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Par Kuli97200 le 17 Février 2013 à 13:15Le Buena Vista Social Club était un célèbre club de musique de la banlieue de La Havane à CUBA, qui dans les années 1940, réunissait les plus célèbres musiciens de musique cubaine.Cinquante ans après sa fermeture, ce nom fut donné à un projet imaginé par Nick Gold, de la maison de disques World Circuit et du guitariste américain Ry Cooder, de réunir, dans un même enregistrement, des musiciens cubains "campesinos" soneros légendaires des années 30, 40 et 50, ainsi que des musiciens d'Afrique de l'Ouest.Coincés à l'aéroport de Paris, les africains ne pourront pas se rendre à CUBA et finalement, l'enregistrement de l'album s'effectuera sans eux.L'album fut également nommé Buena Vista Social Club (en l'honneur de ce célèbre club).Il rencontra un tel succès, que le groupe fut incité à se produire sur scène à Amsterdam en 1998, suivi de plusieurs concerts au Carnegie Hall de New York.Le cinéastre Wiw Wenders fut sollicité pour les filmer.Il en fit un documentaire, en ajoutant les interviews des différents musiciens, effectués à La Havane.Le film fut intitulé au même nom que le groupe.Disparu après la révolution cubaine de 1959, le club était situé "Calle 41" à Marianao, dans la banlieue de La Havane.Aidé par le compositeur Juan De Marcos Gonzalez, leader du célèbre groupe cubain Sierra Maestra, Ry Cooder rassemble divers artistes aux studios Egrem à Cuba.En 15 jours, ils enregistrent trois albums "A toda Cuba le gusta" des afros-cubans All Stars, le premier album d'Ibrahim Ferrer et l'album Buena Vista Social Club, collection de classiques cubains intemporels, enregistré en juste six jours, en mars 1996 et distribué aux Etats-Unis par Nonesuch Records.Ce dernier album reçoit un Grammy en 1997 et remporte un succès mondial, de nombreux bars et restaurants l'utilisent comme musique d'ambiance.L'album a été choisi par le magazine Rolling Stone, comme l'un des 500 plus grands albums de tous les temps.Chez un disquaire, sa place est au rayon "Cuba" ou "Musiques du monde", mais il arrive qu'il se trouve au rayon "Salsa" ou "Musiques de film".La musique est ce qu'on appelle la trova.Par la suite, les musiciens se sont réunis sur le second album d'afro-cuban All Stars.Ibrahim Ferrer, Omara Portuondo, Compay Segundo, Eliades Ochoa, Ruben Gonzales vont tous ressortir de nouveaux albums.Compay Segundo et Ruben Gonzales sont décédés en 2003,Ibrahim Ferrer, lui est décédé en 2005 à La Havane, Pio Leiva est décédé en 2006 et Orlando "Cachaito" Lopez en 2009.Voici l'un des titres les plus célèbres d'un des membres du Buena Vista Social Club, interprété par Compay Segundo (Maximo Francisco Repilado Munoz de son vrai nom) avec ce titre "Chan Chan".
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Par Kuli97200 le 17 Février 2013 à 11:56
Avec le titre phare de son album sorti en 2011 : "Mon étoile"...Je vous propose de découvrir aujourd'hui,une jeune chanteuse talenteuse, à savoir LAYANAH.
Agée d'une vingtaine d'années, la ravissante Layanah, d'origine anglo-mauricienne,a tout pour plaire.Bercée depui sa tendre enfance, par la musique et la danse, elle réalise, aujourd'hui, son rêve d'enfance, en suivant les traces artistiques de sa mère, qui elle aussi est chanteuse.Je vous propose de découvrir le titre phare de son album sorti en 2011...Mon étoile...
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Par Kuli97200 le 15 Mai 2012 à 16:12Je vous propose de découvrir aujourd'hui, un chanteur haïtien nommé Joe JACK, un homme au grand coeur, dont les ballades ont rythmé toute mon enfance.
Il a connu les nuits chaudes de Port-au-Prince. Joué devant mille personnes à New York. Enregistré une bonne demi-douzaine de disques et connu pas mal de succès comme chanteur de pomme et homme à femmes.
Les Haïtiens d'une certaine génération le connaissent. Mais au Québec, il est presque inconnu, et ce, même s'il vit à Montréal depuis le milieu des années 80. Il aura fallu son autobiographie (L'aveugle aux mille visages), publiée récemment chez Mémoire d'encrier, pour que le nom de Joe Jack se rende jusqu'à nos petites oreilles blanches.
À bientôt 74 ans, l'ancien musicien avait envie de raconter sa vie. Non pas sa vie de chanteur de charme, qu'il considère comme secondaire, mais sa vie d'aveugle, qu'il vit depuis la naissance. «J'avais le désir d'expliquer mon parcours, dit l'ancien crooner, rencontré dans son modeste appartement de Montréal-Nord. J'avais un désir d'être missionnaire. Je voulais montrer que les non-voyants ont les mêmes capacités que tout le monde. Que nous sommes des êtres à part entière.»
Joe Jack a manifestement souffert de sa différence. Figé dans son divan, regard pointé vers l'avant, la main droite peu mobile (cadeau d'un AVC qui l'a terrassé en 2004), il évoque sa jeunesse difficile aux Gonaïves, à une époque où les aveugles étaient systématiquement rejetés, parfois même par leur propre famille.
«Être handicapé visuel, ce n'est pas de la petite bière, explique-t-il. Surtout quand on vient d'un pays sous-développé. En Haïti, on nous considère comme des extraterrestres. Moi, on ne m'invitait nulle part. Dans les pique-niques, je ne servais à rien. Comme je ne pouvais pas avoir les mêmes distractions que les jeunes de mon âge, je restais souvent seul à ne rien faire.»
C'est pour briser l'isolement et «faire sa place au soleil», dit-il, qu'il a choisi la voie musicale. Très vite, le jeune homme s'est rendu compte que son accordéon et sa voix de miel lui permettraient «d'établir des ponts avec les autres», mais aussi de séduire les femmes, une de ses grandes obsessions. Pas étonnant qu'il ait opté pour la chanson de charme, un style tout en douceur qu'il cultivera toute sa carrière.
Le sommet, la clandestinité...
Dans les années 70, Joe Jack avait la cote. Avec l'assouplissement de la dictature, la scène musicale de Port-au-Prince vibrait fort. Les contrats abondaient pour le crooner-accordéoniste, qui se produisait régulièrement dans les hôtels et les boîtes huppées de la capitale.
L'ex-musicien n'hésite pas à dire que ce furent là les plus belles années de sa vie. Une période faste, qui culminera avec un spectacle donné devant 1500 personnes au Coconut Grove de New York, où il prendra conscience de sa popularité à l'extérieur d'Haïti.
Cette percée nord-américaine le mène inévitablement à Montréal, où la communauté haïtienne est nombreuse. Mais sa visite, qui devait être temporaire, durera plus longtemps que prévu...
De 1984 à 1992, l'histoire de Joe Jack devient celle d'un immigrant clandestin. De coups foireux en manque d'argent, de malchances en dépression, le musicien étire son séjour dans l'ombre. Sans instruments (il s'est tout fait voler) et sans permis de travail, il cesse de se produire, sinon que dans des soirées privées pas toujours bien payées.
«Pour moi, c'est un peu là que ça s'est arrêté», dit-il.
Ce n'est pas faute d'avoir tenté un retour. Mais en 1992, devenu résident permanent, Joe Jack sent bien qu'il n'est plus dans le coup. «Les clubs fermaient. Les histoires de gangs commençaient, alors les gens ne sortaient plus. J'avais l'impression d'être passé de mode.»
Les années qui suivent, c'est surtout devant son ordinateur qu'il les passera. Habitué depuis son tout jeune âge à la dactylo, le musicien n'a pas de peine à se retrouver face à ce nouveau genre de clavier. C'est d'ailleurs ainsi qu'il a écrit son livre, devinant chaque frappe comme s'il s'agissait d'une note.
Et aujourd'hui? «Je ne fais que me cultiver», raconte ce grand amateur de science et d'électronique, qui partage sa vie depuis 25 ans avec une Québécoise «de souche». Guéri de ses angoisses et de sa tendance dépressive («je l'ai fait seul, sans pilules»), il a définitivement tourné le dos à sa carrière musicale. Ce qui ne l'empêche pas de tâter de son nouveau synthétiseur, un monstre numérique extrêmement complexe qu'il est parvenu à maîtriser, en dépit de sa cécité et de sa paralysie partielle.
«Je n'ai plus l'usage de ma main droite comme avant. Mais je peux jouer encore. Je suis devenu spécialiste du séquençage. Je préprogramme mes chansons en entrant les notes une par une. Ça ne veut pas dire que je veux faire un retour. Pas à mon âge. Avant, je pouvais passer mes nuits à jouer. Mais là, je me fatigue vite...»
Un musicien que j'adore et que je ne me lasse pas d'écouter.Nostalgie quand tu nous tiens...
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Par Kuli97200 le 11 Mai 2012 à 19:02
Tanya Saint-Val est une chanteuse née en 1965 à Basse-Terre sur l'île de la Guadeloupe.
Tanya Saint-Val a toujours évolué dans le monde de la musique : très tôt, elle imite les variations de voix de sa grand-mère, chantant de l'opérette. Dès l'âge de neuf ans, elle enregistre un album de musique traditionnelle avec son père, guitariste, chanteur et compositeur professionnel. Après un passage chez les Vikings de la Guadeloupe, elle entre dans l'orchestre de Daniel Forrestal. Elle y rencontre Dominique Zorobabel, une des futures chanteuses de Zouk Machine. Elle continue à chanter les chansons de la grande Ella Fitzgerald, dans les fêtes communales et les bals de Guadeloupe. Elle rencontre ensuite Pierre-Edouard Decimus, manager du groupe Kassav, qui lui fait découvrir les studios d'enregistrements, là où elle exerce rapidement et souvent ses talents de choriste. À ce moment elle rencontre Willy Salzedo qui deviendra le réalisateur, arrangeur et compositeur de tous ses albums de 1986 à 1995. Elle lui doit des chansons comme Météw cool, Chalè, Carole, Zouk a gogo, Tropical... pour ne citer que ceux-là.
Après avoir passé quelques temps en tournée avec Zouk Machine, elle sort un premier album éponyme en 1986, délibérément zouk. Deux ans plus tard, elle récidive avec un autre album, sans nom lui aussi.
Après un troisième album solo en 1989 Zouk à Gogo, sur lequel on trouve le tube Lanmou Kréyol composé par Willy Salzedo, sort en 1991 Soul Zouk, subtil mélange de zouk et de soul. À noter la contribution de Jacob Desvarieux et Patrick Saint- Eloi, pour ne citer qu'eux. Cet album va permettre à Tanya Saint-Val de s'imposer au-delà de l'univers caribéen, de figurer notamment au Top 50 (hit-parade français) avec le tube Tropical pendant quatorze semaines.
Pour son deuxième album dans une multinationale (Phonogram), la belle Guadeloupéenne écrit avec Willy Salzedo, les trois titres qui constituent Pou Zòt dont Misyé Pierrot enregistré pour les fêtes de Noël 1994. Dans le même temps, elle travaille toujours avec Willy Salzedo, sur son nouvel album Mi. La même année, elle est en tournée avec Johnny Hallyday, avec qui, d'ailleurs elle interprète un duo.
De plus en plus intégrée au milieu musical hexagonal, elle assure en 1995 la première partie de Michel Sardou. Mais elle retourne à ses premières amours dès l'année suivante en sortant un album (toujours chez Phonogram) intitulé Améthiste, avec la collaboration de Jean-Michel Rotin.
Après un silence de plusieurs années, Tanya revient avec un album intitulé Secret qui sort fin 1998. Très franchement tourné vers le zouk love, cet opus aborde néanmoins des sujets sérieux comme l'abolition de l'esclavage et l'identité guadeloupéenne dans Solitude ou l'enfance dans le duo avec Sonia Dersion, Tant de temps. D'après les aveux de la chanteuse, il est beaucoup plus personnel que les précédents albums. Elle a quasiment tout supervisé sauf les arrangements musicaux qui ont été confiés à Frédéric Wurtz.
Elle collabore en 1999 au projet Bisso Na Bisso de Passi, sur lequel elle reçoit un disque d'or pour sa participation à ce projet.
Le 2 juin 2000, pour fêter ses 15 ans de carrière, elle se produit au Zénith de Paris, concert retransmis en direct en Guadeloupe et en Martinique. Tanya y reçoit ses amis (Lady Laistee, Bisso Na Bisso, Dédé Saint-Prix, Akiyo) et un disque live est réalisé pour marquer l'événement.
Six mois après la naissance de ses deux garçons, elle revient en 2002 avec son nouvel opus Ansanm, promenade joyeuse dans l'univers du zouk dans lequel elle flirte avec ce blues qu'elle aime tant. Comme à son habitude, Tanya y multiplie les rencontres avec l'haïtienne Emeline Michel et d'autres grands noms de la musique caraïbéenne, comme Frédéric Caracas, Dominique Panol ou Dominik Coco.
Le single 1802 est enregistré à l'occasion du bicentenaire du rétablissement de l'esclavage en Guadeloupe, en l'honneur de la révolte de Louis Delgrès qui s'ensuivit.
Pour la première fois, elle chante un titre de son père, Tino Saint-Val, et fait un clin d'œil à ses fans de la première heure avec une reprise de son premier zouk love Sa Mwen Ka Mandéw enregistré il y a une quinzaine d'années. Le 16 décembre 2002, elle donne un concert unique à l'Olympia à Paris.
En 2003, elle se produit aux Etats-Unis, au Canada et obtient le prix Sacem Guadeloupe de « meilleure interprète féminine de l'année » et celui de « meilleur album de l'année ».
En 2004, elle s'associe à la chanteuse Dominique Zorobabel, du groupe Zouk Machine, pour enregistrer, sur des tempos zouk, R&B ou ragga, une série de chants classiques de Noël ainsi que quelques compositions personnelles afin de rendre gloire à Dieu. Ces chansons figurent sur l'album Noël Gospel qui sort à l'approche des fêtes de fin d'année.
En 2010, elle rend un bel hommage au défunt artiste de zouk, Patrick Saint-Eloi . C'est en écrivant et interprétant la chanson An té vlé di'w qu'elle offre au peuple Guadeloupéen un son plein de souvenirs pour lui.
Elle a une voix chaude et sensuelle, qui en fait une des représentantes « glamour » de la musique caribéenne.
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Par Kuli97200 le 9 Mai 2012 à 17:50Le monument de la musique gabonaise, Oliver Ngoma, est décédé le 7 juin 2010, à 6H, dans une clinique de Libreville. Le chanteur de zouk Love de renommée internationale serait décédé d’une insuffisance rénale, deux jours après la sortie d'un film documentaire et d'un livre sur lui.
La Nation gabonaise est à nouveau en deuil. Le digne fils de Mayumba, Oliver Ngoma, qui avait brillé sous les projecteurs du monde entier, est décédé tôt le 7 juin 2010, dans une clinique de Libreville. Il aurait succombé à une insuffisance rénale.
Oliver N’Goma, ou bien encore Noli pour les intimes, est né à Mayumba, dans le sud-ouest du Gabon, le 23 mars 1959. Son père, enseignant, passe pour être le meilleur joueur d’harmonium de la région.Il initie dès l’âge de huit ans le jeune Oliver.
En 1971, la famille quitte Mayumba pour la capitale, Libreville. Oliver y fait des études de comptabilité au lycée technique. Très vite il se lie à l’orchestre du lycée, Capo Sound, dans lequel il devient guitariste. De bals, en soirées dansantes, Oliver se familiarise à la scène en reprenant avec le groupe des standards de la musique africaine ou internationale.
Mais les études pour devenir comptable ne l’emballent guère, Oliver préfère se consacrer à ses deux passions: le cinéma et la musique. Il commence à collectionner des instruments de musique, se bricole un petit home studio, et nourrit le secret espoir de devenir musicien professionnel, mais c’est du coté de sa deuxième passion, la caméra, que le destin se précise: il est engagé comme caméraman à la deuxième chaîne de la TV gabonaise, et part en stage à Paris, en 1988. Pendant un long hiver passé à Paris, il peaufine les maquettes réalisées à la maison.
Dans la capitale parisienne, il rencontre Manu Lima, l’un des meilleurs réalisateurs/producteurs de la scène africaine parisienne, ex leader de Cabo Verde Show, et qui a relancé la carrière de nombreux grands artistes africains, de Monique Séka à Pépé Kallé. Manu est intéressé par les mélodies que lui apporte Oliver, il se charge de la direction artistique du premier disque d’Oliver. L’album incluant la chanson BANE sort enfin en provoquant d’abord un petit succès d’estime. Mais grâce notamment à la radio Africa N°1, à Gilles Obringer sur R.F.I, puis aux discothèques en France, comme en Afrique, BANE devient un tube colossal en 1990 dans toute l’Afrique, en France, jusqu’aux Antilles, où même encore aujourd’hui il n’existe pas une «soirée» digne de ce nom, sans que l’on ne passe sur les platines BANE.
La chanson BANE fait partie des plus grands hits de la musique africaine moderne à l’égal du MARIO de Franco, du BRIGADIER SABARI d’Alpha Blondy, d’ANCIEN COMBATTANT de Zao, ou encore du KWASSA KWASSA de Kanda Bongo Man. Manu Lima a su trouver pour ce titre l’équilibre entre la richesse mélodique africaine, et une rythmique «zoukante» très efficace pour la danse.
Un deuxième titre extrait de l’album, ICOLE, connaîtra aussi un énorme succès. BANE, l’album, devient l’une des plus grosses ventes de l’histoire de la musique africaine, Oliver découvre les grandes capitales africaines où il est reçu comme un chef d’état pour interpréter son titre. Depuis 1990 aucun autre titre n’a réussi à faire d’ombre à BANE, dans les hit-parades comme dans le coeur du public.
Fort de cet immense succès, Oliver ne se laisse pas griser, et décide de faire face à son nouveau statut. Il se remet calmement au travail, sachant qu’il est attendu au tournant pour la sortie de son deuxième album. Oliver reconduit sa collaboration avec Manu Lima, et tous deux commencent l’enregistrement à la fin de l’été 1995. L’album ADIA voit le jour mi-décembre 1995. Mariant sophistication et foisonnement rythmique, ADIA prouve qu'Oliver n'était pas l'homme d'un seul tube. Après SÉVA, en 2001, réalisé sans Manu Lima, Oliver publie SAGA en mai 2006. A cette occasion, il renoue avec le producteur franco-capverdien qui avait tant imprimé son savoir faire sur les 2 premiers albums d'Oliver.
Cette marque de fabrique imprègne avec bonheur SAGA qui est avant tout un disque de danse pour zouker à l'Africaine. Hormis SAGA, le morceau titre de l'album, le disque contient quelques excellentes chansons comme NOLI, une sorte de rumba zouk avec ses animations et ses guitares congolaises, ainsi qu'une collaboration avec le MC parisien Kevin Sauron sur le titre LUBUGE. SAGA sera certainement l'un des albums de l'été 2006.
Un peu en retrait depuis 2006, Oliver Ngoma s’était attelé à revisiter son œuvre et à réaliser de nouvelles vidéos pour en faire une compilation imagée et réétudiée. Ironie du sort, c’est le samedi 5 juin qu’est officiellement sorti, à la télévision gabonaise, le film documentaire «Oliver Ngoma le crooner» du cinéaste René Paul Sousatte, et le livre «Oliver Ngoma, artiste sentimental et moraliste» du docteur Sylvain Nzamba.
Ses proches confient également que depuis quelques temps, Oliver Ngoma s’était consacré davantage à la religion et jouait du piano dans une église de Libreville.
C’est une perte des plus douloureuses pour la Nation gabonaise qui perd là un monument de la culture musicale nationale. Un décès qui arrive brutalement deux semaines après celui d’un autre pilier de la musique gabonaise, Pierre Claver Zeng.Oliver Ngoma était également très connu aux Antilles, avec ses titres phares qui ont fait un tabac dans les îles, notamment "Bané" et un autre titre que j'affectionne "Adia"...Toutes ses chansons qui ont bercé mon adolescence...Repose en paix Oliver et fait nous zouker de là-haut!
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Par Kuli97200 le 30 Octobre 2008 à 17:11
Ce soir,je vais vous parler d'une grande chanteuse martiniquaise, à la voix d'or, en la personne de Princess Lover :
Si nul n’est prophète en son pays, Princesse Lover est l’exception qui confirme la règle ! Son île La Martinique la soutient depuis le berceau. Imaginez : à peine âgé de trois ans elle enregistre des jingles pour une radio reggae ! Dix ans plus tard accompagnée de son frère Master MX, elle monte un groupe de dancehall militant : Fatale MC Posse ! Déjà à l’époque elle se démarque : elle ne chante que des textes d'espoir et d’amour.Elle se fait appeler « Princesse Lover » et ne sait pas encore qu’avec le temps ce pseudo deviendra une seconde nature. Malgré une carrière honorable dans le dancehall (elle fait des premières partie de Patra , Tonton David…) sa voix d’ange porte plus loin que dans les sound systems.
Rapidement on propose à Princesse Lover de participer à des compilations et surtout des concerts de zouk. Même si elle se sent des affinités avec cette musique, le deuxième amour de la jeune Nicole après le dancehall est le R&B. Ainsi en 1997, la martiniquaise intègre l’école de Variété Alice Dona et deux ans plus tard elle rencontre Fabrice Nataf qui lui fait enregistrer « La Chanson de Pocahontas ». Malheureusement en 1999 la métropole n’est pas encore prête pour du R&B. C’est finalement deux titres de zouk qui vont lancer sa carrière. « Je sais » son duo avec Perle Lama sorti en 2002 aura d’excellents retours. L’année suivante Princesse Lover sort son premier album solo « Juste moi Part 1 » avec le fameux « Mon soleil ». C’est un carton monumental !« Tous mes rêves » son nouvel album est le fruit de cette vie dévouée à la musique,l’immense expérience de Princess Lover se retrouve sur les seize pistes. D’abord, sa voix doucement sucrée est un enchantement ou elle y mêle une interprétation pleine de sincérité. Ensuite une écriture simple (mais jamais simpliste) et efficace. Enfin, des mélodies accrocheuses. Cet éclectisme autorise Princess Lover à emmener le zouk encore plus loin ,enrichit de riffs de guitares, de reggae et même de musique africaine comme dans le titre avec Mokobe du 113 et le zaïrois Faly Ipupa.
Je vous propose de découvrir Princess Lover, à travers son clip intitulé "Mon soleil" :
Le fil conducteur de ce deuxième opus est simple : l' amour dans tout ses états. « Quand je chante » confie-t-elle, « je raconte beaucoup de choses que j’ai vécues il n’y a pas plus fort que cela.» Elle propose tout les cas de figure : la déclaration d’amour (Tout ) , la passion (C Comme ), la déception amoureuse ( Tous mes rêves) et même l’amour malsain (Ne t’en fais pas). Selon elle, « on peut avoir de l’amour dans différentes situations ». Cela donne par exemple l’émouvant (Prends moi la main) dédié à son père décédé. « Quand tu ne peux pas te confier », explique-t-elle, « écrire ce que tu ressens permet de s’adresser aux gens comme une lettre ou une conversation.». D’où également la magnifique chanson ( Aujourd’hui ), un cadeau pour son public fidèle qu’elle considère comme sa famille. « Lorsque tu perds un père et un frère tu te rends compte que c’est une famille et c’est très important pour moi. »
La jolie martiniquaise s’impose donc par son talent naturel comme l'une des plus belles voix zouk. Depuis toujours elle représente avec passion l’image de son île. Il est donc impossible de résister à cette voix sucrée accompagnée d’une mélodie enivrante sur un rythme de zouk chaloupé qui fait irrémédiablement chavirer.
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:55
En Martinique, à l'époque où les hommes faisaient tourner les manèges traditionnels,en poussant les chevaux de bois, un orchestre placé au centre du manège jouait de la musique traditionnelle rythmée à laquelle on a donné le nom de Chouval Bwa, littéralement en créole "Les chevaux de bois".Dédé Saint Prix, le chanteur Marcé et le groupe Toumpack, chanteurs et musiciens très attachés aux traditions populaires de l'île nous font encore découvrir cette musique antillaise traditionnelle à travers de nombreux albums.
Lors des fêtes de quartier ou communales, le chouval bwa était l’une des attractions préférées des enfants.Le manège qui se situait en générale,sur la place principale des villes,amenait toute une effervescence.Le manège était poussé par des hommes ou des femmes, chacun donnait un coup de main au pousseur en charge de faire tourner ce manège.
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Au centre du manège était placé un orchestre, formé de quatre ou de cinq musiciens qui jouaient une musique rythmée et cadencée.Cet orchestre se formait autour d’une guitare, un saxophone et un accordéon ou encore, ce qui est plus certain d’un tambour de bonda, de chacha (sorte de maracas), flute des mornes, harmonica, clarinette et accordéon.Les percussions du chouval bwa sont aussi composéés de ti bwa, un instrument fait d'un morceau de bambou horizontal et qui se joue avec des baguettes et d'un tambour basse.
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D’ailleurs le chouval bwa s’apparente plus de nos jours à une musique popularisée par Dédé Saint-Prix, Eugène Mona, qu’au manège lui-même.
Cet orchestre placé près de l’axe du manège jouait cette musique entraînante, donnant la force au pousseur et animant la fête. <o:p></o:p>
De nos jours cette tradition martiniquaise se perpétue, et tente de survivre en s’inscrivant dans le patrimoine culturel martiniquais.
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:52
Originaire de Sainte-Marie, une commune du Nord de la Martinique, Christiane VALEJO est née un 7 mai. Cette commune est connue pour être le bastion de la culture et du folklore martiniquais. Dès son plus jeune âge, elle est attirée par la musique et c’est tout naturellement qu’elle intègre la chorale de sa paroisse à l’âge de quinze ans. Elle se retrouve rapidement soliste, son mezzo-soprano étant très apprécié.
1987, elle est remarquée par Ronald TULLE qui lui donne sa première chance. De nombreuses rencontres suivront : Eric VIRGAL, MALAVOI, TABOU COMBO, Harry DIBOULA, KALI, Monique SEKA, Beethova OBAS, Tanya SAINT-VAL, Henri GUEDON, Paulo ALBIN…
1988, elle perfectionne sa technique avec un professeur, Willy JONES et c’est son premier concert, au festival international de la ville de Sainte-Marie avec le groupe FREGATE. 1988 est aussi l’année de sa première expérience en studio en tant que choriste.
1989, elle intègre le groupe ARC-EN-CIEL, elle participe à la 2nde Edition du festival international de la ville de Sainte-Marie, elle chante comme choriste d’Henri GUEYDON. Un événement la marque, sa participation en tant que choriste au MESSIE DE HAENDEL où se produisit la célèbre cantatrice Christiane EDA-PIERRE. Une manifestation à laquelle assistaient 5000 spectateurs à la Cathédrale de Fort-de-France et retransmise en direct à la télévision.
1990, sa carrière de choriste prend son envol. C’est auprès des meilleurs qu’elle travaille et ils l’accueillent comme étant des leurs.
1991, elle rencontre Eric VIRGAL, il l’intègre à son groupe aux côtés de Fabienne CLAUDE et de Jean-Luc GUANEL. C’est avec lui qu’elle fera sa première tournée dans l’île, en Guadeloupe et en Haïti. Elle tente l’expérience du lead sur l’album de Michel LEE-YOU avec un titre et écrit ses premiers textes construits.
1992 l’entend chanter en lead sur un album de Franck BALUSTRE et sur celui de Jocelyn MERT.
1993, elle enregistre avec le groupe PILE OU FACE, avec Alain MARLIN, Albert PLOCUS et sur plusieurs maquettes avec Ronald TULLE.
1994: Tout en travaillant, elle continue à se former. C’est ainsi qu’elle suit les cours du CIM, une école de Jazz à Paris, de 1993 à 1994. Elle évolue parallèlement avec un groupe de biguine-jazz, et le Christiane VALEJO Quartet, qu’elle fonde à l’école, puis le groupe TRILOGIE, trio vocal jazz accompagné de deux musiciens (1995) avec lequel elle tourne dans plusieurs boîtes parisiennes. Pour la première année, elle participe au Chant des Sirènes aux côtés d’Emeline MICHEL, Tanya SAINT-VAL, Céline FLERIAG… Elle participera à toutes les éditions jusqu’en 1999.
1998, le groupe ATOMES est crée à la suite d’une initiative du producteur Booguy. Il décide de s’entourer de deux personnalités du show-biz. Il croit au talent de Christiane, déjà très connue du milieu artistique, surtout en tant choriste. En effet, Christiane a déjà assuré des chœurs sur de nombreux albums et à l’occasion de plusieurs concerts.
A Paris, elle retrouve une amie d’enfance, Peggy BAJAL, perdue de vue et qui lui présente Steeve PIERRE-LOUIS, un jeune compositeur talentueux. C’est à ce même Steeve qu’elle présente Booguy et un jeune chanteur, Adriano FELICITE. Ce dernier deviendra le partenaire de Christiane sur le duo-tube « Ricolé ».
Cet album et sa réussite sont le fruit de deux années de travail et de répétitions. Il célèbre l’avènement d’une nouvelle voix, d’une nouvelle star, Christiane VALLEJO. « Ricolé » la fait découvrir et « Assassins » la consacre : le public l’aime et elle le lui rend bien.
1999, après 6 mois de travail acharné de préparation, le premier album de Christiane est prêt ! Il se nomme « Autrement » et est produit par une nouvelle boîte de production, Yes Production. Elle y travaille avec Chris LOVARD, PEGGY, DIDIER, Hervé DACHARD, XAVIER, tous issus de cette nouvelle structure. Le premier extrait est un tube des vacances 99, présent sur toutes les lèvres : « Pèsonn pa ni dwa » fait de son premier essai un succès. L’enfant de Sainte-Marie est prophète en son pays. S’ensuivront « A quoi bon », « Orpheline » et enfin « Pour toi » en 2000 qui fait de son album l’un des rares à avoir vécu une année entière. Quand on sait que la durée moyenne de vie d’un album antillais est de 4 mois…
2000 , elle s’établit un peu plus en Martinique pour retrouver sa terre. Elle continue à pousser son album et parallèlement se lance dans une nouvelle aventure : elle écrit pour les autres et son premier essai est l’album TEMPO ZOUK sur lequel elle pose 4 titres interprétés par 4 jeunes chanteurs, espoirs de la nouvelle génération. Son travail est apprécié et elle se retrouve demandée de toute part pour de nouveaux morceaux. Elle essaiera de satisfaire certains tout en se consacrant à son prochain album qui pourrait sortir fin 2000, début 2001. Toujours choriste, on a pu apprécier sa virtuosité lors du concert de Tanya SAINT-VAL au Zénith. Elle fait également partie des invités du groupe SKWALL pour les vacances 2000 avec ZOUK PLAY, Christian NARA, Richard BIRMAN…
2001, l’année VALEJO ! Elle sort son second album solo « Sans faux-semblants », qui remporte un succès public dès sa sortie. Le Canada la découvre et plébiscite sa musique, elle a d’ailleurs l’occasion de faire des interviews par téléphone sur des radios comme C.H.R.Y. ou C.I.U.T. FM. Elle monte une formule live qui tourne en Martinique, Guadeloupe et Guyane. 8 titres de haut niveau qui plaisent à chacun. On ne tarit pas d'éloges quant à la qualité de l'album qui a été travaillé avec les meilleurs du moment. Ce CD est également le premier CD de zouk bénéficiant d'une plateforme CD-Rom interactive... Un must!
Son site draine des fans du monde entier qui découvrent les secrets de la chanteuse et participent aux nombreux jeux organisés online. La première version de son site a d'ailleurs attiré plus de 17 000 visiteurs...
2002, C'est le grand lancement de son groupe live "Valéjolive & Ze Group", formule qui séduit et qui interprète son répertoire ainsi que celui de ses co-chanteurs, Thierry Lof & Thierry Saint-Honoré qui laisseront leur place en 2002 à Alain Ajax & Bruno Bias. Ils invitent régulièrement des pointures de la musique antillaise telles Jocelyne Béroard, Jocelyne Labylle, Patrick Andrey, Léa Galva, Danielle René-Corail, Suzy Trébeau et des jeunes comme D'Fi, Jean-Marie Ragald, La Joie...
L'album est complètement adopté et cumule les records:
- 3 clips
- 5 singles extraits
- la plus longue longévité pour un album de zouk produit en 2001 (15 mois!) (la durée moyenne est de 5 mois...)2003: Un nouvel album de Christiane VALEJO est toujours une surprise attendue. Après un parcours réussi dans le milieu du zouk en tant que choriste, elle a su définitivement prouver qu’elle pouvait être une chanteuse soliste de grande envergure. Forgée par 12 ans de travail avec les plus grands, Malavoi, Eric Virgal, Paulo Albin, Kali, Dédé Saint-Prix, Harry Diboula, Djanga Chopin, Monique Séka…, en tant que choriste professionnelle, c’est tout naturellement que ces amis lui rendent un peu en participant à ses albums. « C’est écrit » est le troisième album solo de celle qui s’est fait connaître avec le duo « Ricolé », chanson la plus diffusée de l’année 1997 par les radios Martiniquaises. <o:p> </o:p>
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C’est en septembre 2002, alors que l’album « Sans faux-semblants » est encore d’actualité, qu’elle se penche à nouveau sur son ouvrage pour entamer les premières compositions de son futur album. Tout d’abord, c’est l’idée de rechanter en duo qui la motive et elle débute l’écriture du texte et de la mélodie de « C’est écrit », titre qui donne le ton de l’album. Sa méthode de travail atypique, la recherche de mélodies sans instruments (puisqu’elle n’en joue pas !), porte ses fruits puisqu’elle compose 5 titres sur son album. Sa plus grande joie est d’ailleurs d’entendre enfin « An sèl fwa », une mazurka qu’elle a composé en 1996 et co-écrite avec Dalila Daniel qui lui insuffla le dernier couplet. Mais la majorité des titres est née de rencontre, notamment celle avec Jean-Michel Hierso (compositeur de Ludo, Leila Chicot…) qui arrangea 4 titres et de séances de travail avec ses amis Christian Louiset (Kwak, Rokann) et Harry Diboula. De « L’Enfant Do » à « C’est Ecrit » en passant par « Moman Pasyon » ou « Qu’est-ce qui ne va pas ? », une composition de Medhy Custos (Prix Sacem Gpe Meilleur interprète masculin 2003) <o:p> </o:p>
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« C’est écrit », l’album, c’est une histoire d’amour musicale entre Christiane et ses arrangeurs, ses auteurs-compositeurs Medhy Custos, Jean-Marie Ragald, Philippe Joseph, Jean-Michel Hierso, Richard Cavé (Carimi) Steeve Pierre-Louis, et ses réalisateurs Harry Diboula & Christian Louiset. Ce qui nous marque pourtant, c’est le charme du mariage de sa voix et de celle des invités qui mêlent leurs voix à la sienne au fil de l’album : Suzy Trébeau, Jimmy Dévarieux et Jean-Marie Ragald. Sur ce nouvel opus, on découvre une Christiane encore plus sereine, encore plus belle, plus sûre d’elle-même et de sa voix qui a encore pris en maturité depuis son dernier album « Sans Faux-Semblants » (2001).<o:p> </o:p>
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2004 : C’est en mars 2004, qu’elle entame les premières compositions de son futur album. Tout d’abord, c’est l’idée de retravailler avec Médhy Custos qui la motive après le succès de « Qu’est-ce qui ne va pas ? », tube de la fin 2003. S’attelant tous deux à la tâche, ils travaillent donc d’arrache-pied et en sort le titre « Trahie » qui offre à Christiane Valéjo une nouvelle dimension d’interprète avec un titre oscillant entre zouk, compas et R’n’B.
« Trahie » est donc le titre phare d’un maxi-single qui sort accompagné d’un remix hip hop signé DJ Jeff le Mixmaster et d’un titre tout en douceur, « Fo’w Sav ».
« Trahie » préfigure une nouvelle période de succès pour la chanteuse qui s’ouvre de plus en plus au monde, étant demandée aux Etats-Unis et en Afrique.
« Trahie » est une parcelle d’amour profond et total, un espoir qu’elle prend plaisir à partager avec un monde qui en a sans cesse besoin…
Ce titre l’emmènera jusque sur le continent Africain et elle sera nominée aux KORA AWARDS 2005 en Afrique du Sud dans la Catégorie Diaspora Europe-Antilles.
Fin 2004 son album " 12 rue Valejo " est enfin prêt :
Sous ce nom énigmatique se cache un projet à la hauteur d’une star. En 4 albums, Christiane VALEJO a su devenir l’une des figures majeures de la musique populaire antillaise. Particulièrement prolifique en hits et en clips, c’est tout logiquement et suivant des demandes multiples et récurrentes qu’il a été décidé d’offrir au public un magnifique cadeau de fin d’année soit un CD collector des plus grands tubes de Christiane VALEJO ainsi que 3 titres inédits et en bonus un DVD comprenant les 12 clips de la chanteuse ainsi que des séquences backstage.
Christiane Valéjo est devenue avec du travail et du talent, une chanteuse reconnue. Forgée par 12 ans de travail acharné elle enchaîne les tubes, depuis 1997. Après ses succès de 2003 "Qu’est-ce qui ne va pas?", "C’est écrit" et "L’enfant Do", le titre "Trahie" qu’elle interprète en 2004 la consacre comme l’une des interprètes préférées des Antillo-Guyanais. Ce maxi-single sorti en Juillet 2004 est resté numéro un des ventes de singles zouk en Martinique et Guadeloupe pendant 4 mois. Fer de lance de l’album 12, rue Valéjo, un CD-DVD anthologie de 16 titres et 12 clips qui retrace une carrière déjà bien remplie de hits, "Trahie" est accompagné de 3 inédits: "D’accord", un duo avec Bruno Bias, Prix Sacem Meilleur Zouk 2004 qui a triomphé avec "La Première Fois"; d’un titre très personnel, "Prisonnière" (de mon amour) et d’un magnifique compas "Dis-moi si tu veux" en duo avec le groupe à succès haïtien T-Vice. L’album 12, rue Valéjo est un document unique qui nous permet de découvrir en images et en musiques une jeune femme talentueuse, sensible et généreuse. Des bonus exclusifs sur le DVD la montrent au travail, et accompagnée de ses amis stars qui lui rendent hommage...Le concept du DVD montre une rue, la rue Valéjo, où chaque clip est une maison. Chaque clip représente une étape, une fenêtre ouverte sur la carrière, sur la vie de l'artiste. Construite entièrement en semi-3D, une telle arborescence est une première dans le Zouk Love...
Sorti le 15 décembre 2004, l’album de Christiane Valejo rencontre un succès phénoménal : il est classé n.1 des ventes d’albums zouk en Martinique pendant 3 mois et est encore dans le quinté des meilleurs ventes !Le 20 mars 2005, elle obtient le PRIX SACEM du MEILLEUR ZOUK de l’Année pour le titre « D’accord »
Le 21 mai elle se produit au Zénith de Paris en invité du groupe T-VICE lors du spectacle « Les 50 Ans du Kompa »
Le 20 juin sort son 13e clip enregistré en live avec T-Vice sur le titre « Dis-moi si tu veux »
Le 31 Août, l’album 12 rue Valéjo est certifié Meilleure Vente de Zouk du premier semestre en Martinique !
Elle est ensuite invitée par Médhy Custos à écrire et composer un titre sur la compilation « DIS-MOI ZOUK », ce sera le titre « Laisse-moi »…
S’ensuit la promotion du titre "Prisonnière (de mon amour)" qui remporte un franc succès sur les ondes en Martinique.
En décembre 2005 on la retrouve avec un titre inédit dédié au Noel authentique qu’elle a écrit et composé sur la compilation OTANTIK NWEL. Cette compilation se place en 2nde Meilleure Vente des Albums de Noël en Martinique.
Fin décembre, les chiffres le confirment : l’album 12 rue Valejo de Christiane VALEJO reste la Meilleure vente Zouk en Martinique pour 2005.
Novembre 2006, elle interprète un titre inédit signé Peggy Bajal et Steeve Pierre Louis sur la compilation Zouk Sélection.
2007 annonce l'arrivée d'un nouvel album solo 4 ans après « C'est écrit » avec la participation de musiciens d'exceptions... A suivre...
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:47
Je vous propose de découvrir mon duo de Bachata préféré : il s'agit de Monchy y Alexandra.
Monchy (Ramon Rijo) et Alexandra Cabrera ont formé en 1998, le duo qui allait devenir mythique dans le monde de la bachata. A vingt ans, ils ont été réunis par les producteurs de Monchy qui voulaient lui trouver une partenaire, pour se servir de son succès sur les albums "Bachatazos" comme tremplin.
Depuis, en trois albums (Hoja en Blanco, Confesiones et Hasta el fin) plus un remix, les deux artistes ont vendu plus de 500 000 copies à travers le monde, se propulsant parmi les artistes de référence de la musique dominicaine.
Voici quelques-uns de leurs titres célèbres dans le monde de la Bachata : "Perdidos", "Hasta el fin", No es una novela", "La otra", "Dos locos", "Hoja en blanco", "Quizas si quizas no", "Cuando zarpa el amor", "Te Quiero Igual Que Ayer".
Je vous conseille vivement leur site officiel!!!Cliquez sur la photo suivante pour y accéder :
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:45
Je vous propose de découvrir aujourd'hui,une musique que j'adore plus que tout et que j'ai découvert en Décembre 1991, lors du mariage d'un de cousins à Saint Pierre,en Martinique,avec le chanteur Juan Luis Guerra et son album Bachata Rosa.Depuis,j'ai adopté ce rythme très envoûtant.
La bachata est une musique romantique de la République dominicaine, jouée par plusieurs guitares (trois ou quatre), accompagnées de percussions (bongo, maracas, guiro) et une basse. On parle aussi de bolero campesino, bolero antillano ou cancion del amargue. C'est une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue (Voir le livre de Deborah Pacicni "Social Identity and Class in Bachata(Identité et classes sociales dans la Bachata)," 1969-1970.
- Le fondateur de la Bachata -
Les premières bachatas enregistrées datent de 1961 : José Manuel Calderón : "Borracho de amor" et "Que será de mi (Condena)", Leonardo Paniagua : canción de guardia cobrao. Le succès international arrive en 1991, lorsque Juan Luis Guerra sort la chanson "Burbujas De Amor", qui se classe en tête de l'Euro Hot 30. Son album est n°1 dans le monde dans la catégorie "Musiques du monde", et acclamé par la critique comme le public. Puis en 1999, l'Espagne se mettra à danser la bachata, avec les succès de Frank Reyes ("Ajena") et Luis Miguel del Amargue ("Te echo de menos") et se faufile une place sur les pistes de danse entre la salsa et le merengue.
- Franck Reyes -
Pourquoi un article sur la Bachata?Tout simplement parce la Bachata est aujourd’hui appréciée et dansée dans tous les endroits où l’on passe ou joue de la Salsa, du Merengue.
La Bachata est encore peu présente dans les discothèques à Paris. Née à la République Dominicaine, elle y est très populaire depuis une dizaine d’année. Elle rencontre aussi un succès massif à Madrid et un intérêt croissant dans d’autres capitales européennes.
Plus complexe et plus expressive que son cousin le merengue déjà très dansé, on constate sa popularité grandissante par le nombre des aficionados qui enchaînent ses pas très caractéristiques. La Bachata est toute en balancement, en rotation, toute en contraste : 3 pas suivi d’un quatrième déhanché en contre point. Toute en attitude, elle permet aussi l’improvisation. Pour apprendre à la danser il sera difficile de trouver un bon professeur à Paris. Vous pouvez toujours aller à Madrid où il y a d’excellents enseignants ou profiter de vos prochaines vacances en République Dominicaine. Sinon regarder les autres danser, s’entraîner d’abord pour acquérir le pas de base et ensuite la pratique.
La musique se joue à plusieurs guitares, trois ou quatre, accompagnées de percussions, bongo, maracas, guiro et une basse. Il est difficile de lui trouver une filiation nette mais il est probable que des musiques cubaines comme le boléro ont eu une certaine influence. Plus généralement, comme beaucoup de musiques des caraïbes, les interférences entre les styles de musiques sont multiples et les musiciens de Bachata écoutent, voire jouent du son, de la guajira .
Mais le terme a pris un sens plus positif avec l’émergence de la Bachata dans l’industrie du disque à la fin des années 80, début des années 90. Au départ, même les orchestres de seconde zone de Merengue avaient plus de visibilité sur les grandes chaînes de télévision ou de radio que les plus grandes stars de la Bachata. Jusqu’à ce qu’un grand musicien, Juan Luis Guerra ait mis sur le marché l’album "Rosa" en 1991, pour atteindre des records de vente dans le pays et commencer à faire connaître internationalement la Bachata, il remporte en effet un Grammy pour cet album. Juan Luis Guerra est une véritable icône dans son pays, poête et musicien du peuple. Formé aux USA, il a touché à de nombreux genres y compris le Jazz lorsqu’il était à l’université de Berkeley. Mais de retour dans son pays il mélange la musique afro-caraïbéennes avec sa propre expérience au sein d’un groupe appelé ’440’ qui est la fréquence en hertz du LA, la note de musique.
La nouvelle génération de la Bachata est représentée par Luis Segura. Le titre "Pena por ti" a sérieusement augmenté la popularité du style à son plus haut niveau avec d’autres comme Anthony, Raulin Rodriguez, Teodoro Kings and Joe Sides. Ces quatre bachateros sont tous auteurs, compositeurs et et ont tous eu de grands succès ces dernières années. Si en plus vous ajoutez de grand interprêtes comme Frank Kings, Luis Vargas, Monchy et Alexandra, Zacarías Ferreira, Good Alex, Frank Reyes, la pérennité de la Bachata est assurée.
Tout au long de la semaine, je vous ferai découvrir ces beaux et langoureux rythmes latinos.A tout seigneur tout honneur, on commence bien évidemment par la Bachata, avec actuellement en fond sonore sur le blog, le titre "No es una novela", interprété par Monchy y Alexandra.
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:41
Je vous présente un rythme très entraînant le soukouss et qui est incontournable lorsque vous vous rendez dans une soirée antillaise.Quelque soit votre humeur,il est quasiment impossible d'y déroger!
Le soukous (parfois écrit soukouss) est un style de musique dont l'origine est l'ancien Zaïre, devenu République Démocratique du Congo.Il prend ses racines dans la rumba cubaine des années 50. Il mélange le rythme kwasa kwasa avec le zouk et la rumba. C'est aussi une danse individuelle.
* L'histoire du soukous :
La musique congo-zaïroise connait une grande notoriété avec l'arrivée de musiciens belges qui initient certains artistes aux guitares, aux cuivres, aux orgues, par le biais du jazz. Dès 1936, on assiste à la création des premiers orchestres utilisant des instruments à vent, cuivres et flûtes émergent, ainsi que les musiciens qui martèlent la grosse caisse. Les artistes, après avoir exploité les musiques d'importation, vont se tourner vers la rumba cubaine, puis différents courants musicaux fusionnés vont donner la rumba congo-zaïroise.
Apparaît, à la fin des années 50, un nouveau courant dérivé de la rumba congo-zaïroise, le soukous, popularisé par Tabu Ley Rochereau de l'African Jazz et Franco de l'OK Jazz.
* Quelques stars du soukous :
Papa Wemba
Tshala Muana
Pepe Kalle
Koffi Olomidé
Diblo Dibala
Aurlus Mabélé
Abeti Masikini
Le groupe Zaïko Langa Langa
Kanda Bongo Man
Dr Sakis
Roga-Roga
* Le style du soukous :
Le soukous n'est pas, contrairement à ce que l'on pense, le rythme de base de la musique congo-zaïroise moderne. Le rythme-mère, c'est la rumba binaire, invariablement à deux temps. Le soukouss est par contre un style d'éxécution du sébéné, qui diffère d'un orchestre à un autre ou d'un guitariste à un autre.
Tous les groupes des années 70-80 ont créé leurs propres danses : cavacha et wondostock du Zaïko Langa Langa, yucca de Papa Wemba, malassy calculé de Pepe Kalle ou le célèbre kwassa kwassa de Kanda Bongo Man.
La rumba congo-zaïroise, généralement appelée soukouss, a marqué tout le continent Africain par sa construction binaire commune à de nombreux rythmes africains. Elle a influencé de nombreuses musiques urbaines tels que le makossa et plusieurs styles d'Afrique centrale, occidentale orientale ou australe.
Vous pouvez découvrir le soukouss en fond sonore sur le site!Il s'agit de Monique Séka avec comme titre " Café cacao "...
Sur ce...Dansez bien le soukouss!
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:39
- Photo du groupe de compas "Zenglen" -
Ce soir,je vous propose de découvrir un rythme que j'apprécie énormément,il s'agit du compas,musique née en Haïti.D'ailleurs,je vous propose également d'écouter en fond sonore,cette musique :
A l’opposé de la littérature, réservée à une minorité, la musique est l’art populaire par excellence. Pour simplifier, on peut la diviser en deux grands courants, le Compas et la Musique Racine. Le premier, dont on attribue la paternité à Jean Baptiste NEMOURS, a été élaboré au début des années soixante.
Plus lent que les danses latinos (salsa, merengue), il s’est répandu dans la Caraïbe, surtout aux Antilles Françaises où il a connu un grand succès. Tabou Combo,Tropicana ont encore de chauds partisans et de nouveaux groupes ont pris la relève ( compas « nouvelle génération »). Pendant une vingtaine d’années, le compas à occupé le devant de la scène musicale au détriment de rythmes plus anciens et plus riches. Et puis, au début des années 80, des musiciens se sont à nouveau penchés sur les musiques rurales, imprégnées de vaudou. Ils y ont puisé une partie de leur inspiration et donné naissance à la musique Racine qui fait la part belle aux instruments traditionnels, en particulier aux tambours avec des textes en créole.
Cette musique évolue actuellement sous l'impulsion d'une population urbaine d'origine populaire en empruntant aux rythmes dominicains mais aussi cubains (le son) et en ayant su créer une identité propre, créole et autonome. Dans la capitale, un big band s'appellent un "jazz" et juillet 1955 voit la naissance du "compas direct" lors d'une réunion de musiciens de la rue de l'Enterrement. Ce rythme "commercial" du chef d'orchestre Jean-Baptiste Nemours devient le courant dominant. Il utilise le fond rythmique du merengue dominicain et celui du conjunto tipico, alors à la mode, tout en ralentissant pour en faire un style plus agréable à danser. On a ainsi une trame rythmique nouvelle à base de tambour, cloche et batterie avec une forte utilisation des cymbales. Cette marque de fabrique est arrangée par chaque groupe à ses sauce et cette cadence va s'enraciner dans les Antilles françaises et triompher avec le zouk.
A la même époque, Weber Sicot lance le "Kadans rampa", autre variété du "compas direct", Tabou Combo et Tropicana vons assurer la transition avant l'arrivée du "compas nouvelle génération".
Grandissant sous la dictature des Duvalier, le "compas" va se transformer pour devenir une musique engagée, violente, vitale. Au départ des Duvalier en 1986, une nouvelle chanson populaire revendique ses droits à la liberté d'expression. Deux courants se distinguent: le premier d'inspiration folk réhabilite et modernise la tradition des troubadours, l'autre ancré dans la culture vaudoue remet à l'avant-scène l'intensité et la magie du monde rural. Comme sa peinture, la musique haïtienne dégage une énorme vitalité dont l'origine pourrait se trouver dans l'énergie que donne le désespoir. Au contraire du zouk antillais, chaque groupe "compas" a son originalité,comme dans les années 1980,avec le "compas machiavel" du System Band.
Ce 26 juin 2008 est la date retenue pour célébrer les 53 ans du compas,concocté en 1955 par le compositeur saxophoniste haitien Nemours Jean Baptiste.
In fine,le compas est un rythme facile à danser. Musique la plus universellement identifiée comme haïtienne, elle se teinte de rock à la fin des années 60, s'adjoint de tonitruantes sections de cuivres à la fin des années 70, puis s'approprie l'attirail électronique des synthétiseurs dans les années 80. Coupé Cloué figure parmi les artistes de compas les plus populaires. Son style nonchalant et son jeu de guitare inspiré de la rumba zaïroise, sont un vrai régal pour la danse. Quant à ses paroles, elles jouent volontiers sur le registre du double sens grivois. D'autres formations comme Tabou Combo savent tirer le meilleur du compas et le tenir au goût du jour. Les Frères Dejean l'ont tiré vers le jazz, Zéklè vers le jazz-rock.
* Quelques célèbres représentants du compas :
<time roman="" new="" size="2"></time> * Tabou Combo
* Skah Shah
* Magnum Band
* T-Vice
* Nu-vice
* Kompas Kreol
* Jackito
* Kot West
* Carimi
* Bossa Combo
* Coupé-Cloué
* Shougar Combo
* Kapital
* Compas Explosion
* Ti Kabzy
* Zenglen
Vous pouvrez découvrir cette musique,actuellement,en fond musical sur ce blog,il s'agit du groupe Jackito avec le titre "la vi drol"!
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:37Je vous propose de découvrir une jeune et talenteuse chanteuse martiniquaise,en la personne de Perle LAMA.Elle naît le 20 janvier 1984 à Fort de France en Martinique,où elle y vit jusqu'à l'âge de 9 ans.Elle arrive en France avec sa famille en 1993. Elle est passionnée par la musique à laquelle elle consacre beaucoup de temps. En 1999, elle se fait remarquer lors d’un concours où elle remporte le premier prix. Ceci lui permet d’enregistrer un premier album de huit titres, Challenger.Perle est l'aînée d'une famille de 4 enfants.Elle suit des cours par correspondance depuis 2000,afin de pouvoir se consacrer à sa passion qu'est la musique.Grande perfectionniste,elle a entamé des cours de chant depuis 2000.Chaque jour,elle consacre deux heures à sa voix.Elle a entrepris de suivre des cours de guitare depuis quelques mois.En 2001, elle boucle son deuxième opus solo.L’année suivante, elle s’inscrit au casting de l’émission Popstars et apparaît ensuite sur de nombreuses compilations. Elle revient en juin 2006 avec un nouveau single Emmène moi avec toi,précédant la sortie du disque Mizikasoleil.Perle surprend non seulement par sa précocité mais aussi par sa maturité.Elle n'est pas Ophélie Winter,mais tout porte à croire que Dieu lui a aussi donné la foi.Cette foi qui la guide dans sa vie selon elle.Perle inspire sérénité,le bien-être.Son talent elle le cultive en travaillant sans relache.En 1999 avec l'album "Bohemian Rhapsody,elle remporte le 1er prix du concours JM harmony destiné à réveler de jeunes talents aux Antilles.Tous s'accordent à dire qu'elle est une des plus belles voix des Antilles.Elle s'allie à la société MJTX Production,fin 2002,qui s'occupe de son management.Je vous propose de découvrir en fond sonore sur ce site,l'une de ses plus belles chansons,le titre "Aime-moi plus fort"...
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:35
Mes chers amis(es) internautes,étant un grand amoureux des rythmes afro-cubains et en particulier de la salsa,que je pratique,je tenais à vous mettre dans l'ambiance afin de vous réchauffer le coeur et pour vous faire oublier le temps maussade qui sévit en ce moment!
Vamos,todos sobre la pista con la musica latina !!!
Je vous laisse en juger ...
[fichier]http://media.videosalsa.com/video/live-a-lyon.wmv@@@200@@@200[/fichier]
Salsa para siempre ...
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:33
La salsa,en espagnol qui signifie "sauce",c'est à dire une recette de plusieurs ingrédients,dont la composition donne une préparation homogène et voluptueuse.La salsa est née du mariage de divers genres musicaux,combinés à de nombreuses traditions de différents pays d'Amérique Centrale et Latine.Les différents rythmes et figures associés et cueillis du Vénézuela,de Colombie,du Panama,de Porto-Rico,mais surtout de Cuba (considéré comme le berceau de la salsa),donnent par une subtile alchimie,la saveur et le parfum de la salsa!
Les apports les plus significatifs de la salsa sont notamment ceux de la guaracha,du boléro et du merengue.Selon les historiens,c'est dans les débuts du XX ème siècle qu'apparaît le "son",version plus lente et plus élégante que la rumba,très appréciée par la bourgeoisie blanche locale de l'époque.Dans les années 20,la salsa désignait déjà une danse d'origine cubaine au style lent propice au flirt,où les danseurs exécutaient en se touchant à peine,des figures tout en symbolique,représentant l'unité du couple.Dans les années 40,la salsa subit des modifications importantes,notamment et à cause des transformations opérées par les communautés latino-américaines de New York.Dans les années 70,c'est l'immense succès,diffusée sur toute la planète,elle devient la danse de couple,d'origine latino-américaine la plus pratiquée dans le monde.Aujourd'hui son audience reste planétaire et trouve un regain de succès en France.
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:31La musique Antillaisesur le Web(zouk,reggae,salsa,dancehall,soukouss)http://djlittleg.free.fr
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:29
N'JIE
Une dédicace spéciale à une chanteuse que j'ai découvert sur les ondes antillaises,en 1996,qui a gravit les hautes marches de la grande scène du zouk,devenant une grande Diva et que j'adore.Portrait de cette artiste :
Au début des années 90,N'jie commence sa carrière de chanteuse intermittente du spectacle en France,dans des orchestres de Reims tels que Tropic Créole,Cocktail Tropical,Music Box et Sa Ké Cho.
En plus des pianos bars,elle chante seule accompagnée de séquences et grâce à des répertoires variés,elle interprète de la variété antillaise,française,internationale,ainsi que des standards de jazz,gospel,de lyrique,etc...
Cette formation au live lui permettra de se forger une expérience certaine qui se concrétisera par de nombreux concerts en live,tout au long de sa carrière de chanteuse.
1993 : sa première expérience discographique est sur l'album "bich,bich" du groupe Energy,avec le titre "Tempo 106".
1994 : participation au nouvel album d'Energy,interprétation de 4 titres.
1996 : elle sort son premier album solo "N'jie" "Dadoué"
1999 : sortie du second album "coeur de soie"(inclus un duo avec Alan Cavé)
2000 : parution du maxi single "amourez" de la chanteuse
2001 : sortie du 4 ème album "chaque seconde"
2002 : duo avec le rappeur Driver,sur le titre "an nou alé",extrait de l'album de ce dernier
2003 : sortie du 5 ème album " lettre ouverte",duo avec Fabrice Servier sur l'album "foul moun"
2004 : participation à l'album "jeux de dames vol.4" avec les meilleures chanteuses du moment
Participation à l'album "gospel noël" en compagnie de Tania Saint Val,Dominique Zorobabel (Zouk Machine) et Gertrude Seinin.
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Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:26
Le musicien martiniquais Curtis Louisar est mort le 11 avril 2007,à l’âge de 57 ans des suites d'une congestion cérébrale.
Sa dernière apparition publique remontait aux Prix Sacem du 21 mars 2006. Il y a interprété pour la dernière fois la chanson qui l’a révélé au public martiniquais en 1982: “Aganila“. La particularité de ce tube local (chanté en créole) c’est que son refrain est composé de trois mots dont on ignore la signification.Ce n’est pas du créole “Revana, Matildana, Aganila”.Des paroles bien complexes à décrypter et dont seul l'artiste avait le secret. Bien sûr cela a donné lieu aux spéculations les plus folles,mais Curtis Louisar n’a apparemment jamais donné une explication satisfaisante. Pas assez pour qu’elle traverse les années en tout cas.
Quoiqu’il en soit, l’île a été envoûtée dès les premières notes d’”Aganila“. en 1982.D'ailleurs,j'avais 8 ans quand j'ai vu ce clip à la télé et cette mélodie si mystérieuse soit-elle m'a conquis!
Je crois que cela rajoute du mystère à la tristesse que véhicule cette ballade qui a bercé mon enfance. Souvenirs, souvenirs. Cette mélodie m’émeut encore aujourd’hui.
Curtis était issu d'une famille de 9 frères et sœurs.C'est d'ailleurs l'un de ses frères qui l'avait découvert allongé sur un carton, inconscient. Acheminé à l'hôpital vendredi saint, les médecins ont diagnostiqué une congestion cérébrale en pronostiquant un délai vital très court.
Il disait à sa maman qu'il allait mourir avant elle et selon son frère, il laisse un message d'amour, « il est resté un grand enfant, il n'a pas grandi, il aurait souhaité que le monde s'amuse. Il avait inventé son propre langage affirment les artistes qui travaillaient avec lui.
Adepte de la soul, du reggæ, de la country, de ballades, calypso, cet enfant de Rivière-Pilote, se produisait dans de nombreux hôtels depuis quelques années.
Curtis...Tu laisses désormais ta guitare orpheline ...
2 commentaires -
Par Kuli97200 le 22 Octobre 2008 à 10:25
Hommage à une fée de la scène musicale martiniquaise,qui nous a quitté des suites d'un infartus,j'ai nommé Edith Lefel :
* Présentation :
En novembre 1963 naît une " Petite fée " du nom d’Edith Lefel à Cayenne. De mère guyanaise et de père martiniquais, Edith passera ses trois premières années en Guyane avant d’aller rejoindre la Martinique. Le prénom d’Edith lui aurait été donné par ses parents en souvenir d’un cyclone dévastateur.* La musique avec son frère :
Edith Lefel suit les traces de son frère aîné, guitariste et l’accompagne, tous les samedis soirs, pour animer les fêtes communales de Martinique. La petite Lefel interprète exclusivement des classiques de compas. Elle aime également écouter et reprendre Jacques Brel, Charles Aznavour, Barbara Streisand et surtout la diva Edith Piaf.* Sa vie en métropole :
A 14 ans, elle suit sa mère en France, en région parisienne, à Saint-Denis. Plus tard, elle s’oriente vers des études de droit à la Faculté de Nanterre.
Sa passion pour la chanson est telle, qu’ après avoir prêté sa voix pour des spots radios, elle s’engage comme choriste professionnelle. Sur son chemin elle croise de nombreuses formations antillaises. Elle apprend peu à peu son métier auprès d’artistes comme Simon Jurad, Jean-Philippe Marthély ou encore Patrick Saint Eloi. Sa magnifique voix, dotée d’un timbre clair, fait vite sensation.* 1984 : tournant de sa carrière :
Elle rencontre le chanteur martiniquais Jean-Michel Cabrimol, leader du groupe La Mafia formation, qui mêle salsa, cadence-compas et jazz, avec lequel elle entame une tournée aux Antilles. C’est également à cette occasion qu’elle rencontre Jean-Luc Alger, chanteur-leader du groupe « Lazair » pour qui elle interprète "Ich Maman" et surtout Ronald Rubinel, le futur père de ses jumeaux. Arrangeur-producteur, ce dernier permet à Edith de peaufiner son talent rare et de le hisser au niveau mondial.* En 1987 c’est la rencontre avec Malavoi :
L’orchestre patrimonial martiniquais de Paul Rosine - l’invite sur la scène du Zénith de Paris, pour sa première scène internationale.
En tournée avec le groupe Malavoi, elle multiplie les rencontres avec Philippe Lavil dont elle devient la choriste, avec Ralph Thamar avec qui elle enregistre le titre : "Sos mémé", plaidoyer pour les vieillards oubliés, sur un rythme de mazurka. Un duo qu’on retrouve sur son premier album "La Klé". Cet album, produit par Georges Debs, lui vaudra le prix de la Sacem du meilleur auteur.* En 1992 , l'heure de la récompense :
La Sacem lui décerne le trophée de meilleure chanteuse de l’année pour son deuxième album "Mèci" vendu à plus de 40 000 exemplaires, record de vente, à l’époque, pour une artiste afro-caraïbéeenne officiant dans un label indépendant.* En 1996 elle sort son troisième album « Rendez-vous ».
Le 11 mai 1996, Edith Lefel monte sur la scène mythique de l’Olympia comme son homonyme la grande Edith Piaf ou encore sa compatriote, la cantatrice martiniquaise Léona Gabriel. Elle interprète des chansons puisant dans le répertoire traditionnel, sans délaisser la variété internationale.En 1998, elle est invitée sur un album de Malavoi. Elle interprète un titre en duo avec Jean-Jacques Goldman, qui l’a suivra pendant sa tournée martiniquaise de mai 1999.
En 1999, elle sort l’album "A fleur de peau" sur lequel on peut entendre deux reprises "l’Hymne à l’amour" d’Edith Piaf sur des rythmes salsa et "Si j’étais un homme" de Diane Tell version zouk. L’album réalisé par Ronald Rubinel regroupe des artistes de marque tels que le pianiste Mario Canonge, le chanteur Tony Chasseur, Dominique Zorozabel, la célèbre chanteuse guyanaise Sylviane Cedia et Jean-Philippe Marthély.
* En juin 2000, elle reçoit la médaille nationale de l’ordre du mérite.
En décembre 2002 elle sort son dernier album, "Si seulement", réalisé par Harry Diboula et produit par Créon Music. C’est un album de zouk mélangeant également de la biguine, de la mazurka avec au piano Mario Canonge. On y retrouve la reprise merengué d’ "Apartheid " de Paulo Rosine. On peut noter la présence également de la chorale de gospel du Camerounais Georges Séba ainsi qu’un un big band de cuivres. Frédéric Caracas, Thierry Delannay, Jocelyne Labylle et Jean-Michel Rotin ont aussi participé à l’enregistrement de cet ultime album.
Un album prémonitoire, dans lequel Edit Lefel interprète Mon ange, un titre dans lequel elle fait allusion à la mort.
Disparue le 20 janvier 2003, à 39 ans, Edith Lefel a été inhumée samedi 25 au cimetière du Père Lachaise, à quelques pas d'Edith Piaf qu'elle aimait tant.Source : planetantilles.com
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