• 1902-2007,105 déjà,l'éruption de la Montagne Pelée!

     

     

     

     

                                                  Hommage aux pierrotins et prêchotins disparus 

                                                    dans la catastrophe !
     
     
               Le 8 Mai 1902 à 07H50 du matin,Saint-Pierre et le Prêcheur sont rayés de la carte.Le bouchon de lave qui obstrue le cratère,sous la pression des gaz,fait éclater la partie la plus fragile du volcan.Des nuages de gaz,chargés de cendres et de souffre,
    chauffés à 1000°C dévalent en direction de la ville,à plus de 200 KM/H.La pression des gaz détruit tout sur son passage,en quelques secondes,tout trace de vie a disparu.
             
              30000 personnes meurent instantanément,étouffées,brûlées,
    ou asphyxiées.Un raz-de-marée de 3 mètres engloutit plus d'une vingtaine de bateaux présents dans la rade.La ville et ses alentours
    sont rasés.De petits roches volcaniques sont projetées jusqu'à Fort de France.Le "petit Paris des Antilles" a cessé d'exister!          
                                                                                      
                        De cette catastrophe,seuls deux personnes y survivront.
    Alfred Lacroix dans son ouvrage monumental sur l'éruption de la montagne Pelée rapporte le témoignage des deux survivants :
     
               Témoignage de Louis Ciparis,prisonnier :
     
                        
    "Il était 8H00 du matin,dit il,on n'était pas encore venu m'apporter la ration du jour,quand tout à coup un bruit formidable se fit entendre,tout le monde criait au secours,je brûle,je meure...Au 
    bout de 5 minutes,personne ne criait plus,excepté moi,lorsqu'une fumée se précipita avec violence par la petite fenêtre de ma porte.
    Cette fumée brûlait tellement,que pendant un quart d'heure,je sautais à droite,à gauche,en l'air,tout partout pour l'éviter.Après un
    quart d'heure,c'était un silence affreux.J'écoutais,criant de venir me sauver,personne ne répondait.Alors tout Saint-Pierre doit être écrasé sous le tremblement de terre,dans du feu".
     
            Ciparis passa 4 jours et 3 nuits dans son cachot,sans manger et n'ayant pour boire que l'eau de pluie qui suintait à travers le grillage de son cachot.C'est le dimanche 11 Mai dans l'après-midi que 3 personnes du Morne Rouge entendirent ses plaintes,en passant dans les parages. 
     
                  
             Témoignage de Léon Compère,cordonnier :
     
          Léon Compère habitait au pied du morne Abel,dans une maison située à l'angle du boulevard et de la rue Fontaine.Le 8 mai à 8H00 du matin,Compère se trouvait devant sa porte,regardant la rade,lorsqu'il ressentit brusquement,un vent violent venant du Nord,les arbres du jardin furent déracinés et il n'eut que le temps de rentrer chez lui.Il s'aperçut alors qu'il était brûlé aux mains,au visage,à la jambe gauche.L'obscurité prédominait,une grande quantité de cendres pénétrait dans sa chambre et leurs chute sur la toiture faisait un grand bruit.
           Compère terrifié s'était réfugié sous une table.A ce moment,la famille DELAVAUD qui habitait à proximité.Tous étaient grièvement brûlés : la petite fille mourut aussitôt.Au bout de 20 minutes,
    l'obscurité cessa et Compère passa dans la chambre voisine,il y trouva Mr DELAVAUD père mort,la tête et les coudes appuyés sur le lit,ses habits étaient intacts.
             Il se rendit alors dans la cour et vit sur la cendre chaude,les cadavres enlacés du fils DELAVAUD et de son amie FLAVIA;leurs vêtements étaient brûlés.Compère se réfugia à nouveau dans sa chambre,jusqu'au moment où la maison commença à flamber.Il se sauva sur le boulevard et c'était le début de l'horreur,il ne rencontra aucun survivant,les cadavres jonchaient le sol,la ville flambait de toute part.
             Compère se réfugia à Font-Saint-Denis,d'où il fut transporté à l'hôpital de Fort de France.
                                                    
     
     
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