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Poème antillais
Ode au silence
Plus souples que les houles couronnées de lumière,
les chevaux du silence boivent les fleurs de lune
écloses au coeur des brumes.
( Dans un pays peuplé d'étranges perroquets )
Cavales aux robes d'incendie
coulant vos encolures entre nos îles chevelures.
(Pays de clameur haute et dense mutisme)
Vous vous insinuez parmi les flots nacrés
jusqu'au profond des conques mélodieuses.
Et les échos de vos sabots feutrés
vont mourir aux confins des vagues épuisées,
sur les rivages du silence...Guy Tirolien,auteur guadeloupéen
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