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                                                            Voici un phénomène qui m'a frappé durant mon séjour de deux mois en Martinique et qui m'ont fait réaliser que mon île chérie était en danger.Il s'agit de la montée de la toxicomanie.

           

                  *  L'ampleur du phénomène 
     

                Je me suis rendu compte,en parcourant mon île et surtout le centre ville de Fort de France,qu'un nouveau phénomène d'errance de bons nombres de jeunes était sous-jacent.Un climat que je n'ai pas connu durant ma jeunesse en Martinique et qui m'a terriblement peiné,puisque que j'ai aperçu des jeunes de ma génération et qui ont même partagé les bancs scolaires avec moi et que se sont retrouvés dans ce grand désarroi,en l'espace d'une dizaine d'années... 

                 En 2002, les autorités du conseil général évaluaient à près d'un millier le nombre d'usagers de crack,l'une des formes les plus dangereuses de drogue en Martinique (contre 350 en Guadeloupe et 170 en Guyane) et le nombre d'interpellations/saisies liées à cette substance à 1030 (contre 495 en Guadeloupe et 293 en Guyane). Ces chiffres sont probablement en deçà de la réalité.

                

                   *  Les moyens limités pour les acteurs de prévention

          

                    Quelques organismes publics, associatifs ou privés qui prennent part à la prévention de la toxicomanie et de la délinquance des jeunes et à la prise en charge des toxicomanes,se plaignent de moyens humains et financiers insuffisants,face à la progression du phénomène de toxicomanie. 

                     

                   Sur le plan judiciaire,en Juillet 2003, le ministère de l'intérieur annonçait la création d'un nouveau pôle d'investigation et de répression anti-drogue pour lutter contre les organisations criminelles.

                   

                  Sur la plan local,par exemple,le chanteur Jean-Michel Cabrimol (ex leader du groupe La Mafia), a conduit une caravane mobilisée autour du thème "Ne craque pas" avec des podiums,la sensibilisation des jeunes,etc...

                   

                  Un soir,au mois de Juillet,en écoutant la journal de RFO Martinique,une estimation effrayante m'a particulièrement interpellée,une estimation donnant la progression de la drogue dans l'île,à savoir qu'il existe huit toxicomanes pour milles habitants.Effarant non?

     

                 

        Face à cette ampleur de la toxicomanie,je me pose de nombreuses questions :

     

              *   L'organisation des structures de prévention répond elle aux attentes des patients et à la gestion des jeunes en difficulté?

     

             *    Les acteurs de prévention sont-ils au jour de l'évolution des drogues,dont les formes et les apparences sont constamment en évolution?En effet,un exemple de nouveauté en matière de drogue,le mélange de bière lorraine et d'essence sans plomb a fait un ravage aux Antilles.

     

             *   Les méthodes de soins actuels ne renferment t-elles pas trop souvent de psychiatrie au détriment d'autres actions ou disciplines?



              

                      *   Les jeunes dans la rue : délinquance et violence



                      La délinquance semble progresser sur les failles de la société (déperdition et absences de valeurs, permissivités de la société plus grande à l'égard des jeunes, absence du père et/ou de la mère).


                      Sans qu'il y ait des enfants de la rue comme au Brésil par exemple, force est de constater que,de plus en plus,on trouve aux Antilles des jeunes dans la rue et que ce phénomène s'amplifie. Le climat tropical favorisant également le squatt et la survie en plein air.

                   

                      Comme je le redis,cette état de fait m'a particulièrement choqué,voir certains de mes amis d'enfance du jour au lendemain,errer dans les rues de Fort de France,complètement démunis,ça m'a vraiment fendu le coeur.Toute cette détresse humaine étant forcément couplée à la hausse des actes de délinquance...

     

     

     


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                           Voici du renfort en moyens humains suite à l'épidémie de dengue qui sévit en ce moment en Martinique,depuis le passage de l'ouragan DEAN.


                             

                             Le ministère de la santé promet des moyens supplémentaires pour endiguer l’épidémie de dengue en Martinique. Une enveloppe de 220 000 €, ainsi que la venue de 14 professionnels de santé (médecins généralistes, pédiatres, infirmiers...), ont été actés. La dengue a déjà tué deux personnes depuis le début de l’épidémie en Martinique et chaque semaine près de 1600 personnes consultent un médecin pour un syndrome de dengue.

     



                               Avec plus de 8000 personnes touchées, l’épidémie de dengue prend des proportions exceptionnelles en Martinique. Toutes les communes sont touchées. Depuis le début de l’épidémie, on dénombre deux décès. Chaque semaine, les médecins consultent environ 1600 personnes pour un syndrome de dengue. Pour prendre le taureau par les cornes, le ministère de la santé a décidé l’envoi d’une mission en renfort, composée de professionnels de santé. Leur présence sur le sol martiniquais durera tant que l’évolution de l’épidémie l’exigera, soit environ 2 à 3 mois.


                         Ces 14 professionnels vont pallier au manque de moyens structurels en pédiatrie. Selon le Dr Philippe Quénel, coordonnateur scientifique de la cellule interrégionale d’épidémiologie, il ne faut surtout pas voir en l’arrivée de cette équipe de professionnels de santé le fait que l’épidémie soit devenue ingérable. Dans le même temps, les opérations de démoustication vont s’intensifier.

     


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                                              Petit poème dédicacé à ma Maman Chérie...

        Je viens d'apprendre qu'elle est malade et qu'elle a été hôspitalisée...

         Même si un peu plus de 7500 kms nous séparent,je voudrais lui dire que je pense énormément à elle...

                  Comme si elle était quotidiennement à mes côtés...

     

     

                                    Si j'avais des ailes Maman,

                                    Rapide comme l'hirondelle,

                                Par dessus le continent et l'océan,

                                    Sans demander la permission,

                                     Vite je viendrais t'embrasser,

                                      Et te consoler à l'hôpital...

     

     

                                  Même si le lilas a oublié de fleurir,

                                Même si l'alouette a oublié de chanter,

                           Même si le soleil ne brille pas de milles feux,

                                     Ne t'en fais pas Maman Chérie,

                                          Ne t'en fais pas,je suis là...

     

     

                                      Même si la distance nous sépare,

                                           Mon coeur est près de toi,

                                         Je t'aime ma Maman Chérie,

                                Toi dont le coeur pour aimer tes enfants,

                                         Est aussi profond que l'océan...

     

     

                                                              Ton petit châton adoré...

     

                                                                                      COULI    


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