneaux,crabes,langoustes!
     
                        Juste au côté du marché aux poissons,le Marché aux légumes se tient entre la rivière Madame et le Parc Floral.Les marchands y proposent tout un assortiment de fruits et légumes issus de l'agriculture locale.

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                             Au pays, il y a des traditions plus vieilles les unes que les autres, et si l'on puis dire, le rhum fait partie de ces coutumes ancestrales... Celui ci est d'ailleurs l'un des rituels des plus respectés par tous.

     

    Petit historique :

                                                                
    Tout d'abord, le rhum agricole est une eau-de-vie obtenue par fermentation et distillation du pur jus de canne... la canne à sucre.
    Cette plante est une graminée tropicale originaire de l'Inde et est de plus en plus plantée partout dans le monde. Ceci est dû à la demande en hausse croissante du sucre. Son apparition date de l'an 510 chez les perses, puis au VIIe siècle, introduite par les Arabes en Égypte, puis chez les Portugais et les Espagnols.
     

    Particularités de la canne à sucre :


     

     

    Celle-ci pousse sur les sols riches, en particulier sur les sols d'origine volcanique ou alluvionnaires, à une température supérieure à 20 °C, elle nécessite un climat tropical à alternance de saisons sèche et humide (250 mm d'eau par an). La croissance varie de 9 à 36 mois; une souche fournit entre 6 et 10 récoltes successives, à raison d'une tous les 12 ou 18 mois et ceci afin de subvenir aux besoins de la demande quotidienne en sucre.

    La récolte et l'extraction :


    La récolte se fait au mois de Février. Il faut savoir qu'aujourd'hui encore, plus de la moitié de la récolte se fait encore à la main. Lorsqu'elle est arrivée à maturité, la canne est coupée au ras du sol, est dépouillée de ses feuilles puis est débitée en tronçons, elle se voit ensuite acheminée jusqu'aux propriétés sucrières. Elle est broyée par une batterie de moulins pour en extraire le jus sucré, le vesou et un résidu fibreux, la bagasse et le tout est fait dans un système de diffusion dans un courant d'eau chaude, elle est aspergée d'eau après chaque broyage pour une meilleure extraction.

     

    Purification et raffinement :


    Ensuite le jus est purifié par chaulage : addition de jus de chaux pour précipiter une partie des impuretés, puis de gaz carbonique, qui entraîne d'autres impuretés. Le jus recolté ne contient que 13 % de sucre alors il doit subir encore quelques modifications, il est ensuite concentré par évaporation sous vide ce qui lui donne une nouvelle teneur en sucre de 60 % lequel sera cristallisé lorsqu'il sera mis sous vide. L'eau contient encore du sucre restant des étapes précédentes, c'est ce que l'on appelle le sucre brun, ce dernier doit être raffiné.

     

    Sous-produits :

                                                                                  
    On se sert ensuite des sous-produits (mélasse, bagasse) pour la consommation, l'industrie (pâte à papier) ou encore comme combustible pour la bagasse qui servira pour alimenter les fours qui chauffent l’eau des chaudières et la transforment en vapeur. Cette vapeur alimentera les machines à vapeur qui servent à actionner les broyeurs et d'autres installations.
     

    La fermentation :

     

    Le sucre est transformé en alcool lors de la fermentation sous l'action des levures, en 24 heures on obtient un vin de canne titrant environ 4 à 5 % de vol . Les cuves de stockage des exploitations agricoles ont une contenance de 30 000 litres de jus, après distillation, il en sortira environ 2 200 litres de rhum à 55 %.

     

    La distillation :

     

                                                                                                              
    Le vin est introduit par le haut d'une très grande colonne, il descend de plateau en plateau en chauffant au contact de la vapeur introduite par le bas de la colonne. Ces vapeurs sont alors récupérées en tête de colonne puis sont refroidies. Le rhum blanc agricole est cristallin à la sortie de la colonne et titre entre 65 et 75%, une partie sera conservée en rhum blanc et l'autre sera mise en vieillissement pour donner du rhum élevé sous bois ou du rhum vieux.
     

    Embouteillage et stockage :


     

     

    3 mois avant l'embouteillage, le rhum blanc est stocké dans des foudres en bois, pour s'arrondir. On atténue ensuite avec de l'eau de source sa teneur en alcool en la ramenant aux degrés de commercialisation souhaités (62, 55, 50, 40°) finalement il est stocké en bouteilles avec une productivité allant de 15 à 20 000 bouteilles par jour. La productivité agricole peut se voir modifier de +/- 20 à 30% de son rendement selon les conditions climatiques, théoriquement, les régions vers les pôles où l'agriculture est limitée par de courtes saisons de croissance gagneront probablement et les régions subtropicales et tropicales souffriront vraisemblablement plus de la sécheresse et des pertes de productivité. Cette productivité sera aussi modifiée selon le terrain, l'irrigation et la variété des pousses.

    Vieillissement et coloration :

     


    Le rhum ambré agricole est dénommé ainsi dû à sa couleur dorée qui provient du court passage en foudre de chêne de 18 mois. Un rhum vieux agricole est un rhum élevé en fûts de chêne avec un minimum de 3 ans pour les rhums VO, 4 ans pour les VSOP (Very Superior Old Pale), et 6 ans pour les rhums vieux XO ou millésimés. Il acquerra sa coloration brunâtre grâce au tanin du bois et son goût se transformera au fil du temps. Les différentes marques de rhums de la Martinique sont " La Mauny ", " Trois Rivières ", " Duquesne ","Saint James","Dillon","Depaz" etc... Les exploitations s'étendent sur plus de 3500 hectares pour 220 000 tonnes de cannes produites,sans oublier les 3700 emplois que cela crée.

    Dans les cocktails...


    Les rhums agricoles plus fins sont servis dans un verre tulipe et bus sans mélange, sans ajouter d'ingrédients aromatiques. Les rhums industriels conviennent très bien aux cocktails, qui seront alors servis dans un verre de type highball. Ils sont fréquemment utilisés en cuisine.

    Le Rhum, mot évocateur de soleil, de plaisirs exotiques, enivre nos esprits d'images paradisiaques... mais n'oubliez pas une chose avant de vous lancer à l'aventure : le rhum à trois ennemis : le gin, le whisky et la vodka !

    Mais les réalités sont toutes autres. Que de souvenirs douloureux avec l'infamant esclavage ! Que de sueur, de poussière et d'efforts pour que la canne à sucre livre enfin son élixir parfumé. L'image du coupeur de canne, coiffé de son grand chapeau, le dos courbé et le " coupe-coupe " à la main n'est pittoresque que pour le touriste indifférent à l'incroyable labeur.

    C'est ainsi que sont nés les grands rhums, après un baiser du soleil sur les terres fertiles et au prix de lourds sacrifices. Issu du pur jus de canne, fermenté et distillé, parfois vieilli en fûts de chêne, le rhum a conquis ses lettres de noblesse. Bally, La Mauny, Clément, Trois Rivières, Duquesne, Depaz, Saint James et le rhum à la mode en ce moment Neisson en sont les colporteurs. Leurs rhums sont parmi les meilleurs du monde.

    Aux Antilles, toute la vie tient dans un verre de ti'punch. Ce rhum blanc préparé avec un soin méticuleux et un protocole bien établi, additionné de zeste de citron vert et de sucre de canne, donne l'impression de boire le paysage avec tous ses parfums et son folklore. Le sucre est transformé en alcool lors de la fermentation sous l'action des levures, en 24 heures on obtient un vin de canne titrant environ 4 à 5 % de vol . Les cuves de stockage des exploitations agricoles ont une contenance de 30 000 litres de jus, après distillation, il en sortira environ 2 200 litres de rhum à 55 %. 

                

                                                                      

                                           

     

                             L'abus de l'alcool est dangereux pour la santé.

                                  A consommer avec modération !


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    Le costume créole ,composé d’éléments venus d’Afrique, d’Europe et d’Asie, témoigne du métissage social, économique et culturel qui caractérisa la Martinique du 17 siècle.
    Le phénomène de métissage apparaît surtout à travers les robes. La robe appelée « chemise à 3 trous »fut imposée aux femmes esclaves par les épouses des colons blancs, avec le souci de cacher entièrement leur corps et masquer ainsi une sensualité quelque peu provocatrice.En effet, les esclaves arrivent nus aux Antilles (...)

    Le costume traditionnel des femmes aux Antilles a toujours été haut en couleurs. 
    La coiffe, accessoire du costume, reflétait soit la situation sociale,soit les circonstances de la vie. 
    Les bijoux, autres accessoires indispensables, étaient eux aussi un élément permettant d'identifier la situation sociale de la femme qui les portait.

           Je vous propose de découvrir aujourd'hui,l'histoire du costume traditionnel antillais,à travers toute sa symbolique :
     

    Autrefois les tenues des femmes étaient :

    "La Grand' Robe", toujours réalisée dans un tissus coloré ou brillant, elle était portée avec un jupon et une cape de la même teinte.

    "La Douillette", robe de tous les jours, elle était constituée d'un jupon, d'une robe sérrée à la taille en cotonnade fleurie, à carreaux ou à rayures.

    "La Titane", vêtement porté par les courtisanes de l'époque. Provocante, elles n'hésitaient pas à porter une chemise en dentelle largement échancrée sur la poitrine et découvrant leurs épaules.



    "La Cotonnade", en madras calandée, elle pouvait être en velours ou en satin les jours de fête.

    Les coiffes et leurs significations :

    - Une pointe : coeur à prendre.
    - Deux pointes : coeur pris mais vous pouvez tenter votre chance.
    - Trois pointes : coeur pris, femme mariée.
    - Quatre pointes : mes amours ne se comptent plus.

    Vous pourrez admirer toute la beauté des costumes créoles lors des prestations du Grand Ballet de la Martinique ,qui effectue des spectacles dans les hôtels de l'île. 


    Les Bijoux Créoles
    Le bijoux font partie de l'héritage créole depuis le 17ème siècle et sont le métissage des savoir-faire et des techniques africains et européens.

                                                                                            

                Ils portent des noms très symboliques inspirés de l'histoire, de la faune ou de la flore locale : pomme cannelle, "tété négresse", chaîne torsadée, collier gros sirop, chaîne forçat, collier grain d'or, broche "nid de guêpe", collier chou, etc.

    Aujourd'hui encore, les femmes antillaises adorent porter leurs plus beaux bijoux lors d'événements familiaux, de soirées ou tout simplement dans la vie de tous les jours.

     

                                                                                               

     

     

                                          

     

      Sources :   web.martiniquetourism.com

                       membres.lycos.fr/asep

                       membres.lycos.fr/stephmax

                       nastycrew.online.fr


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                     Je me propose de vous faire découvrir les musiques traditionnelles antillaises :  

             La musique et par conséquent,la danse,ont toujours été omniprésentes dans la vie des Antillais.

    Déjà, à l'époque de l'esclavage,les Noirs se réunissaient après leur journée de dure labeur pour se ressourcer à travers de longues veillées pleines de musiques, de chants et de danses.

    La musique accompagnait presque toutes les activités du quotidien.Elle rythmait le travail dans les champs,la coupe de la canne à sucre,les coups de main (koud'min) qui consistaient à s'unir pour accomplir pour un des leurs un travail important.

    La musique était bien sûr présente lors des fêtes mais aussi lors des veillées mortuaires.

    Toute la communauté se rassemblait autour de la musique et de la danse.Ces moments de détente générale permettaient d'exprimer tensions et frustrations.

    Les tambours et les percussions sont à la base des musiques traditionnelles antillaises.

     

      Les instruments traditionnels:

    • Le ka (en Guadeloupe) : tambour,que l'on fabriquait à l'aide d'une peau de cabri tendue sur un baril (un quart).Aujourd'hui,le ka peut être fabriqué à partir de tronc d'arbre évidé,de fût,de tonnelet ... Le ka est l'instrument de base du gwo-ka,musique traditionnelle de la Guadeloupe.

    • Le tibwa : instrument de musique traditionnelle composé de deux baguettes de bois avec lesquelles on frappe sur un morceau de bambou ou sur un tambour couché.

    • Le sillac (ou siyak) : instrument de musique traditionnelle composé d'un bambou strié frotté avec une baguette.

    • Le cha-cha : maracas fabriqué à partir d'une calebasse vidée et remplie de graines.

    • Flûte transversale en bambou

    Quelques musiques :

    • La biguine,ancêtre du zouk, est à la fois une danse et une musique,cousine lointaine du jazz et originaire des Antilles françaises.Elle voit le jour à la fin du 19 è siècle,succédant aux danses traditionnelles,la mazurka et le menuet qui étaient apprises par les maîtres à leurs esclaves de maison.Les nègres de plantation quant à eux se trémoussaient surtout sur les rythmes du tambour le dimanche après-midi, seul instant où cette musique était autorisée.Tonique et lascive,elle se joue sur des rythmes rapides, chaloupés,à base notamment de clarinette et de tambour,et s’impose vite comme une danse de séduction.Elle est le symbole de la capitale de la Martinique de l’époque ,Saint-Pierre.Personne n’est autorisée aujourd’hui encore à dire exactement d’où vient le mot biguine.Pour Patrick Chamoiseau, plusieurs explications ont co-habitées mais la plus souvent avancée,est celle du marin anglophone impatient qui aurait maugré "Bigin, bigin".

    • La calenda

    • La mazouka : musique sur trois temps découlant de la mazurka.

    • Le quadrille : un commandeur dirige les danseurs qui évoluent en cercle accompagnés d'un orchestre composé de clarinette,ti-bwa,banjo ou accordéon.

    • Le bèlè : danse et musique traditionnelles de la Martinique qui se décline en trois genres musicaux : le danmiè,le bèlè,la lin' klè avec,pour chacun,leurs danses spécifiques.

    • Le chouval-bwa : musique (de la Martinique) rapide et entraînante composée à partir d'un tambour à deux faces (tambour dé-bonda),d'un tibwa,de cha-cha, d'une clarinette et d'une flûte transversale en bambou.Musique "chouval bwa" parce qu'elle égayait les manèges de chevaux de bois,lors des fêtes communales.

    •   Le gwoka 

            *     Autre rythme bien ancré dans le folklore antillais,le zouk.Son histoire commence avec la rencontre en 1979, de deux personnages emblématiques de la musique antillaise. Pierre Édouard Décimus, musicien dans un orchestre de danse, « les vikings de la Guadeloupe », et Freddy Marshall, découvreur de talents, se rencontrent dans le but de donner un nouveau souffle à la musique locale. A l’époque,les rythmes les plus écoutés sont le gwo ka,La Biguine,le Compas et la musique des « vidés », aux rythmes soutenus et entraînants, joués pendant le carnaval aux Antilles.C'est le groupe KASSAV qui met à la lumière du jour,le zouk.

           Depuis sa création en 1974, il reste la musique la plus populaire des Antilles. Il représente,aujourd’hui,le ciment de l’identité antillaise.De plus,il caractérise l’émancipation de tout un peuple,qui a su réinventer sa propre musique.

     

           Les  piliers de la musique traditionnelle martiniquaise  et du zouk : 

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
             Eugène MONA
     
     
     
          
     
                                                                                                 
                                                                           Ti raoul grivallier 
     
              
                    Dédé Saint-Prix avec
         son fameux "La po kabrit"
          pour les connaisseurs !!!  
                                                                                                                                                                       
                                                                                                           
                                                      
                                                                   Fernand Marlu 
     
     
                                                       
                                                                                           Kassav
     
     
     
                                  
                                                                 
     
        Sources : antanlontan-chez-alice.fr
                     perso.orange.fr/caraibe.music
                     zoukfoto.com (photos de klodcabit)
                     artistescoop.com
                     rfo.fr
                     hello-caribbean.com
                     tasteofindie.com (photo de kassav)    

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                        Photo de l'île de Gorée et de son gardien
                                                   exhibant les entraves de l'esclave
     
     
                       Commémoration locale de l'abolition
                          de l'esclavage en MARTINIQUE
                                        le 22 Mai 1848
                                   sous l'instigation de        
                                 Victor SCHOELCHER
     
     
                                       "Nèg pété chenn"
                               (Les Nègres ont brisé leurs chaînes)
                            
                                               
                                          
                                                 Memorial en hommage aux 150 ans
                                                  d'abolition de l'esclavage,situé à
                                                       l'Anse Cafard au Diamant
     
     
     
     
                                    
     
                                                                Les hommes d'Argile

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                                                  Hommage aux pierrotins et prêchotins disparus 

                                                    dans la catastrophe !
     
     
               Le 8 Mai 1902 à 07H50 du matin,Saint-Pierre et le Prêcheur sont rayés de la carte.Le bouchon de lave qui obstrue le cratère,sous la pression des gaz,fait éclater la partie la plus fragile du volcan.Des nuages de gaz,chargés de cendres et de souffre,
    chauffés à 1000°C dévalent en direction de la ville,à plus de 200 KM/H.La pression des gaz détruit tout sur son passage,en quelques secondes,tout trace de vie a disparu.
             
              30000 personnes meurent instantanément,étouffées,brûlées,
    ou asphyxiées.Un raz-de-marée de 3 mètres engloutit plus d'une vingtaine de bateaux présents dans la rade.La ville et ses alentours
    sont rasés.De petits roches volcaniques sont projetées jusqu'à Fort de France.Le "petit Paris des Antilles" a cessé d'exister!          
                                                                                      
                        De cette catastrophe,seuls deux personnes y survivront.
    Alfred Lacroix dans son ouvrage monumental sur l'éruption de la montagne Pelée rapporte le témoignage des deux survivants :
     
               Témoignage de Louis Ciparis,prisonnier :
     
                        
    "Il était 8H00 du matin,dit il,on n'était pas encore venu m'apporter la ration du jour,quand tout à coup un bruit formidable se fit entendre,tout le monde criait au secours,je brûle,je meure...Au 
    bout de 5 minutes,personne ne criait plus,excepté moi,lorsqu'une fumée se précipita avec violence par la petite fenêtre de ma porte.
    Cette fumée brûlait tellement,que pendant un quart d'heure,je sautais à droite,à gauche,en l'air,tout partout pour l'éviter.Après un
    quart d'heure,c'était un silence affreux.J'écoutais,criant de venir me sauver,personne ne répondait.Alors tout Saint-Pierre doit être écrasé sous le tremblement de terre,dans du feu".
     
            Ciparis passa 4 jours et 3 nuits dans son cachot,sans manger et n'ayant pour boire que l'eau de pluie qui suintait à travers le grillage de son cachot.C'est le dimanche 11 Mai dans l'après-midi que 3 personnes du Morne Rouge entendirent ses plaintes,en passant dans les parages. 
     
                  
             Témoignage de Léon Compère,cordonnier :
     
          Léon Compère habitait au pied du morne Abel,dans une maison située à l'angle du boulevard et de la rue Fontaine.Le 8 mai à 8H00 du matin,Compère se trouvait devant sa porte,regardant la rade,lorsqu'il ressentit brusquement,un vent violent venant du Nord,les arbres du jardin furent déracinés et il n'eut que le temps de rentrer chez lui.Il s'aperçut alors qu'il était brûlé aux mains,au visage,à la jambe gauche.L'obscurité prédominait,une grande quantité de cendres pénétrait dans sa chambre et leurs chute sur la toiture faisait un grand bruit.
           Compère terrifié s'était réfugié sous une table.A ce moment,la famille DELAVAUD qui habitait à proximité.Tous étaient grièvement brûlés : la petite fille mourut aussitôt.Au bout de 20 minutes,
    l'obscurité cessa et Compère passa dans la chambre voisine,il y trouva Mr DELAVAUD père mort,la tête et les coudes appuyés sur le lit,ses habits étaient intacts.
             Il se rendit alors dans la cour et vit sur la cendre chaude,les cadavres enlacés du fils DELAVAUD et de son amie FLAVIA;leurs vêtements étaient brûlés.Compère se réfugia à nouveau dans sa chambre,jusqu'au moment où la maison commença à flamber.Il se sauva sur le boulevard et c'était le début de l'horreur,il ne rencontra aucun survivant,les cadavres jonchaient le sol,la ville flambait de toute part.
             Compère se réfugia à Font-Saint-Denis,d'où il fut transporté à l'hôpital de Fort de France.
                                                    
     
     
                                           www.photoway.com

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      Honneur aux combattants Dissidents morts pour la FRANCE !
                          
                  Hommage aux déportés noirs détenus dans les camps de concentration !
     
                   Alors qu'encore une fois,les Antillais ont participé à la mobilisation de 1939,la défaite de 1940 et l'instauration du régime de VICHY,voient un régime autoritaire s'installer aux Antilles.
    Envoyé par le Maréchal Pétain,l'amiral Robert va dissoudre les conseils municipaux pour les remplacer par des équipes nommées.
    L'absence de commerce avec la Métropole produit une disette chronique en MARTINIQUE à cette période.Les produits comme la farine,la viande salée,le savon,le tissu manquent et sont remplacés tant bien que mal par des productions locales.
            
                    Tout fait défaut,la mortalité infantile croît de manière dramatique.L'époque dont les aînés se rappellent en disant "An tan robè" voit l'île survivre en autarcie.
     
           De nombreux jeunes (environ 5000) à l'appel du Général DE GAULLE,bravant la surveillance des côtes et le régime de VICHY local,rejoignent discrètement l'île voisine de la Dominique,possession anglaise,puis passent dans les camps d'entraînement aux Etats Unis et se joignent aux troupes de la FRANCE libre.
            Ces combattants sont appelés les dissidents.La proximité des Américains fait que,dès Juin 1943,les Antilles rejoignent le camp de la FRANCE libre.Ils combattront sans relâche sur le front face aux offensives allemandes.
     
     
     (Vous pouvez consulter un témoignage de Mr Henri Joseph,
    ancien combattant dissident de la Seconde Guerre Mondiale,qui raconte son parcours de combattant martiniquais et son combat pour la reconnaissance officielle de la participation des combattants dissidents dans les troupes françaises,sur le site suivant : http://parcoursdedissidents.rfo.fr/ ).
     
     
                                                          
                     http://www.volcreole.com/forum/sujet-4823.html

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