• 2009-01-24-rascasse-volante
     
     

            Deux jeunes rascasses volantes ont été capturées ces derniers jours dans les eaux de la Martinique, confirmant que cette espèce invasive de poisson poursuit sa conquête vers le sud. Une catastrophe pour les récifs déjà fragilisés et un danger pour les usagers de la mer.

     

              Le poisson-lion est aussi joli que dangereux. Or depuis quelques années, cette rascasse volante envahit toutes les eaux des Caraïbes poursuivant inexorablement sa route vers le sud. L'invasion est partie de Floride il y a une dizaine d'années et atteint désormais la Martinique. Deux jeunes individus ont été récemment capturés : l'un à Schoelcher, l'autre aux Anses d'Arlet, confirmant la présence du poisson-lion dans les eaux de l'île après celles de la Guadeloupe.

     

           La rascasse volante est d'abord dangereuse pour les autres poissons. Elle mange tout, se reproduit à la vitesse de l'éclair et n'a pas d'ennemi connu. Partout où elle a été observée, elle a provoqué une diminution inquiétante du nombre des autres espèces de poisson. En plus, elle est dotée d'épines venimeuses qui provoquent de douloureuses brûlures et n'hésite pas à attaquer si elle se sent menacée. La rascasse volante pourrait avoir été introduite dans la région, après un ouragan qui avait cassé un aquarium en Floride et jeté ainsi plusieurs individus à la mer. Seule consolation : sa chair est parait-il délicieuse.

     


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                                              Je vous propose de découvrir ce soir, un insecte typique des ambiances nocturnes antillaises, j'ai nommé le phasme.Cette grande sauterelle émet des sons qui rappelent étrangement le bêlement du cabri et berce les nuits, de même que les grenouilles et autres insectes.      

     

                       Vernaculairement appelé phasmes, cet insecte compte plusieurs milliers d'espèces (estimation de 2 500 à 3 000 espèces). Environ 300 se trouvent actuellement en élevage (ou ont été élevées). On trouve trois espèces sur le territoire français métropolitain, essentiellement dans la moitié sud du pays, et le long du littoral Atlantique :

     

           Clonopsis gallica : le phasme gaulois (moitié sud du pays jusqu'en Bretagne)

           Leptynia hispanica : le phasme espagnol (méditerranéen)

           Bacillus rossius : le phasme de Rossi (méditerranéen)

     

     

                                         

     

     

     

                     La majorité des espèces a une distribution tropicale et équatoriale (Asie, Amérique et Océanie). Ils sont plus rares en Afrique continentale. On trouve notamment de nombreuses espèces dans les départements d'outre-mer, notamment en Guyane française.

     

     

                  Mode de vie des phasmes :

     

                     Les phasmes sont des insectes herbivores, plus précisément phytophages, se trouvant ainsi en bas de la chaîne alimentaire (on observe exceptionnellement des cas de cannibalisme en captivité en raison de la promiscuité des enceintes d'élevage). Leur principaux prédateurs sont des oiseaux, de petits mammifères (Lémuriens, certains rongeurs), des insectes (Mantes religieuses, fourmis, punaises), et des araignées.

     

     

                                                           

                                                                 - Le phasme du Pérou -  

     

     

     

     

                     Pour survivre, ils se fondent dans leur environnement en imitant à la perfection des brindilles, des feuilles mortes ou vertes, voire des lichens. On parle dans ce cas d'homotypie et d'homochromie ("même forme, même couleur"). Ce camouflage est poussé jusque dans leur façon de se mouvoir, puisqu'ils se déplacent lentement, par à-coups, comme une branche ballottée par le vent. La plupart peuvent également rester parfaitement immobiles pendant des heures. Certaines espèces disposent en outre de moyens de défense, leurs glandes prothoraciques sécrétant alors diverses substances toxiques. Ceux-ci arborent parfois des couleurs aposématiques, ne se confondant pas dans l'environnement comme leurs cousins cités précédemment.

     

     

     

     


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                                                      Je vous présente aujourd'hui, un petit crabe bien sympa que vous croiserez certainement, en vous baladant près du littoral ou en tout cas, à proximité des mangroves de l'île, le crabe "cé ma faute" ou crabe violoniste :

                              

                   Cousin du crabe de terre rouge "Touloulou", il est appelé affectueusement ici, le crabe "cé ma faute".


    Particularité du crabe "cé ma faute" : il possède une pince surdimensionnée, alors que l'autre est toute petite.

    Craintif, ce petit crabe s'enterre immédiatement dans la vase si vous y approchez à moins de 5 mètres.

    En revanche, si vous restez à bonne distance, il exhibera volontiers sa grosse pince dans un surprenant ballet chorégraphique.

     
     
     
    Ses deux pinces n'ayant pas la même taille, la plus grosse se replie régulièrement sur le devant du corps.C'est de là que vient son nom "Cé ma faute".
     
     
    Vivant en colonie dans la mangrove, ces petits crabes courent partout dans la boue.

     

     


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                                 Je vous présente cet après-midi, un petit oiseau bien sympathique vivant en couple en Martinique, plus communément appelé " rougegorge ",mais dont le vrai nom est le petit bouvreuil :

     

     

     

                              Le petit bouvreuil est un oiseau de l'ordre des passériformes et de la famille des embérizidés.Son nom scientifique est Loxigilla noctis.Il mesure en moyenne entre 13 et 14 centimètres.Il existe plusieurs sous-espèces vivant dans la caraïbe ( loxigilla noctis barbadensis, loxigilla noctis grenadensis, loxigilla desiradensis, loxigilla noctis dominicana, etc... ).                   

     

     

     

     

     

               

     

                          Les sporophiles rougegorges vivent dans les zones tropicales et sont présents dans toutes les Petites Antilles, avec quelques variations, selon les sous-espèces : Guadeloupe , Martinique , Dominique , Marie-Galante , Sainte-Lucie, St Vincent, la Barbade.

     

     

     

     

     

                           Le petit bouvreuil antillais a la gorge rouge et aussi une petite tache au dessus de l'oeil, ce qui lui fait une sorte de sourcil cramoisi.

     

     

                          La femelle est beaucoup plus terne, dans les tons gris brun, avec un peu de brun rougeâtre sur le dos et les ailes.Le dessous du corps est d'un gris verdâtre, les sous-caudales sont gris brun et les rémiges sont bordées de roux bruns.

     

     

                               Les jeunes jusqu'à leur mue adulte, sont semblables à la femelle.

     

     

     

                             Les sporophiles se déplacent en couple ou en petits groupes, à la recherche de leur nourriture qui est composée de semences de graminées, de fruit, de baies et aussi de petits insectes.

     

     

     

                           Ils ne sont pas très craintifs, ils savent qu'ils n'ont rien à craindre des hommes et fréquentent aussi bien les bois, les taillis et les broussailles que les zones cultivées. Ils s'approchent des habitations, dans les villages et même dans les villes. Ils recherchent les points d'eau.

     

     

                       Leur cri d'appel ne comporte qu'une note, très aiguë et souvent répétée, mais le chant du mâle est assez mélodieux : c'est un doux gazouillis ponctué de quelques notes plus hautes.

     

     

     

                           Il n'est pas rare de voir les jeunes mâles n'ayant pas encore leur plumage adulte construire un nid et fonder une famille. Les nids sont en forme de boules avec une entrée dans la partie basse. Ils sont faits de feuilles, d'herbes sèches et de petites brindilles. L'intérieur est douillettement garni de duvet végétal. L'emplacement choisi est très variable : le nid peut être construit dans un buisson, à faible hauteur, ou très haut, dans un arbre ou encore dans une plante grimpant le long d'un mur. La ponte est composée de 2 ou 3 oeufs blancs tachetés de roux.

     


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                                          Cet après-midi,je vous présente le crabe Mantou ou crabe à barbe,que l'on retrouve principalement dans les mangroves antillaises.

     

                                   Le mantou,dont le nom scientifique ucides cordatus et de la famille des Ocypodidae,est aussi appelé crabe à barbe,à cause des longues soies qui ornent leurs pattes violacées.On les rencontre dans les mangroves où ils creusent de profonds terriers sous les palétuviers. Certains leurs prêtent des vertus soporifiques et disent avoir eu beaucoup de mal pour émerger de siestes qui ont succèdé à des dégustations de mantous. Ils sont conditionnés en paquets et sont vendus sur le bord des routes qui longent les mangroves et également aux marchés lors des fêtes pascal,comme le veut la tradition aux Antilles.

     


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                                                               Le colibri à falle vert                          
     
     
                                     Je vous présente aujourd'hui le colibri :
     
     
                                  Le colibri est le plus petit oiseau du monde.
    Egalement appelé oiseau-mouche,de la famille des trochilidés,de l'ordre des apodidés,il ne pèse que quelques grammes.Son plumage est coloré et brillant,la queue présentant les formes les plus variées,avec parfois des raquettes.Il possède un bec long et fin,qui,chez certaines espèces,tel que le colibri port-épée,peut être plus long que le corps.
                 
                        La plus grande espèce de colibri atteint 21 centimètres,la plus petite ne mesurant que 5 centimètres.
    Les colibris peuplent les milieux les plus variés,dans les Andes,ils atteignent les neiges éternelles.Les espèces montagnardes sont susceptibles d'entrer en léthargie,leur température interne tombant alors à 11°C.Certaines espèces sont de grandes migratrices.
     
     
             
     
                  Le colibri huppé
     
                     Il a un vol très particulier,il bat des ailes à la manière des insectes,par résonance.Cette méthode permet des battements d'ailes très rapides et un vol acrobatique.Les colibris volent dans tous les sens et notamment lorsqu'ils butinent,ils volent en marche arrière.La fréquence des battements d'ailes peut atteindre 200 coups par secondes.
     
                   Leur régime alimentaire s'il peut comporter de nombreux insectes,se compose essentiellement,de nectar qu'ils vont chercher au fond des fleurs,grâce à leur long bec,en volant sur place.
           
                                                              
     
                                                                   Le colibri madère
     
     
                 Cinq espèces de colibri sont présentes en Martinique : le colibri à falle vert,le colibri madère,le colibri huppé,le colibri à tête bleue et les sucriers (sikrié en créole),reconnaissables à leur ventre jaune.
     
                     En prélévant le nectar,les colibris participent à la pollinisation des fleurs et ont en conséquence,une importance écologique.
     
     
     
                                                                 
     
              Source photographique : http://ti.racoon.free.fr

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          La faune aquatique antillaise est des plus captivante.

         On ne peut bien sûr, parler de faune exotique sans évoquer les fonds marins martiniquais.

         Munissez-vous d'un masque et d'un tuba, faites l'expérience d'une promenade sur un bateau à fond de verre, si vous n'êtes pas amateur de plongée sous-marine.


         Vous allez découvrir un monde aux myriades de couleurs: végétaux, minéraux, poissons, … Un monde extraordinaire. Corail, étoile de mer, porcelaine, poisson ange, chirurgien, éponges, etc...

               Cette faune est malheureusement mise à mal par les nombreuses pollutions.

                           Il faut la protéger !!!

                Quelques clichés pour vous convaincre de la richesse de cette faune aquatique :

     

                                                               
     
                                                                                                                          
      
                                                                                  
     
                                                                                                                       

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                                  Le manicou est un opossum à peu près aussi gros qu'un chat. Sa queue mince et lisse peut atteindre la même taille que le corps proprement dit (50 cm). Il pèse entre 500 et 1500 grammes.
    Ses gros yeux sont habitués à l'obscurité.
    Il possède des crocs acérés, ses prémolaires sont coupantes et ses molaires broyeuses. Sa bouche est remplie de 50 dents.
    Les poils ou vibrisses de son museau sont très sensibles et font office d'organe tactile.
    Les quatre pieds du manicou ont des pouces inversés.

     

           *  Répartition 

     

             Le manicou se rencontre dans les Antilles et entre autre en Martinique, en Amérique centrale et en Amérique du sud, du sud du Mexique jusqu'en Bolivie. Le manicou réside dans les forêts primaires et secondaires et les savanes mais aussi sur des terres agricoles. De temps en temps, certains manicous égarés se retrouvent dans les villes.

     

     

               *  Mode de vie et Alimentation

     

                 Le manicou est un animal nocturne, il passe la majeure partie du jour à dormir dans des arbres creux, la tête placée en dessous du reste de son corps. À l'aurore, il descent au sol chercher sa nourriture.
    Le manicou mange des fruits ( des mangues
    , par exemple), des vers, des grenouilles, des insectes et parfois aussi des oiseaux et des œufs.
    Il se déplace très lentement, ce qui a parfois comme conséquence la collision avec des voitures sur les routes, donc la mort.
    Lorsqu'il se sent en danger, il émet une odeur désagréable et si le danger se rapproche, il s'évanouit pour destabiliser l'adversaire.
    Le domaine vital du manicou est très grand : entre 20 et 140 hectares selon les individus. Le territoire n'est pas exclusif, c'est à dire que certaines étendues sont partagées entre plusieurs animaux.

     

     

             *  Reproduction et développement

     

               Jusqu'à trois fois par an, la femelle met au monde 5 à 9 petits, après une gestation de 2 semaines passées dans un nid de feuillages. Les nouveaux-nés sont ensuite portés dans la poche ventrale (ou marsupium) de la mère pendant 60 à 70 jours car ils sont très faibles et ne pèsent que 0,2 grammes. À la fin de cette période, ils pèsent 50 grammes. Ils passeront encore 8 à 12 jours dans un nid rudimentaire. Après quoi, pesant entre 80 et 120 grammes, les petits quittent leur mère.
    La longévité en milieu naturel est estimée à 2 ans et demi.
    Le mâle vit seul.

     

              *  Relations avec les humains

     

                Dans les Antilles, on mange volontiers du manicou. Il est chassé pendant la nuit avec une lampe torche. Cela aveugle l'animal, ce qui permet de le capturer plus facilement.
    Cependant, depuis le 17 février 1989, le manicou est un animal protégé par la loi française, car menacé de disparition.

     

                *  Nom

    Son nom, qui peut aussi s'écrire manikou vient probablement d'une langue amérindienne.

     


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                         Je vous présente ce soir,un animal typique des îles,l'anoli dit zandoli en créole.Voici ses caractéristiques :

     

    PRESENTATION :

                L'anoli (anolis mormoratus)est un petit lézard de la famille des iguanidés,atteignant une dizaine de centimètres à une douzaine de centimètres à l'âge adulte,le mâle est vert, la femelle grise , il est capable de modifier sa coloration . Il se retrouve partout, y compris dans les habitations où il ne dédaigne pas chasser les insectes,attirés par la lumière des ampoules.Il se nourrit également de fruits lorsque l'occasion se présente.

           L'anoli se plaît à se poser sur les fleurs de manguier dont il semble apprécier particulièrement le nectar.Il allonge sa membrane jugulaire en faisant vibrer sa tête lorsqu'il cherche à intimider.Il a les pattes dotées de coussinets adhésifs et terminées de longues griffes qui lui permettent d'évoluer dans de multiples positions.

     

    Reproduction:

         La femelle anoli pond deux à quatre oeufs en terrain humide, généralement abandonnés sous un tapis de feuilles mortes, légèrement enfouis dans l'humus, ou dans des enfractuosités sous des pots de fleurs. Les petits naissent 6 à 10 semaines après la ponte, en fonction de la température ambiante.

                                                          
                                                           La femelle
     
     
    Quelques proverbes créoles sur l'anoli :

    Zandoli sav ki pyé-bwa i ka monté (Guadeloupe) : L'annoli sait sur quel arbre il grimpe

    Zafè zandoli pa zafè Kompè Lapin : Les affaires d'anolis ne regardent pas Compère Lapin
    (version martiniquaise du proverbe guadeloupéen : "Zafè a kabrit pa zafè a lapin" ou de "Zafè kabrit pa zafè mouton")

    Zandoli ka fouté fanm li silon lajè lanmin'y : l'anoli donne une raclée à sa femme selon la largeur de sa main

    Zandoli tayé, mabouya kout :  l'anoli est bien taillé et le mabouya est petit

     

     

               Sources   :   guadeloupe-fr.com

                               caraïbes.com


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