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                                La petite mangouste d'Inde (Herpestes edwardsi) est l'espèce la plus courante de mangouste.Ce petit mammifère carnivore mesure entre 23 et 65 cm de long et sa coloration,est dans les tons gris ou bruns.Il est doté d'un museau pointu,d'une longue queue et de courtes pattes.Les mangoustes vivent de 7 à 12 ans,dans la nature,mais en captivité,elles peuvent dépasser 20 ans.Elles ont entre 1 et 4 petits par portée.Elles se nourrissent de rongeurs et n'hésitent pas à attaquer les serpents les plus dangereux,contre le venin,desquels,elles ne sont pas immunisées,en évitant adroitement leurs morsures.

     

                       La mangouste,carnassier fut importée à la Martinique,afin de détruire le trigonocéphale,serpent venimeux présentant un réel danger,pour les travailleurs de la canne à sucre.
                       Concernant ses techniques de combat,le pire cauchemar et prédateur du serpent,hormis l'homme,se fait une spécialité de tourner autour du serpent,de lui distribuer quelques coups de dents,par-ci,par-là,de l'attaquer pour finir,par derrière et de lui asséner un coup de mâchoire fatal,au niveau de la nuque.Le cobra,par exemple,n'est pas un foudre de rapidité et de précision,à l'instar de la mangouste qui ne se fait qu'exceptionnellement mordre,et est en partie,immunisée contre le venin du reptile.
                      Tout comme les combats de coq,des combats entre mangouste et serpent,sont organisés.
                 
                       Aujourd'hui,la mangouste,considérée comme un véritable fléau, fait beaucoup de dégâts parmi les populations de lézards,iguanes,couleuvres et jusque dans les poulaillers,ou pire, dans les populations d'oiseaux nichant au sol,ce qui laisse présumer d' une catastrophe écologique.

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                        Un cyclone est une perturbation à circulation tourbillonnaire des régions tropicales,généralement d'une intensité assez forte.C'est un terme courant à usage général et on lui préfère dans les régions antillaises,les pays du continent américain,les termes de dépression tropicale,tempête tropicale ou ouragan,qui font références à l'intensité des vents maximums générés.On considère en réalité le vent le plus fort,en valeur soutenue durant une minute.C'est ce qu'on appelle,le vent maximum soutenu (M.S.W en anglais).
     
                 * Si ce vent soutenu ne dépasse pas 63 KM/H,on parle de dépression tropicale.Elle est numérotée en début de saison.Les vents étant faibles,les risques seront induits essentiellement par des fortes pluies.
                 * Si les vents soutenus les plus forts sont compris entre 63 et 117 KM/H,on parle de tempête tropicale.On lui attribue un prénom.Si les pluies sont toujours à craindre,les vents commencent à faire des dégâts,notamment dans la végétation fragile,telle que les bananeraies et avec eux,la mer devient dangereuse à son passage.
                  * Si le cyclone est encore plus développé,les vents peuvent dépasser ce seuil de 117KM/H.C'est alors ce qu'on appelle depuis 1986,dans les Antilles françaises,un ouragan.Pour distinguer ce phénomène,on a déterminé plusieurs catégories selon la force des vents maximums générés par l'ouragan.
     
    ******** La classification des ouragans est celle de Saffir-Simpson,qui comporte 5 catégories :
     
                  * Classe 1 : vents maximums compris entre 118 et 153 KM/H
                  * Classe 2 : vents maximums compris entre 154 et 177 KM/H
                  * Classe 3 : vents maximums compris entre 178 et 209 KM/H
                  * Classe 4 : vents maximums compris entre 210 et 249 KM/H
                  * Classe 5 : vents maximums dépassant les 249 KM/H,les super-cyclones.
     
    ******** Facteurs météo nécessaires à la formation d'un ouragan :
     
                  * La température de l'océan doit être au moins de 26.5°C
                  * La présence d'une dépression tropicale
                  * La présence de rigoureux cumulus ou cumulonimbus
                  * L'absence ou peu de variation de la vitesse du vent avec l'altitude
                   * Une quantité suffisante d'humidité dans la troposphère
                   * Les latitudes doivent se situer entre 5 et 8 degrés.
     
           Et plus météorologiquement parlant,il faut la convergence dans les bas niveaux au-dessus de l'océan et la divergence dans les hauts niveaux.        
       
          Dans l'hémisphère Nord,l'été c'est entre Juin et Septembre,mais on peut voir des cyclones de Juin à Novembre.En ce qui concerne le bassin océanique de l'Atlantique et des mers adjacentes,la saison cyclonique dite "hivernage" bat son plein entre début Juillet et fin Octobre.La prédominance des trajectoires de ces phénomènes se fait entre l'Afrique (Açores) et les Antilles,dans un courant ouest ou nord-ouest.  
     
    ******** La formation des cyclones est la suivante :
                  Le soleil de plomb frappe l'océan jour après jour et l'air devient ainsi très chaud.Cet air chaud et humide (d'au moins 26°C) s'élève au-dessus de la mer et ,au fur et à mesure qu'il est forcé de prendre de l'altitude,il est remplacé à la base par de l'air plus frais qui souffle,en formant une spirale vers le centre de la dépression.Cet air,en devenant instable,provoque la formation de nuages.Le coeur de l'ouragan est formé d'une grande quantité de cumulonimbus et de nimbostratus.Plus il y a de d'humidité et plus il y a de la chaleur,plus il y a d'orages et plus la zone devient perturbée.Des courants d'air ascendants et descendants se promènent et la perturbation forme une colonne,dans laquelle,il y a beaucoup de brassage.Sous la colonne,la masse d'eau chaude continue de chauffer l'air et de le rendre instable.
                  Dès qu'il touche la terre ferme,ou qu'il se déplace sur des eaux plus froides,l'ouragan est coupé de sa source de chaleur et d'humidité (les eaux de la mer) et c'est à ce moment,que son stade de dissipation débute. 
     
    ******** Les précipitations ne sont pas réparties uniformément autour de l'ouragan.Elles s'organisent en bandes,sous forme de spirales.
     
    ******** Concernant les vents,leur vitesse augmente au fur et à mesure que l'on se rapproche de la tempête.Ils tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et se dirigent vers le centre.
     
    ******** La durée de vie d'un ouragan est d'une semaine à 9 jours,selon la trajectoire qu'il a employé.
     
    ******** La fréquence des ouragans est d'environ 7 par an dans l'Atlantique nord.
     
    ******** Selon son intensité,le diamètre d'un ouragan varie entre 500 et 1000 KM.
     
    ******** La vitesse moyenne d'un ouragan est d'environ 20 à 25 KM/H.La vitesse augmente au fur et à mesure que le phénomène s'éloigne des eaux tropicales et se dirige vers le nord.
     
    ******** L'oeil qui est le centre de l'ouragan est calme,le temps y est parfois sans nuage ou ensoleillé.Les vents y sont d'environ 30 KM/H.Le diamètre moyen de l'oeil est de 30 KM.Autour de l'oeil,tourbillonnent la pluie et les vents violents.C'est l'endroit où la pression est la plus basse. 
     
                                                         
     
     
         Sources : www.meteo.fr
                         www.tempete.ifrance.com
                         www.futura-sciences.com

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           Village de pêcheurs     

     

      

              Pêcheurs rangeant leur matériel de pêche

     

     

               Casier sur un gommier

     

                       

                Pêcheur  rentrant son casier plein de langoustes
     
     
              
               Pêcheurs et villageois en train de "tirer la senne"  sur la plage
     
     
           
              Pêcheurs en train de remonter le filet de la senne afin de les ranger dans la yole
     
     
     
                Pêcheur en train de poser fièrement devant son gommier
     
     
                
                Pêcheur en attente avec sa canne à pêche
     
     
     
                                   Les différentes techniques de pêche
     
     
        Plusieurs types de pêche existent en MARTINIQUE :
     
      * La pêche à la Nasse est très pratiquée,elle remonte au temps des indiens Caraïbes.Les pêcheurs immergent entre 10 et 40 mètres de profondeur,de grands casiers,aujourd'hui grillagés,dont l'armature est en bois de ti-baume.A l'intérieur,ils disposent pour appâts des bouts de poissons ou de la pulpe de coco.La méthode est efficace,vivaneaux,sardes,capitaines,langoustes...se laissent prendre au piège.
     
      * La pêche à la Senne,technique de pêche collective,implique la participation de presque tous les habitants du village.Des gommiers disposent un long filet de plusieurs centaines de mètres,en arc de cercle,sur un fond sableux près du rivage.Une fois le piège mis en place,les poissons et autre animal aquatique,viennent s'encastrer dans le filet.Il ne reste plus aux villageois que de tirer le filet sur la plage,afin de récupérer les prises.
     
      * La pêche à Miquelon,c'est l'expression qu'utilisent les pêcheurs locaux pour désigner la pêche au large.C'est là qu'ils attrapent avec une ligne de traîne,des thons,des espadons,des dorades ou des thazards.
     
     
                                   Autres techniques de pêche
     
       * La pêche côtière est pratiquée sur des bâteaux de 9 à 11 mètres,elle se caractérise par des sorties en mer de 4 jours,au Nord de la Guadeloupe,les Grenadines ou le Vénézuela.
     
       * La chasse sous-marine,plus rarement pratiquée,par des plongeurs faisant usage de fusil ou de harpon pour capturer leur proie.
     
       * La pêche au gros,dite la pêche sportive,qui se solde par des tournois en mer,emportant une vive ambiance populaire.
     
     
     
        Sources photographiques : www.photoway.com
     
        Sources : www.zananas.com
     
        Quelques sites intéressants à découvrir : www.gilbertcaraïbes.com
                                                                           www.martinique-studio.com
        Site sur la plongée sous marine : www.plongee-martinique.com

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                             Aujourd'hui,je mets un point d'honneur à vous présenter Monsieur Bertin NIVOR,artiste plasticien martiniquais de renommée,du groupe Fwomajé,qui est un courant artistique formé au début des années 1980,par divers artistes plasticiens très connus.

                                  Si je mets ce point d'honneur à vous présenter Monsieur Bertin Nivor,c'est qu'il a d'une part,été mon professeur d'arts plastiques,il y a 2O ans,au Collège des Terres-Sainvilles à Fort de France et d'autre part,il a su inculquer aux élèves qui s'intéressaient à l'art plastique,la recherche de l'esthétique et de la mémoire caribéenne,il nous expliquait qu'au cours du temps,les hommes ont exprimé leurs pensées dans la matière,des pensées universelles émises dans un langage commun à tous les hommes,celui des signes,d'où la réalisation de ses oeuvres.
     
     
     
                 Présentation du groupe Fwomajé  :
     
     
                                En 1980,des artistes martiniquais,au nombre de 5, se réunissent pour créer le groupe Fwomajé (du nom de l'arbre aux racines particulièrement solides et profondes),qui se veut le représentant du carrefour des cultures européennes,caribéenne,africaine,asiatique...Durant les années qui suivent,on assiste à l'explosion dans le domaine des arts plastiques,les expositions se multiplient,des associations voient le jour. 
     
     
                 Les oeuvres de Bertin NIVOR    :
     
     
     
     
             

            Pié koko nèg marwon

     

     

     

             

             La Grande Assemblée

     

     

                      Présentation de Bertin NIVOR  :

     

                                 Bertin NIVOR est né en 1946 au LORRAIN (Martinique),où il vit et travaille.Après des études à PARIS,il est devenu professeur certifié à l'Institut Régional d'Art Visuel de la Martinique.Il est l'un des membres fondateurs du groupe Fwomajé,tout comme Victor Anicet.

     

        Bertin NIVOR et sa quête des civilisations :

                                  Le groupe Fwomajé axe sa recherche sur l'esthétique et la mémoire caribéenne,Bertin NIVOR s'attache à comprendre comment les hommes,par certaines signes,apposent l'empreinte de leur pensée dans le grand mouvement du temps.

                                                                                       

                                                   

         Source :  art-nature-project.ouvaton.org

         Source photographique :  www.cesaire.org  (module 7)


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                                                   le stand aux épices  ( Marché couvert)
     
                                                                                               (zépis en créole)      
     
     
     
     
                                        

                                          L'entrée du marché (côté rue Isambert)

     

     

     

                                        

                                                                  Le stand des fleurs

     

     

     

                                        

                                         Le Marché aux légumes (face au Parc Floral)

     

     

      

                                        

                                     Stand de légumes et de fruits (secteur Parc Floral)

     

     

     

                                                 

                                        Marché aux poissons (Place Clémenceau)

     

     

     

                                    

                                           Panoplie de poissons vendus au Marché

     

     

     

                                   
     
                                              Marchande de poissons à la criée
     
                                            (machann pwason en créole)
     
     
     
                        Une visite au grand Marché couvert (angle des rues Antoine Siger et rue Isambert),au Marché aux légumes (à proximité du Parc Floral ou au lieu dit " l'asile"),au Marché aux poissons (Place Clémenceau) à Fort de France,est une étape essentielle pour les autochtones et quasi initiatique pour les touristes.
     
                        Dès l'aube,une procession de camionnettes chargées de fruits,de légumes,de piments se dirige vers le grand Marché couvert.Les doudous en costume traditionnel initient les curieux aux incroyables senteurs et saveurs des épices.Particulièrement accueillantes,elles crient "chéri" et "doudou" à tous les passants!
     
                        Sous sa grande halle de métal et de verre,s'amoncellent vanille,épices en tout genre,piments,bois bandé,rhum arrangé,décoctions énergisantes...A l'intérieur les étals,dans une explosion de couleurs,sont chargés de fruits et de légumes pays.
     
                        Au même moment,les pêcheurs remontent la rivière Madame pour débarquer leur pêche au Marché aux Poissons,Place Clémenceau.A la criée,les vendeurs annoncent le fruit de la pêche : "volé!volé!fré!fré!" volants,thazards,coulirous et balarous,gros thons,vivaneaux,crabes,langoustes!
     
                        Juste au côté du marché aux poissons,le Marché aux légumes se tient entre la rivière Madame et le Parc Floral.Les marchands y proposent tout un assortiment de fruits et légumes issus de l'agriculture locale.

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