• caraibes
    - Indiens Caraïbes -
     
     
    L'île est habitée de façon intermittente par différents peuples amérindiens jusqu'à leur extermination par les occidentaux à la suite de l'installation des Français en 1635.
     
    Les plus anciennes traces d'êtres humains des petites Antilles se trouvent sur le site de Norman Estate à Saint Martin et sont datées d'entre -2 400 et -1 900 av. J.C.Les premières traces des Amérindiens à la Martinique ont été archéologiquement attestées du 1er siècle.

    Ces premiers habitants les Arawaks viennent d'Amazonie et sont de culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.

     

    Déjà en l'an 4000 avant J.C, la Martinique était habitée par les Ciboneys, originaires d'Amérique du sud. Navigateurs habiles, ils parcouraient les Caraïbes sur leurs embarcations et peuplèrent ainsi de nombreuses îles. 2000 ans après apparurent les Arawaks qui, quittant les berges de la rivière Onorico en Amérique du Sud, décidèrent de s'installer dans l'archipel des Antilles.

    Après une première disparition en Martinique suite à une éruption de la Montagne Pelée (295 av. J.C), ils réapparurent et implantèrent leur civilisation pacifique basée sur l'artisanat, la chasse et la pêche.

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    - Femme Arawak -


    Vers 800 après J.C, de nouveaux arrivants firent leur apparition sur les côtes des îles de l'Archipel. Il s'agissait des Caraïbes. Venant du Continent américain eux aussi, ces belliqueux guerriers cannibales engagèrent une guerre sans merci contre les Arawaks. Un grand nombre d'hommes furent tués, les prisonniers furent, eux, castrés et engraissés en vue de finir sur leur table, certains parvinrent à s'enfuir vers les Grandes Antilles. Les femmes, quant à elles furent gardées, à cause de leur grande beauté en vue d'assurer la procréation. Au fil des batailles et des victoires successives, l'Arc antillais passe sous domination caribéenne.On constate le déclin de la civilisation Arawak à proprement parlé et un brassage des deux cultures.

     

     

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    - Femmes Arawaks de nos jours -
     

    En 1492, alors qu'il recherche les Indes, Christophe Colomb aborde les côtes de San Salvador, de Cuba et d'Haïti. Il sera décrété faussement qu'il découvrit l'Amérique et ses Iles. Tout esprit logique comprend que les seuls hommes qui découvrirent à proprement parlé les îles sont les amérindiens qui avaient leur culture, leur civilisation et leurs codes. Quoique considérés comme des sauvages par les "civilisés", ils étaient les premiers habitants de l'archipel des Antilles et vivaient en parfaite harmonie avec leur environnement.


    Lors de son quatrième voyage vers l'Amérique, Colomb arrive en 1502 en Martinique, plus précisément sur la plage du Carbet. En conquérant, muni d'un prétendu droit divin reçu de la Sainte Eglise Catholique Romaine, il baptisa l'île "Martinique". Il existe deux versions concernant ce nom : il proviendrait de "Martinino", appellation d'une île du sud de l'Archipel qui, selon les dires des indiens de St-Domingue était habitée par des amazones.

    Il est également possible que Colomb donna ce nom à l'île aux fleurs en hommage à son patron, Saint-Martin. Une chose est sûre, comme tout ce qu'il touchait, l'Ancien Monde s'était emparé de cette île en cette journée de 1502 pour ne plus jamais la lâcher.

    Les Amérindiens qui peuplaient la Martinique avant l'arrivée des Européens la nommaient Jouanacaera (parfois retranscrit Wanakaera) qui signifie l'île aux reptiles.

    On prête généralement la découverte de la Martinique à Christophe Colomb, le 15 juin 1502, au cours de son quatrième voyage vers les « Indes ». Néanmoins, il semble probable que ce soit Alonso de Ojeda, un explorateur et conquistador espagnol, qui ait découvert l'île en premier lors de son expédition de 1499-1500.

    Il existe ainsi des versions contradictoires sur la paternité du nom de l'île. Il est probable que le premier nom avéré de l'île ait été attribué par un des géographes embarqué avec Ojeda (peut-être Juan de la Cosa) et qu'il s'agisse de Matinino (parfois transcrit Madinina qui signifierait l'île aux femmes et non l'île aux fleurs comme il est souvent admis).Il désignerait le nom d'une île mythique chez les Taïnos d'Hispaniola. Ce nom s'est ainsi retrouvé sur des cartes à cette époque mais comme Colomb avait par décret le monopole des découvertes des nouvelles Indes, il aurait rebaptisé l'île Martinica en 1502.


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                    L’habitation Pécoul se situe entre l’habitation Moulin l’Etang à l’Ouest et l’habitation Chalvet à l’Est.On y accède par une grande allée de cocotiers, classée monument historique, limitée à l’entrée de la maison par deux piliers que prolongent un muret de clôture, en moellon sans chaîne en pierre de taille, recouvert d’enduit.

                    La propriété s’allonge sur une bande terre et totalise une superficie d’ environ 176 hectares.Habitation du premier étage, elle se situe à près de 500 mètres de la mer.La maison principale est le centre du domaine.Les bâtiments industriels et la pièce d’eau, comportant une cascatelle dont les eaux proviennent de la rivière Pocquet, se trouvent derrière l’élévation postérieure.Les dépendances, les cases de travailleurs et les jardins sont situés au nord de la maison.

                    L’habitation était à l’origine propriété de Claude Pocquet (Directeur Général de la Compagnie du Sénégal aux Isles, Capitaine de milice, Conseiller au Conseil Souverain de la Martinique, anobli en 1703), dans la seconde moitié du 17ème siècle.Sa concession fut par la suite découpée en longueur au profit d’André François Courtois, de Pierre Marce gendre de Courtois (1725), du sieur Gabriel Jourdain Dubois (1726), de dame Catherine de Macquaire de Grandcourt (épouse de Dubois), des héritiers Boisjourdain jusqu’en 1745.

     

     

                   Elle fut transmise à des propriétaires parisiens tout au long du 18ème siècle, puis rachetée en 1777 par Jean François Pécoul, gendre du géreur de l’ habitation, M. Louis Pérez héritier Boisjourdain et propriétaire de l’habitation La Montagne à Saint-Pierre.Il lui donnera son nom définitif.La maison principale y était déjà, le centre de l’organisation spatiale, autour duquel rayonnaient les cases de travailleurs et les bâtiments industriels.Le fils cadet de Jean François Pécoul, Auguste François, devint député de la Martinique en 1848.Sa fille, Augusta, mariée à Henry d’Origny, s’installa sur l’habitation en compagnie de son fils, François Louis d’ Origny, en 1920.C’est elle qui restaurera l’ensemble dans ses formes actuelles.


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                                Je vous propose de découvrir ce soir, un élément important du patrimoine martiniquais, à savoir la Maison de la Canne, située à la Pointe Vatable aux Trois-Ilets :

     

     

     

     

                         

                                                        -  Locotracteur présent sur le site   -

     

     

     

                               Une ancienne distillerie, du nom de Vatable, a vu un de ses anciens bâtiments, réhabilité et aménagé pour accueillir les touristes : la visite raconte l’histoire de la canne à sucre dans des lignes simples, qui mènent à la machine à vapeur et au moulin, au navire négrier… jusqu’à la coupe de la canne vers 1900. Trois siècles sont ici retracés et nous relatent, à travers documents, maquettes et gravures d’époque, l’histoire de la canne à sucre en Martinique. De la plantation de la canne à la fabrication du rhum, en passant par l’extraction du sucre, toutes les étapes sont fidèlement décrites, ainsi que la vie quotidienne à cette époque et le travail en usine. Ne partez pas sans avoir lu le “code noir” qui vous apprendra, entre autres, qu’il était parfaitement légal d’enchaîner les esclaves et de les battre. Depuis 1991, la maison, gérée par la région.

     

     

                      Je vous conseille la visite de ce formidable site, qui propose souvent de nombreuses animations.L'entrée est de 3 euros.


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                         Je vous propose de découvrir "le malecon",site de la promenade du front de mer à Fort de France,que j'ai découvert pour la première fois,lors de nos vacances estivales 2007.

     

                         Dans les îles caribéennes hispanophones,le terme de "malecon" désigne les boulevards de front de mer.C'est aussi un art de vivre,un espace social singulier où la promenade,la rencontre,la flânerie et l'imaginaire trouvent un décor,où les manifestations collectives se déroulent,comme le carnaval,les rassemblements politiques,les concerts ou encore les processions.

     

            

              -  Photo prise depuis le malecon,lors du départ du prologue du tour de la Martinique des yoles rondes,édition 2007 -

                              

                        Quelque soit son application,cet espace recouvrera également deux dimensions essentielles dans les domaines de l'économie et des transports. 

                       Les activités nautiques de la Baie des Flamands sont réorganisées afin de permettre une relance du mouillage des plaisanciers, l’accostage des navires et des annexes, les activités de baignade et de plage du site de la Française. Cette dimension maritime contribuera fortement à la « mise en scène » du Front de mer et à la réconciliation de Fort-de-France avec la Caraïbe.

     

                                

                    - Chabine et Maeva qui posent sous le soleil pesant règnant sur le Malecon -

     

                            Le seul petit bémol que je porterais à cet aménagement,c'est qu'il manque d'espace ombragé,car en plein soleil...C'est la vraie fournaise...N'est-ce pas Chabine?

           

           Source :      www.fortdefrance.fr (site de la ville de Fort de France)


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                                             Dans l'imaginaire collectif,la "maison coloniale" évoque une grande demeure,confortable et luxueuse.Mais la réalité est souvent différente.De nombreuses maisons de maître restent,somme toute,assez modestes et ressemblent plus à des fermes françaises moyennes,qu'à des châteaux.Il existe une multitude de plans de distribution intérieure,mais certaines analogies semblent indiquer,que des plans types,ont circulé de la Guyane à la Louisiane,de la Martinique,la Guadeloupe,Saint-Domingue,à la partie orientale de Cuba.

     
                               Selon les définitions,l'habitation coloniale est un bien possédé par un particulier aux colonies.L'habitation ne se résume donc pas simplement,à la maison de maître ou à un édifice spécifique,mais comprend l'ensemble des bâtiments domestiques et industriels,ainsi que les terres,les cultures,les esclaves,le bétail et tous les ustensiles nécessaires à la vie sur l'exploitation.
                              
                              On y cultive d'abord le tabac,puis l'indigo,la canne à sucre,le coton,le café et le cacao.En outre,il ne faut pas oublier qu'une multitude de petites exploitations produisait des vivres destinés,à l'approvisionnement des marchés locaux.Enfin,quelques colons se lancèrent dans la production de matériaux de construction,pour le marché local et il existait,dans presque toutes les colonies françaises,des habitations poteries,produisant des formes à sucre,de la brique et des tuiles.
     
                              Dès l'établissement des premiers colons aux Antilles et en Amérique au XVII ème siècle,le principal objectif est de faire fortune,afin d'acquérir une certaine aisance,avant de revenir en France.Il faut donc se lancer dans la culture de produits de luxe exotiques,dans l'espoir de produire rapidement des revenus,tout en limitant les dépenses d"établissement.
                              Il n'a donc pas de raison d'investir de grosses sommes dans la construction des maisons,car les équipements industriels coûtent cher,surtout s'il s'agit d'une sucrerie.Enfin,il arrive fréquemment que les maîtres ne résident pas sur place et laissent la gestion de l'habitation à un géreur,ce qui ne les incitent pas à faire des frais.
     
                              A cette époque,il n'y a pas de plan type pour l'aménagement intérieur des maisons de maître.Elles s'agrandissent,comme les autres bâtiments de l'exploitation,en fonction des besoins et des revenus du colon.L'habitation coloniale ressemble alors à un "chantier permanent".De plus,il n'y a pas vraiment de séparation entre l'espace d'habitation,les espaces de réserve et les magasins.  
                                      La maison des officiers et des riches habitants ne sont pour la plupart qu'une charpente revêtue de planches,couverte de tuiles;les maisons des plus pauvres sont recouvertes de feuilles de cannes,de roseaux,de latanier et de palmiste.
     
                            Il semble qu'à partir de la fin du XVII ème siècle,des plans type apparaissent dans l'ensemble des colonies françaises.Enfin avec l'enrichissement général des colons dans les années 1760-1770,la facilité du crédit et le développement d'une population créole blanche née aux Amériques et qui ne souhaite plus quitter les colonies,la construction des maisons prend de l'essor.
     
                            Les maisons coloniales font aujourd'hui partie du patrimoine architectural des îles.Autorités et population contribuent à sauver ce bien commun,héritage de leur passé.Des programmes de rénovation sont entrepris,afin de conserver leur identité architecturale,tout en offrant à ces maisons,un confort moderne plus adapté au style de vie actuel.
     
                                                                  
     
       Sources : www.culture.gouv.fr
                       www.maisonscreoles-magazine.com

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                                                          Le  Rocher du Diamant

     
     
     
     
                        Roc volcanique de 175 mètres de haut,incrusté dans la baie telle une pierre précieuse,il joua un rôle important dans les guerres franco-anglaises.
                        En 1804,les anglais y installèrent des canons et l'inscrivirent sur leurs cartes marines,comme le vaisseau de guerre : H.M.S Diamont Rock.
                      
                        Le rocher est le reste d'un édifice volcanique détruit par l'érosion.Il témoigne avec le Morne Larcher (petit volcan éteint de 477 mètres d'altitude qui fait face au Rocher),de la forte activité volcanique qui a donné naissance à ce site,il y a moins d'un million d'années.
     
                         Outre son statut de meilleur site de plongée de la Martinique et de cliché incontournable des cartes postales et autres photos souvenirs,le Rocher a connu une histoire militaire singulière.
     
                          Les guerres franco-anglaises du Premier Empire lui ont conféré une importance toute particulière.
                         Afin de contrôler le Canal de Sainte-Lucie,les anglais qui assiégeaient la Martinique s'emparèrent du Rocher pour le transformer en véritable forteresse dotée de redoutables batteries de canons.
    Et cela au prix d'efforts considérables  compte tenu de la Marine de sa majesté sous le nom de HMS Diamont Rock.Selon certaines sources,il y aurait eu jusqu'à 200 hommes pour défendre ce vaisseau immobile.
     
                           Les anglais s'y maintiendront 17 mois,avant d'être chassés,le 2 juin 1805,par les forces françaises conduites par l'Amiral Villeneuve,qui ont éventré les tonneaux contenant les réserves d'eau douce,contraignant ainsi les anglais à abandonner le Rocher.
                        
                           Aujourd'hui,les canons ont disparu ou sont au fond de l'eau et seules quelques ruines témoignent de l'étrange épopée militaire du Rocher.
     
                            Il est le refuge "imprenable" de nombreuses espèces d'oiseaux et d'une faune marine très riche. 
                                                                                                                             
     
     
     
       
                      http://www.martinique-nature.com

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                          Au coeur de la presqu'île de la Caravelle,se nichent ses ruines majestueuses.L'habitation est portée pour la première fois sur une carte en 1773.
                         Le château pourrait n'être qu'une simple habitation,semblable à beaucoup d'autres sucreries du XVIII ème siècle,mais au vu de l'importance des bâtiments et du rôle de la famille au nom de laquelle,elle est rattachée,cette habitation s'auréole de mystères et devient un exemple intéressant pour l'étude de l'histoire de la Martinique au XVIII ème siècle.   
                    Les ruines actuelles ne comptent que 8 chaudières,ce qui laisse penser que l'activité sucrière n'y était pas si développée,au vu de l'étendue des bâtiments.Le château aurait été le lieu de contrebandes.En effet,l'existence d'entrepôts,de coffres,d'appontements dans ce lieu isolé,rend plus problable la pratique d'activités commerciales clandestines et de piratage.
                                              Aujourd'hui,une grande partie du château fait partie de la réserve naturelle gérée par le Parc Naturel Régional.A ce titre,il est un site particulièrement protégé,car il est classé parmi les monuments historiques.
     
     
         Biographie du propriétaire du château : Pierre DUBUC
         
     
             C'est en 1657 que Pierre DUBUC,un normand originaire de Dieppe (Seine-Maritime),
    débarque à la Martinique et s'installe à Trinité.
    Homme d'armes,il prend part à des expéditions de guerre et participe activement à la bataille contre les Caraïbes.C'est son 3 ème fils,Balthazar qui s'établit à la Caravelle.La famille Dubuc a détenu l'essentiel des terres du quartier.
    (Tartane :  nom provenant d'un petit bâtiment marin de la Méditérranée qui aurait échoué dans la baie au XVIII ème siècle).
     
     
                                                            
           Source :  www.ot-trinitemartinique.fr
           Sources photographiques : www.ot-trinitemartinique.fr
                                                        www.baladiles.com

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                                                                                          La Fontaine Gueydon

     
             Au milieu du XIX ème siècle,face aux sérieux problèmes d'approvisionnement en eau potable de la ville de Fort de France,l'amiral Gueydon,Gouverneur de la Martinique à l'époque,entreprend la construction d'un château d'eau qu'il confie aux militaires.Ainsi,Gueydon détourne des hauteurs de Didier,le cours de la rivière Case-Navire pour subvenir aux besoins en eau de la population foyalaise.Monumentale fontaine,construite en forme de vasque,elle coule pour la 1ère fois le 13 juillet 1856,déversant les eaux captées vers une sorte d'entonnoir,auquel sont ajustés les conduits distribuant l'eau aux divers quartiers de la ville.
                      La fontaine a cessé d'alimenter les foyers au profit des réseaux de distribution modernes.Cependant ,malgré l'érosion,elle a gardé de sa superbe et offre une magnifique perspective sur la rue Antoine Siger et la rue de la Liberté.
                    Les nostalgiques aimeraient voir l'eau jaillir de nouveau.     
                                            
     
                     Aujourd'hui la fontaine constitue un élément important du patrimoine historique,architectural et culturel de la ville,inscrit sur la liste des sites touristiques martiniquais.
               Une opération de mise en valeur vise donc à la fois,à accompagner et à soutenir les activités touristiques,mais aussi à favoriser le renouvellement du paysage urbain.
                                              
     
                     Le projet de rénovation du quartier comporte :
       
       *  la démolition d'immeubles et l'achat de parcelles dans le périmètre
       *  La restauration de la fontaine et sa mise en eau
       *  L'aménagement de son espace environnant
       *  Le traitement de la carrière
       *  La mise aux normes de la voirie
       *  L'aménagement de la place
       *  Le reprofilage de la passerelle piétonne
     
     
     
                                                  
       Sources : www.fortdefrance.fr
        Sources photographiques : www.fortdefrance.fr
                                                    www.postcardman.net

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                                          Je vous présente ce soir,une des sites clés du patrimoine martiniquais,la Bibliothèque Schoelcher...

                  Avec sa coupole et ses façades colorées, la bibliothèque Schoelcher est sans doute le plus beau monument de la ville. Construite sur les plans de l'architecte Henri Picq, elle fut d'abord présentée à l'Exposition Universelle de 1889 à Paris, avant d'être démontée et transportée par bateau jusqu'à Fort de France.Destinée à accueillir la collection de livres offerte par l'abolitionniste Victor Schoelcher, pour un accès libre et gratuit de chacun à la culture, la bibliothèque propose aujourd'hui un fond de 130000 livres et reste ouverte à tous.

                     La Bibliothèque Schoelcher fut édifiée pour la première fois dans le Jardin des Tuileries à Paris en 1887 pour être présentée au public parisien. Sa construction est donc antérieure à celle de la Tour Eiffel et au Grand Palais, qui date de 1900.

                    Contrairement à une légende tenace elle n’a jamais été une livraison prévue pour l’exposition universelle de 1899, bien que son concepteur, l’architecte Pierre Henri Picq se vit confier lors de l’exposition universelle de 1878, l’édification de la maison égyptienne et, lors de l’exposition universelle de 1899, le fameux pavillon du Chili.

                   Après son exposition au Jardin des Tuileries, l’édifice fut démonté pièce par pièce et expédié à la Martinique où il fut remonté à l’emplacement de l’ancien Hôtel du Petit Gouvernement au cœur de Fort-de-France.

     

                   La Bibliothèque Schoelcher est visible aujourd’hui rue de la Liberté à Fort-de-France en face de la «Savane» nom qui est resté au grand jardin public qui s’étale sur plusieurs hectares entre la rade de Fort-de-France, la rue de la Liberté et le Fort Saint Louis.
                   Bâtiment à l’architecture étonnante, mélange de style romanobyzantin, néocolonial et baroque,la bibliothèque ne laisse quiconque indifférent et mérite le détour.

    UN EDIFICE ORIGINAL ET ATTACHANT        

     

                   La bibliothèque Schoelcher, incontestablement l’un des plus beaux bâtiments de la ville de Fort-de-France, voire de l’île, inscrit depuis 1973 à l’inventaire des monuments historiques, fierté des martiniquais, est née dans la douleur. 

                   Catastrophes de toutes sortes : incendie en 1890, violent cyclone en 1891, procès interminable avec le constructeur, la maison Moreau, suspensions de chantier pour diverses raisons, litiges divers et variés semblent s’opposer à la construction de l’édifice qui mettra dix ans pour sortir de terre.
                   La Bibliothèque Schoelcher jaillit d’un écrin de verdure et de plantes tropicales. Elle est clôturée d’une ceinture de grilles en fer forgé qui l’isole de la rue. Le bâtiment s’admire pour commencer de l’extérieur.
    La façade antérieure d’une grande richesse contraste avec la sobriété des façades latérales. Le bâtiment surprend dès qu’on l’approche. Il évoque un édifice religieux, église ou temple.

                     Un certain éclectisme fait bon ménage avec un exotisme bien dosé qui s’accorde merveilleusement avec le raffinement et le pittoresque de l’architecture.
    Pour l’époque, l’édifice constitue une véritable prouesse technique, une préfabrication industrielle. En effet, n’oublions pas que le bâtiment a été entièrement réalisé à Paris, puis démonté, transporté et remonté à Fort-de-France.


                     Le bâtiment principal est un carré de 17,75 mètres de côté et de 23,65 mètres de hauteur précédé d’un avant corps rectangulaire.
    Une coupole de forme octogonale surplombe la salle de lecture. En haut du mur l’on peut voir une frise constituée par les noms d’écrivains et de philosophes célèbres. Douze colonnes métalliques reposant sur un soubassement en pierre supportent la grande verrière.
                      Malgré la grande variété du décor l’ensemble ne souffre d’aucune lourdeur : décor floral sur fond de mosaïque, médaillons. Chapiteaux corinthiens, bas reliefs. frises, cartouches, polychromie des murs, couleurs pastel ou vives se mêlent dans une harmonie parfaite. Belle de jour, mais également belle de nuit, telle se révèle la Bibliothèque Schoelcher sous l’effet d’un éclairage spécial externe, qui met particulièrement en valeur son charme insolite à la tombée du jour.

     

                                                                                                         

        Sources : web.martiniquetourism.com

                       zananasmartinique.com 


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             Je vous présente ce soir,un des grands monuments de la capitale,la cathédrale Saint-Louis de Fort de France.
                
              Edifiée en 1671, la Cathédrale Saint-Louis n'échappe pas au destin mouvementé de la ville,incendiée par les soldats de Ruyter.

              Construite sur des soubassements rocheux, l'Eglise Saint Louis est l'un des rares édifices à avoir résisté au tremblement de terre de 1839 qui dévaste la ville.
    Reconstruite, elle est agrandie sur les ruines d'un vieux cimetière à proximité.
              En 1850, avec la création de l'archevêché, l'église devient la Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France, en 1854, c'est avec ferveur que l'on l'inaugure. En 1890, la ville est en feu et l'église est totalement détruite.
              L'architecte Henri PICK est alors chargé de construire un lieu de culte capable de résister au feu, aux cyclones et aux incendies.
              L'actuelle cathédrale est inaugurée en 1895 par Monseigneur Carméné, et depuis, mises à part les quelques modifications dans l'aménagement intérieur,la rénovation du mobilier, seul le clocher a été reconstruit.
    A l'intérieur on y trouve de magnifiques vitraux et la façade extérieure est casiment inchangée.
              D'illustres personnages tel le marquis d'ERAGNY ou le comte de BLENAC, y ont été enterrés au XVII ème siècle, mais l'emplacement exact de leurs sépultures est encore inconnu.
               La cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France, reste le lieu de culte privilégié des fidèles foyalais, qui participent en nombre et en ferveur à tous les offices qui rythment la vie religieuse et sociale de la cité. 

               L'intérieur vous surprendra par son étonnante clarté. Ne manquez pas de jeter un oeil aux Grandes Orgues et aux vitraux qui retracent l'histoire de la ville.
     
     
     
     
           Source photographique : volcréole.com

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                               Je vous propose de découvrir, l'une des nombreuses habitations présentes sur l'île, qui font partie intégrante du patrimoine de la Martinique.Aujourd'hui, l'habitation Clément : 

     

                               Une très belle habitation transformée en musée. La maison de maître, classée monument historique, offre l'occasion unique de s'immerger dans le mode de vie des planteurs du XIXème siècle et de découvrir l'architecture et le mobilier créole d'époque. L'habitation Clément accueille aussi une ancienne distillerie de rhum et ses chais de vieillissement.

     

     

     

     

     

     

                            C’est au sein d’un très beau parc aux nombreux arbres centenaires que l’on découvre d’abord les chais et les vieux bâtiments industriels de l’exploitation, avant de deviner, en haut d’un morne surplombant le domaine, la présence de la maison de maître, en partie cachée par la végétation. Magnifiquement restaurée, luxueusement meublée, cette maison ou « Grand’Case » est avec la Caféière Beauséjour en Guadeloupe, un des plus beaux exemples, de l’architecture créole du XIXème siècle. Un condensé de l’évolution mouvementée des habitations aux Antilles, aussi. 

     

     

     

     



                              Fondée en 1798 par Louis Hodebourg Desbrosses et Simon de Bassigny, l’Habitation Acajou qui deviendra plus tard, au fil de ses nombreux changements de propriétaires, l’Habitation Clément, est un domaine d’une surface relativement modeste. A cette époque, les propriétaires n’habitant pas sur place, la maison de maître se résume à une simple case où loge le Géreur. Pour lui, pas de grand luxe. Les quelques meubles sont d’une grande simplicité, et les mètres carrés comptés. L’important c’est l’efficacité. Du haut de son morne, celui-ci peut contrôler facilement le travail dans les champs de canne à sucre.

     


                              Ce n’est qu’au milieu du siècle suivant que l’Habitation Clément va prendre son aspect actuel. Françoise de Franqueville qui rachète le domaine en 1844 décide en effet d’y habiter, et fait réaménager à grands frais la case initiale. Celle-ci n’est pas détruite, et sert encore aujourd’hui de noyau au bâtiment. Entourée d’une galerie, et déjà considérablement agrandie, la case qui ne comptait qu’un seul niveau, se voit aussi adjoindre un étage, dans lequel sont aménagés les chambres et le bureau du planteur, tandis que le rez-de-chaussée est consacré uniquement aux pièces à vivre ou de réception.

     

     

     

     


     
                              L’adaptation de la maison au climat est remarquable. Ses concepteurs vont utiliser ici toutes les astuces connues à l’époque pour rendre la vie plus facile dans les régions tropicales. Déjà protégée des ardeurs du soleil par le couvert généreux des arbres du parc, la maison de maître se voit ainsi protégée de l’humidité par une surélévation en terrasse et des façades en petits panneaux de bois tropicaux imputrescibles. La circulation de l’air est également particulièrement soignée. Les galeries latérales sont percées de nombreuses fenêtres à jalousie conçues pour assurer un courrant d’air constant à l’intérieur du bâtiment, et les pièces du rez-de-chaussée, largement ouvertes les unes sur les autres, ne comportent aucune porte qui pourrait gêner le bon écoulement des Alizés.

     

     

     

     



                                 De spartiate le mobilier initial évolue lui aussi vers plus de luxe et de confort. Le style marie éléments de décoration classiques importés d’Europe et inspirations créoles. La plupart des meubles sont en teck comme la jolie table ronde du salon, ou en courbaril comme l’imposant lit à colonnes du maître des lieux.



                                  Vers 1900 Homère Clément, nouveau propriétaire du domaine, va continuer l’embellissement de la maison en faisant remplacer le sol un peu frustre des galeries, initialement en carreaux de terre cuite, par un très beau dallage de mosaïques polychromes.

     

     

     

     

     


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