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                            Je vous présente la recette du délice des îles,pour une personne  :

     
     
        *  INGREDIENTS :                                   
     
    *  2 Cl de jus d'ananas
    *  0.5 Cl de jus de citron
    *  0.5 Cl de liqueur de fraises
    *  3 Cl de rhum     
                         
     
         PREPARATION :                                       
                        
    *  Munissez-vous d'un shaker et mélangez tous les ingrédients.
    *  Servir dans un verre à cocktail.
     
     
            ASTUCES :                                           
                        
    *  Décorez votre verre à cocktail d'une fraise et de feuilles de menthe.
    *  Il est possible que vous ressentiez le goût assez prononcé du citron.Dans ce cas précis,il suffit de rajouter un peu de liqueur de fraise.
     
     
                                          Sur ce,bonne dégustation !!!

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                        Je vous propose aujourd'hui un cocktail,celui du punch gingembre.Une pensée spéciale pour mon ami Jean-Luc 973 qui raffole des cocktails au gingembre!!!

     

     Préparation pour une personne :

     

    INGREDIENTS :

     1 cuillère à café de miel,1 pincée de gingembre râpé, 4 cl de rhum, 1 rondelle de citron vert,  de la glace pilée, du ginger ale .                                                                                                                                                  

    PREPARATION :  

    Verser tous les ingrédients dans un verre à cocktail, remplir de ginger ale.

    Servir frais. 

     

     Attention...L'abus de gingembre est dangereux pour les nerfs...Nuits blanches assurées!!!  

     

     

                                                 Bonne dégustation !!!

     


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                       En cette période du mois de Janvier,le carnaval bat son plein en Martinique,ultimes préparatifs autant qu'ils soient,avant la grande parade à Fort de France,qui démarre du week-end qui précède les jours gras,jusqu'au mercredi des cendres :     

                       

     

                        Dans tous les pays où le carnaval occupe une place indiscutable, les activités peuvent être encadrées ou gérées par les pouvoirs publics, mais ce sont les comités et associations qui en Martinique font l'essentiel.Les antilles françaises ou département français d'amérique, ont un carnaval dans lequel se complètent la spontanéité, le défoulement propre à cette fête et des activités nécessitant de l'organisation telles que la réalisation de chars, l'organisation d'élections de reines, les prestations des groupes costumés et des orchestres de rue.


                      Comme à la Guyane et en Guadeloupe, les manifestations sont déclenchées dès janvier plus ou moins tôt selon le département et se poursuivent de week-end en week-end jusqu'aux mardi gras et au mercredi des cendres qui sont la période culminante de cet évènement. Quelques activités sont encore programmées à la mi-carême.

     

                       L'énergie créatrice se libère durant le carnaval.On veut faire du beau,utiliser la rue comme un théâtre géant,quelquefois le mauvais goût apparaît mais vite oublié par les splendeurs et les couleurs des costumes et déguisements.

     

                      Traditionnellement,évoquant spontanéïté,improvisation de la participation populaire des martiniquais à leur carnaval,la fête du peuple,on parle du "rad kabann",les vêtements qui autrefois servaient de paillasse et que l'on sortait pour s'amuser durant les jours gras.

     

                          Aujourd'hui la fantaisie vestimentaire,dans son humour ou sa provocation,s'exprimer avec des moyens plus modernes au gré des modes et des tendances,utilisant le vêtement sportif ou la tenue décontractée,jusqu'au vêtement de plage pour se singulariser dans la foule en liesse.Mais les couleurs dominantes des jours gras se retrouvent au moins le mardi gras (le rouge) et le mercredi des Cendres (le noir et le blanc),pour l'enterrement de sa majesté Vaval!

                                       

                                          Pour rester dans la note traditionnelle et exprimer l'inversion comme aspect universel du carnaval,la coutume de l'homme travesti en femme,reste forte et prend plusieurs formes : de la provocation parfois proche de la pornographie,à l'esthétisme réussi y compris en matière de costume féminin.Le carnavalier martiniquais se distingue à sa manière.

     

     

                                      L' organisation du carnaval progresse
         L 'exemple des orchestres de rue: la recherche d'un encadrement de qualité

     

     

                               Choix d’un répertoire,planification de réunions pour l’administration et la gestion. Recherche de contrats. Programmation de manifestation sur six mois, voire un an ou plus. Création d’un répertoire. Séances de répétitions pendant de long mois. Trouver des chorégraphies. Parfois enregistrement d’un disque. Conception et réalisation de costumes . Financement des tenues et du matériel de musique. Recherche d’argent pour les déplacements hors Martinique. Participation à des parades et quelquefois des podiums. Etre à l’heure. Respecter les circuits. Etre bien en rang, aussi bien danseuses que musiciens. Respecter le répertoire. S’occuper de la sécurité des participants, car quand le groupe a démarré, personne ne peut y entrer, les uniformes permettent immédiatement de déceler l’intrus. 
     
     

                                Ainsi, les orchestres de rues de la Martinique, comme d’ailleurs toute fanfare, orchestre ambulant, banda, batucada, etc…sont des modèles d’organisation, associations gérées comme des petites armées, ou des grandes familles. Ils font honneur à l’esprit d’entreprise, car ils savent trouver de l’argent, des sponsors, des subventions et monnayer leurs services.

     


                              Leurs membres sont parfaitement encadrés dans un système où rien n’est laissé au hasard.Les orchestres de rue martiniquais, déclarés et existant formellement depuis environ une vingtaine d’années, sont rassemblés au sein d’un collectif capable d’impressionner voire d'influencer des hommes politiques et l’administration. Compte tenu de la logique d’animation choisie par les communes, ils sont d'ailleurs devenus incontournables dans les programmes d’animation.

     

     


                          Ils ont créé un style qui a les faveurs de nombreux spectateurs qui durant le défilé des orchestres peut entendre des rythmes soutenus, et arrangés d'un groupe à l'autre dans le même esprit, mis à part les riffs de cuivres chez quelques ensembles et quelquefois un son de konn lambi.


     

                       Ils font mentir par la réalité de leur fonctionnement organisé, avec des participants bien canalisés, ceux qui pensent que le carnaval martiniquais est seulement « spontané », commandé par l’improvisation, indiscipliné, dans lequel on chante n’importe quoi, et s’habille n’importe comment.

     


                         L’ évolution de nos groupes leur a permis d'abandonner les pratiques des percussions traditionnelles dont les peaux naturelles des tambours étaient jouées à mains nues, pour les puissantes frappes de baguettes adaptées aux instruments modernes: caisses claires, tom basse, et autres fûts manufacturés de batteries et fanfares qui remplacent peu à peu les récipients en plastique faisant usage de grosse caisse.

     


                      Cette forme d'harmonisation des pratiques se vérifie dans les parades où les groupes défilent en rang serrés avec leurs danseuses exécutant des chorégraphies aujourd'hui bien identifiées et reconnaissables. Elle se confirme par le respect de la présentation collective (costumes, coiffes).

     

     


                          Compte tenu de la prédominance des orchestres de rue, l'amateur martiniquais, autant que le visiteur découvrant notre carnaval, recueille probablement une impression d'ensemble favorable, devant ce carnaval bien organisé : plus de rigueur, une meilleure organisation, du spectacle ordonné et bien propre.

     

     

     

            Vous pouvez écouter actuellement,en fond sonore sur le site,la chanson de carnaval du groupe "Les 12 salopards",avec le titre "Mégamix"...Groupe qui fait sensation durant cette période en Martinique!

     

     

     

                                              Bon carnaval à tous!


     

     


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                               Noël aux Antilles c'est la fête pendant plusieurs jours.Nos parents nous racontaient qu'autrefois,dès la fin du mois de Novembre,on commençait à faire macérer dans du rhum,les peaux d'oranges conservées et mises à sécher pour le shrub.Puis,on préparait le sirop de groseilles et l'anis.

     

     

                                               
     
     
     

     

     

                               Tout au long de l'année,on avait bien nourri le cochon qui,dans son parc était bien dodu.On prévoyait déjà les personnes qui devraient donner un coup de main pour le jour qui lui serait fatidique.C'est lui qui donnerait le boudin créole,la viande pour les petits pâtés et le ragoût bien épicé,sans oublier le jambon fumé.

     

     

     

                            Les festivités démarraient dès le 1er jour de l'Avent par un "chanté nwèl" qui égayait chaque soir les maisons jusqu'au 25 décembre.On se regroupait chez monsieur ou madame intel,pour chanter les cantiques et cela jusqu'au milieu de la nuit.Tambours,ti-bois,sillac,cha-cha,harmonica,violon accompagnaient le tout,sur des rythmes de biguine,de mazurka ou de valse.La nuit s'écoulait joyeusement.

     

     

     

                                               
     
     
     

     

     

                                   La maîtresse de maison ne manquait pas alors de régaler l'assistance de bons petits plats arrosés de rhum ou de shrub.Et le lendemain soir,on recommençait chez la voisine d'à-côté.

     

     

     

     

                                               
     
     
     

     

     

                                La nuit de noël commençait obligatoirement par la traditionnelle messe de minuit,car Noël est avant tout une fête chrétienne.Ensuite,place à la fête et le "chanté nwèl" reprenait vigueur!Toute la nuit,on allait chanter et festoyer gaiement de maison en maison et ce,jusqu'au petit matin.Pendant plusieurs jours,on faisait la bombance,en dégustant les nombreux plats qui caractérisent le noël antillais :

     

     

     

           

     

                                                                                       

     

        

     

     

     

     

                       *  Le jambon fumé

                   *  Les pâtés

                   *  Le boudin créole

                   *  Le ragoût de porc

                   *  Les pois de bois ou pois d'Angole

                   *  Les ignames,le riz blanc

                   *  Les gâteaux

                   *  Les mandarines  

     

     

     

                              On arrosait toutes ces bonnes choses avec du rhum ,des punchs à base de sirop de groseilles,de l'anisette ou du shrub.

     

     

     

                              Dans les familles modestes,le Père Noël ne passait pas.Les enfants se contentaient d'une sucrerie ou d'un simple ballon de baudruche qu'ils recevaient le plus souvent pour les étrennes du Nouvel An.

     

     

                             Tout au long de ce mois,je vous proposerais un bon nombres de plats et de cocktails typiques de cette période de noël aux Antilles!

     


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                                Pour faire face en même temps à la hausse soudaine du coût du travail,provoquée par l'abolition de l'esclavage et à la vive concurrence du sucre de betterave,qui les oblige à être plus compétitifs,les planteurs de canne de Martinique,comme ceux des autres colonies de plantation,décident de faire appel à une nouvelle vague d'immigration.

                                  Pour éviter les critiques acerbes des anglais et afin que le public ne s'enflamme,Napoléon III,met définitivement fin à ce commerce depuis l'Afrique et se tourne vers les Indes.

                                  Le choix des colons se porte sur les indiens,en provenance des Indes anglaises et françaises.La France étant marginalement présente en Inde,à travers son comptoir de Pondichéry,il faut l'autorisation de l'Angleterre,pour organiser la migration.

                                  Une immigration très réglementée,censée garantir les droits et les avantages des coulis,se met en place.Souvent recrutés dans les provinces rurales de l'Inde,les engagés sont conduits vers les vastes entrepôts des ports de commerce.Là,ils attendent leur départ à destination de l'océan indien,l'île Maurice,le Pacifique ou les Antilles.

                                  Les conditions de vie à bord des navires sont convenables,avec des contrôles des autorités anglaises et françaises,du fait de la durée des voyages (2 mois aux Antilles).Protégé durant son voyage,le couli est aussi pris en charge à son arrivée par son nouveau patron.Le contrat impose à ce dernier de fournir à son employé,un logement,des vêtements,de la nourriture et un salaire.Un commissaire veille au respect de ses règles.Les conditions de travail sont difficiles,mais dans l'ensemble,les conditions de vie sont supportables.Les planteurs martiniquais remplissent leurs obligations.Leur capacité de travail est largement appréciée par leurs patrons.Cependant,malgré de nombreux contrôles,l'importation d'indiens donne lieu à des excès de toute nature (engagement forcé,kidnapping,refus de payer le rapatriement en Inde).Cette immigration indienne se heurte à l'hostilité des noirs affranchis,de part leurs arrivées massives (plus de 25000 à la Martinique) et provoque une forte concurrence sur la marché du travail.

                             Appréciés de leurs patrons,les coulis sont rejetés par les anciens esclaves.En 1884,ces derniers obtiennent l'arrêt définitive des convois en provenance des Indes.Pendant des années,les tensions resteront vives entre les deux communautés noire et indiennes,cantonnant les seconds,aux durs travaux agricoles.L'intégration des coulis se fera très progressivement,avec en 1920,l'obtention du statut de citoyen français,puis une trentaine d'années plus tard,le mélange dans la population d'affranchis,par des mariages,l'accès au commerce et aux affaires,puis aux postes d'encadrement.

     


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